Circonstances. L'admission en soins psychiatriques sur décision du préfet peut être prononcée pour les personnes dont les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public.
Voici plusieurs situations qui doivent vous faire penser à une urgence psychiatrique : Un état d'abattement extrême pouvant se traduire de manières très différentes, par exemple ne plus s'alimenter, rester prostré, s'isoler, abandonner ses activités habituelles.
Il accueille principalement des patients souffrant de psychose (schizophrénie, paranoïa), de troubles de l'humeur (troubles bipolaires, dépression, idées suicidaires), de troubles alimentaires, de troubles anxieux (TOC, phobie sociale, anxiété généralisée).
Une personne atteinte de troubles mentaux peut faire l'objet de soins psychiatriques si ses troubles mentaux rendent impossible son consentement et si son état mental impose des soins immédiats assortis d'une surveillance médicale constante ou régulière.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire. L'hospitalisation peut également être prescrite pour évaluer une situation complexe ou lors d'un changement de traitement.
La personne se sent triste, vidée, sans espoir ; un abattement et une perte d'intérêt et de plaisir pour des activités du quotidien et aussi pour les activités habituellement agréables.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Le séjour à l'hôpital se poursuit souvent par un suivi ambulatoire effectué par l'une de nos équipes, par votre médecin ou votre psychiatre traitant, par un centre médico-social ou une autre structure adaptée.
Pourquoi une hospitalisation ? L'hospitalisation vous permet de sortir de votre cadre de vie habituel, de vous centrer sur vous-même et sur votre guérison. L'hospitalisation peut être une solution lorsque la dépression n'a pu être vaincue à l'extérieur de l'hôpital ou qu'elle a atteint un degré avancé.
Le dépôt de la requête au greffe de la justice de paix est gratuit. Dans les cas d'urgence, la demande doit être formulée au procureur du Roi à qui le rapport médical circonstancié doit également être remis. C'est lui qui décide d'une éventuelle mise en observation en urgence du patient.
Les hôpitaux de jour : Ces établissements proposent des soins pluridisciplinaires sur des temps de demi-journées ou journées, une à plusieurs fois par semaine. L'orientation en hôpital de jour se fait par un psychiatre en fonction des besoins du patient.
Le diagnostic est posé par des médecins dont les psychiatres ou médecins spécialistes du trouble psychiatrique, avec de nombreuses méthodes fondées sur des questionnaires ou des observations. La plupart des troubles psychiatriques peuvent être traités par des traitements psychothérapeutiques ou médicamenteux.
L'entrée à l'hôpital se fait habituellement lorsqu'il y a présence d'une crise ou d'une désorganisation sévère. L'hospitalisation a pour objectif premier de gérer la situation de crise et de trouver des éléments susceptibles de rétablir l'équilibre.
La Maison de Soins Psychiatriques est un lieu de vie résidentiel, qui accueille, à leur demande, des femmes et hommes âgés de 18 ans minimum et présentant un trouble psychique chronique stabilisé.
L'admission en soins psychiatriques sur décision du représentant de l'État peut être prononcée pour les personnes dont les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sureté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public.
La durée de l'hospitalisation est déterminée avec l'équipe médicale qui suit le malade. L'hospitalisation prend fin sur décision du malade ou du psychiatre, mais le malade est libre de sortir même contre l'avis du praticien.
Le préfet dispose de la compétence pour prononcer des soins psychiatriques non-consentis. Cependant, avant l'intervention du préfet, le maire, acteur de terrain, peut prendre rapidement les mesures provisoires adaptées en présence d'un danger imminent pour la sûreté des personnes de sa commune.
L'hospitalisation d'office dite « d'urgence » : elle est décidée par le maire ou le commissaire de police lorsque la personne semble être un danger pour l'ordre public, et peut se passer de certificat médical si les autorités jugent que le danger que présente la personne est critique.
La dysthymie
Cependant il s'agit d'un trouble persistant avec des symptômes qui durent au moins 2 ans, parfois même des décennies. C'est pour cette raison qu'on l'appelle aussi « dépression chronique ».
S'habiller, sortir, s'activer. L'oisiveté aggrave la dépression. Éviter de s'isoler : Choisir quelques personnes proches à qui on peut se confier qu'on ne se sent pas bien et solliciter leur compagnie pour parler de ses tracas ou au contraire pour s'en distraire.