Selon les statistiques disponibles, le trouble borderline touche environ 2% de la population, en majorité féminine. Il se manifeste le plus souvent à l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
Étiologie du trouble de la personnalité limite (borderline)
Une anamnèse de sévices physiques et sexuels, de négligence, de séparation des parents, et/ou de perte d'un parent au cours de l'enfance est fréquente chez les patients souffrant d'un trouble de la personnalité limite.
Les facteurs environnementaux qui peuvent contribuer au développement du TPL chez les personnes vulnérables comprennent la séparation, la négligence, les mauvais traitements ou d'autres traumatismes de l'enfance.
Le diagnostic d'état borderline est souvent révélé quand la personne a entre 25 et 35 ans, lors de bouleversements affectifs ou professionnels.
Causes et facteurs de risque
On ignore encore les causes des troubles de la personnalité, mais les chercheurs ont commencé à explorer certains facteurs : prédisposition génétique, traumatismes subis à l'enfance, violence verbale, réactivité élevée et hypersensibilité, et influence exercée par les pairs.
Naît-on borderline ou le devient-on ? Pour le spécialiste, c'est un peu des deux : « Sans doute y a-t-il une origine génétique ou autre, mais cela reste à prouver. Ce qu'il y a de sûr c'est que l'adolescence est une phase critique, poursuit-il.
Est-ce grave d'être borderline ? Le trouble de la personnalité borderline est effectivement un trouble à ne pas prendre à la légère. Les comportements extrêmes qu'il peut entraîner chez les personnes atteintes s'avèrent souvent dangereux, aussi bien pour elles que pour leur entourage.
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
La personne borderline possède une grande réactivité aux stimulations de l'environnement qu'elle côtoie. Cette réactivité peut la conduire à des crises émotionnelles intenses. Ces crises peuvent durer de quelques heures à quelques jours en fonction de l'intensité.
« Quand on est borderline, on détruit notre entourage sans s'en rendre compte » VIE DE MALADE.
Le traitement psychothérapeutique est le traitement qu'il faut aux patients, avec un psychiatre ou un psychothérapeute qui connaît le traitement. Un borderline peut guérir.
Elle se sent constamment vide. Elle se met en colère de façon inappropriée et disproportionnée ou a des difficultés à contrôler sa colère. Elle a des pensées paranoïaques ou des symptômes dissociatifs sévères (sentiment d'irréalité ou de détachement par rapport à elle-même), déclenchés par le stress.
Il n'existe pas de traitement à proprement parler pour soigner le trouble borderline, toutefois, il est souvent nécessaire d'intervenir pour aider le patient qui va mal. Cela passe par la prescription de médicaments, à prendre en complément d'une psychothérapie.
elle a des attitudes hostiles ou rigides : par exemple, elle s'acharne à avoir le dernier mot, ou devient accaparante ou jalouse; elle change souvent d'idée : par exemple, elle modifie souvent ses objectifs de carrière ou ses valeurs personnelles; elle a de la difficulté à tolérer certaines émotions.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Le trouble de la personnalité borderline ou limite permet d'obtenir une RQTH. Essentielle pour retrouver un équilibre et s'accorder du temps pour le traitement, cette reconnaissance permet d'adapter au mieux un poste de travail pour coller à ces personnalités très sensibles.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Les borderlines ont souvent des relations amoureuses particulièrement destructrices. comme dans le cas d'une dépendance à une drogue dure, ne peuvent rompre et stopper la relation toxique. Ils souffrent mais ne peuvent se passer de la relation qui leur fait tant de mal.
Dans les troubles de la personnalité borderline, les changements d'humeur et de comportement surviennent souvent en réponse à un stress lié à l'autre ; Dans les troubles bipolaires, les changements d'humeur sont plus durables et moins en réaction à l'autre.
Des antipsychotiques de première génération (décanoate de flupenthixol, halopéridol, thiothixène) ; des antipsychotiques de deuxième génération (aripiprazole, olanzapine, ziprasidone), des stabilisateurs de l'humeur (carbamazépine, valproate de semi-sodium, lamotrigine, topiramate), des antidépresseurs (amitriptyline, ...
Un sentiment chronique de vide et d'ennui. sensibilité à la perception d'une séparation ou d'un rejet. la dévalorisation des personnes. valeurs, vos projets ou vos fréquentations qui changent souvent.
Restez calme, n'agissez pas. Ne critiquez pas votre partenaire, il y verra une perte d'amour. Vous ne devez pas courir après votre partenaire, car cela pourrait lui donner un sentiment de pouvoir vous manipuler. Etablir avec lui/elle des règles et des limites dans la relation.
Dans le cas du trouble de la personnalité borderline, il est fortement recommandé d'effectuer un traitement avec un professionnel possédant une connaissance approfondie de la maladie, la solution idéale consistant à consulter chez un psychothérapeute spécialement formé pour traiter le trouble de la personnalité ...
Le trouble de la personnalité borderline (TPB), ou trouble de la personnalité limite (TPL), est un trouble de la personnalité caractérisé par une impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions, des relations interpersonnelles et de l'image de soi.