Nom donné à deux périodes de la Révolution française : la première Terreur (10 août-20 septembre 1792) et la seconde Terreur (5 septembre 1793-28 juillet 1794).
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
Le 31 mai 1793 annonce les prémices de la Terreur avec le renversement des Girondins par les Montagnards. À l'appel de Robespierre, les Montagnards, accompagnés des sans-culottes de la capitale, encerclent la Convention et demandent la destitution des députés girondins pour leur incapacité à gérer l'invasion étrangère.
La Terreur est une période de la Révolution française (1793-1794) marquée par des violences et des exécutions massives pour éliminer les ennemis de la Révolution.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Pour faire face à de multiples offensives royalistes et contre-révolutionnaires, la Terreur, mise en place par la Convention, sévit en France du 10 mars 1793 (date de la création d'un tribunal révolutionnaire) à la chute de Robespierre le 27 juillet 1794.
Le 5 septembre 1793, l'avocat Bertrand Barère, membre du Comité de Salut Public (le gouvernement républicain) demande à la Convention nationale de prendre toutes les mesures propres à sauver les acquis de la Révolution et repousser l'invasion étrangère. L'assemblée met alors « la Terreur à l'ordre du jour » !
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
adjectif, nom et adverbe. (choses) Qui inspire de la terreur (1), qui amène ou peut amener de grands malheurs. ➙ effrayant, terrifiant. Une terrible catastrophe.
Robespierre est avocat dans le nord de la France lorsqu'il est élu député du tiers-état d'Arras. Il devient président de l'important club des jacobins où il est surnommé rapidement « l'incorruptible ». C'est un des principaux artisans de la Terreur car il veut empêcher par tous les moyens un échec de la Révolution.
1"La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu"1. Par ces mots, Robespierre justifiait le moyen révolutionnaire de la terreur tout en le circonscrivant fermement dans son principe.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794.
Le règne de la Terreur, ou plus simplement la Terreur, fut une période culminante de violence sanctionnée par l'État pendant la Révolution française (1789-99), au cours de laquelle des milliers de "suspects" contre-révolutionnaires furent exécutés en public et tués en masse entre septembre 1793 et juillet 1794.
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
Au début, le tribunal travailla avec une relative modération, mais après la promulgation de la loi sur les suspects (17 septembre 1793) tout changea. Robespierre érigea la terreur en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire.
« Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes (hauts-de-chausses), symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Beaucoup d'« ennemis du peuple » sont poursuivis sous l'inculpation de sabotage économique, d'affiliation au trotskisme ou de participation à la subversion étrangère. De nombreux chefs locaux du parti sont dénoncés et accusés d'abus de pouvoir. L'automne 1938 marque la fin de la « Grande terreur ».
Dater le début de celle-ci fait débat au sein des historiens. Certains la fixent à la naissance du Tribunal révolutionnaire en mars 1793, d'autres la font remonter plus tôt, aux massacres de septembre de l'année 1792. Pour tous, elle s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Robespierre atteint le sommet de sa puissance en juin 1794, en étant élu président de la Convention nationale grâce au soutien de la Commune de Paris.
Robespierre mené au supplice par Pierre-Antoine Demachy, 1794. Robespierre avait reçu, ou s'était tiré, une balle dans la mâchoire, Couthon avait eu la tête fracassée et Augustin Robespierre s'était gravement blessé en sautant par la fenêtre de l'hôtel de ville.
La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier, qu'une conséquence du principe général de démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie," déclare Robespierre dans son célèbre discours du 5 février ...