Nom donné à deux périodes de la Révolution française : la première Terreur (10 août-20 septembre 1792) et la seconde Terreur (5 septembre 1793-28 juillet 1794).
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Les causes de La Terreur incluent les menaces extérieures (guerres), les rébellions internes et la radicalisation des révolutionnaires, menés par les Jacobins et Robespierre.
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
Le 11 décembre 1792 débute le procès du roi, qui s'achève par sa condamnation à mort : il est guillotiné le 21 janvier 1793. Le vote a été serré puisque 387 voix sur 718 l'ont emporté. Les Montagnards ont voté majoritairement pour tandis que les Girondins s'opposaient à la mort du roi.
La Convention montagnarde (2 juin 1793-27 juillet 1794) Pour lutter contre les périls extérieurs et intérieurs qui menacent la République, elle organise sa propre dictature et fonde le gouvernement révolutionnaire par la loi du 4 décembre 1793.
Le 21 septembre 1792 , les députés de la Convention, réunis pour la première fois, décident à l'unanimité l'abolition de la monarchie constitutionnelle en France. Bien que la République n'ait jamais été officiellement proclamée, le 22 septembre 1792 , la décision est prise de dater les actes de l'an I de la République.
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Au sommet de la hiérarchie de la Terreur se trouvait le Comité de salut public. Créé initialement en avril 1793 pour superviser diverses fonctions gouvernementales, le Comité était censé être subordonné à la Convention nationale, qui pouvait théoriquement modifier la composition du Comité à sa guise.
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
adjectif, nom et adverbe. (choses) Qui inspire de la terreur (1), qui amène ou peut amener de grands malheurs. ➙ effrayant, terrifiant. Une terrible catastrophe.
Les guerres de Vendée débutent en 1793
Mais c'est en 1793 que tout bascule, à cause de la conscription. Le pouvoir souhaite enrôler 300.000 hommes et les Vendéens refusent de se plier à cet ordre. Le 10 mars, une émeute meurtrière éclate à Machecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794.
Après le 10 août 1792, Louis XVI et Marie-Antoinette sont incarcérés et accusés notamment d'avoir manœuvré avec les puissances étrangères contre la Révolution. Louis XVI est condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793. Marie-Antoinette est exécutée le 16 octobre 1793.
La chute de Robespierre est consécutive à une série d'événements qui se sont déroulés du 8 thermidor an II ( 26 juillet 1794 ) vers midi, au 10 thermidor ( 28 juillet ).
REVOLUTION FRANCAISE. Elle met fin à la monarchie absolue en France et instaure la première République. Elle commence le 5 mai 1789 avec les états généraux et se termine le 9 novembre 1799 avec le coup d'Etat de Napoléon.
La Convention cède la place au Directoire. Napoléon Bonaparte est nommé général en chef de l'Armée d'Italie.
La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
La dynastie des Bourbons voit se succéder Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. En 1792, Louis XVI se voit privé de ses fonctions de roi en pleine révolution, en 1793 il est guillotiné ; la République est proclamée.
Favorables à la République, dominés par Georges Danton, Jean-Paul Marat et Maximilien de Robespierre, les montagnards connurent leur apogée au printemps de 1793, avec 300 députés à la Convention nationale, pour la plupart élus de la Seine et des grandes villes.