L'idéal est d'effectuer le premier salage juste après la pointe de congélation du soir (c'est-à-dire lorsque les températures deviennent négatives). L'action du sel est de courte durée et doit être renouvelée fréquemment car à mesure que la glace fond, la concentration de sel diminue.
Lorsque les prévisions météorologiques annoncent que la pluie ou la neige va tomber et que les températures vont approcher du zéro degré ou même des températures négatives : les services de la commune mettent du sel sur les routes pour éviter qu'elles ne se transforment en patinoire.
Saler la route permet de rendre liquide l'eau douce gelée (verglas ou neige) qui s'y trouve. Le sel abaisse la température de congélation. Mais le salage montre ses limites. En dessous de -10 °C, tout salage au chlorure de sodium devient inefficace.
La solidification de l'eau salée se fait à plus basse température que la solidification de l'eau pure. Lorsque la température est aux alentours de 0°C ou dans le négatif, on sale les routes pour que l'eau qui tombe sur la route reste à l'état liquide et ne se solidifie pas.
Le principe est simple, le sel a pour propriété d'absorber l'humidité de l'air et de la neige. Il abaisse le point de congélation de l'eau jusqu'à ce que sa température soit égale à celle de la solution saline.
Si vous le répandez de manière préventive quelques heures avant les gelées ou averses de neige, il en faut moins que pour faire fondre une plaque de neige ou de glace installée. En préventif, comptez 7 à 20 grammes de sel par mètre carré. En curatif, prenez 15 à 50 g/m2. Une poignée vaut environ 7 grammes.
La France a été confrontée à des épisodes neigeux où des tonnes de sel ont été répandues sur les routes pouvant avoir des effets sur la biodiversité, a alerté FNE. La fédération propose des alternatives (sable, copeaux de bois…) au salage chimique.
Pourquoi met-on du sel sur les routes en hiver? Pour répondre simplement, le sel fait fondre la glace (qui est de l'eau sous forme solide), ce qui est bien pratique pour tous les usagers de la route.
En absorbant l'humidité de l'air et de la neige, le sel abaisse le point de congélation de l'eau jusqu'à ce que sa température soit égale à celle de la solution saline.
Au lieu de devenir solide à 0 degré, l'eau mélangée au sel reste liquide jusqu'à – 12 degrés ! Quand on applique du chlorure de sodium sur une route enneigée ou verglacée, l'eau redevient liquide et les risques de glissades deviennent limités. Au-delà de cette température, le sel n'est plus efficace.
Le sel de déneigement permet de sécuriser et dégager rapidement une zone enneigée ou verglacée, avant ou après une chute de neige. En effet, en abaissant le point de congélation de l'eau, le sel déverglaçant fait fondre la glace accumulée sur la chaussée.
Le sel provoque un abaissement de la température de congélation. Quand la température descend en dessous de 0°C, l'eau salée reste liquide. Ce mélange mouille la neige qui tombe et la fait fondre. Cette technique est utilisable jusqu'à des températures ambiantes de -10°C environ.
La solution la plus répandue pour rendre les routes plus sûres, c'est le sel. La substance permet d'enrayer la transformation de l'eau en glace. La méthode est plutôt efficace : en principe, l'eau gèle à partir de 0 °C, mais le sel complique le processus, et plus il y en a, moins le liquide se solidifie rapidement.
Formation. La température de congélation de l'eau-c'est-à-dire de l'eau douce-au repos est de 0° C . En revanche, la température de congélation de l'eau de mer est inférieure à 0°C; de plus, elle varie avec le degré de salinité. Plus le degré de salinité est élevé, plus la température de congélation est basse.
Lorsque l'eau se transforme en glace sous l'effet de la baisse de la température, les molécules H2O se lient entre elles. Si on ajoute du sel, les molécules de sel se faufilent entre les molécules d'eau et les empêchent de se lier. Résultat : en présence de sel, l'eau ne gèle plus à zéro degré.
Racler la neige
Enlever la neige mécaniquement le plus rapidement possible, avant qu'elle fonde, gèle et forme de la glace. Une bonne pelle et de l'huile de coude sont les outils à utiliser en premier. Ce sont aussi les plus écologiques !
L'idéal pour les propriétaires et les locataires est d'épandre du sel de déneigement avant les chutes de neige ou juste après la pointe de congélation du soir, lorsque les températures deviennent négatives. La quantité à épandre est un kilo de sel pour une trentaine de mètres carrés.
Recyclez votre marc de café
Le marc de café remplace le sel et est très efficace pour déneiger. Une bonne raison de ne pas jeter le vôtre, une fois que vous avez dégusté votre café.
Le sel, c'est en début de cuisson
Saler en début de cuisson, c'est la règle pour les légumes, riz, pâtes, etc. qui cuisent à l'eau bouillante : on ajoute du gros sel une fois l'ébullition obtenue (ça va plus vite), pour qu'il ait le temps de se diffuser uniformément au cœur des aliments.
Le sel abaisse le point de fusion de l'eau
Quand la saleuse répand le sel sur la route, celui-ci va se dissoudre dans la petite couche d'eau présente sous les roues. Petit à petit, l'eau va se réchauffer, même de quelques dixièmes de degré, et va ensuite faire fondre les couches plus profondes.
L'eau salée possède un point de fusion plus bas que celui de l'eau pure, c'est-à-dire que la température doit être plus froide pour qu'elle passe de la phase liquide à la phase solide.
Les poussoirs ou lames chasse-neige sont aussi très pratiques pour déblayer les surfaces dures. Si le sol à déneiger est un trottoir, une route, une rue, un parking, le poussoir sera l'équipement le plus adapté.
Le chlorure de potassium ne fonctionne qu'à des températures de l'air supérieures à 17 degrés Fahrenheit, tandis que le chlorure de magnésium peut faire fondre la glace et la neige à des températures bien inférieures.