Mais parfois, bébé peut aussi pleurer parce qu'il a mal quelque part. En général, on finit par reconnaître ce type de pleurs. Ils s'accompagnent d'autres signes comme un ventre tendu, un bébé qui se frotte l'oreille, de la fièvre…. Si c'est le cas, on n'hésite pas à appeler le médecin.
En cas de douleurs, les pleurs sont intenses, de sonorité aiguë et perçante. L'origine de la douleur peut être une rhinopharyngite, une otite, rare avant l'âge de trois mois, ou des ballonnements intestinaux.
C'est une façon pour le bébé d'entrer en communication et de faire savoir ce dont il a envie. Il a faim, il est fatigué, il veut être pris dans les bras, il a mal quelque part... Parfois, pleurer est aussi le moyen de se libérer des tensions qui l'habitent.
La faim ou la soif
L'allaitement ou le biberon calment un bébé. S'il pleure tout de suite après un repas, c'est peut-être qu'il a encore faim ou besoin de téter.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Si bébé porte ses mains à sa bouche, cherche le sein ou le biberon, il a probablement faim. Vous reconnaîtrez ces pleurs, qui sont souvent rythmiques et peuvent sembler intenses. Plus un bébé est jeune, plus il y a de chances pour qu'il ait faim, puisque son estomac est encore tout petit.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Les pleurs du soir de bébé débutent à partir de 2-3 semaines après l'accouchement, atteignent leur niveau maximal généralement vers les 6 mois de votre bébé, et s'arrêtent vers 3-4 mois.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
les pleurs de faim souvent impérieux vous rappellent à l'ordre. les pleurs de fatigue ressemblent plus à des gémissements. Votre petit se tortille et se frotte les yeux. les pleurs de souffrance physique sont souvent très aigus et peuvent survenir brusquement, par exemple les coliques.
Les nourrissons ont très souvent les mains froides sans que cela ne reflète leur confort. En revanche, s'il a trop chaud, sa peau sera moite, il transpirera, son rythme cardiaque s'accélèrera et il pourra avoir de la fièvre. Dans ce cas, découvrez-le et vérifiez la température de la pièce.
Paradoxalement, un bébé fatigué pleure au moment de dormir. Il convient alors de le bercer ou de le mettre au sein, pour le calmer. En effet, la tétée et la proximité avec votre corps ont pour effet de calmer le nourrisson et de le pousser tranquillement dans les bras de Morphée.
Et si le bébé ne fait pas son rot, c'est grave ? Non, pas du tout. Cela signifie tout simplement qu'il ne souffre pas d'un trop-plein d'air dans l'estomac. On attend tout de même un peu avant de le recoucher, c'est plus prudent et plus confortable pour lui.
Entre le 4ème et le 6ème mois : la fin des crises de colique
Très éprouvantes pour les parents, souvent impuissants face à la douleur de leur nourrisson, les crises de coliques disparaissent dans la plupart des cas entre le 4ème et le 6ème mois de vie.
Des médecins britanniques ont découvert qu'une faible quantité d'eau sucrée avait un pouvoir apaisant chez les nourrissons. Faites fondre 1/2 cuillère à café de sucre en poudre dans 20 ml d'eau que vous faites bouillir avant de la laisser refroidir.
Tous les bébés vivent des périodes au cours desquelles ils pleurent davantage. C'est un aspect du développement normal, mais chaque bébé est différent. Pendant la période de « pointe » qui se produit généralement quelque part entre l'âge de 3 et 12 semaines, certains bébés pleurent beaucoup plus que d'autres.
Lui procurer le plus de calme possible. Vous pouvez par exemple, l'installer à plat ventre sur un avant-bras, et le promener, de cette façon, dans une pièce sombre et calme en lui parlant doucement. L'alternative : l'envelopper de tendres caresses.
Quand bébé a faim, les pleurs peuvent débuter doucement et lentement puis deviennent de plus en plus fort. Pour exprimer sa douleur, les pleurs sont très aigus, perçants, forts et courts. Lorsque bébé est fatigué ou s'ennuie, ses pleurs sont doux et peuvent s'arrêter quelques minutes.
Faites dormir votre enfant le plus possible en journée pour commencer. Sans vous soucier de l'endroit où il dort et de la manière dont il s'endort. S'il faut le mettre au sein, le bercer dans les bras, se coucher avec lui, le balader, donnez lui le moyen de s'endormir sans avoir peur des habitudes prises.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.