Iel , c'est un pronom personnel utilisé pour parler d'une personne, quel que soit son genre.
Iel explique aussi qu'à la différence d'autres pronoms non-binaires, «iel» peut désigner un groupe de personnes qui s'identifient dans les lignes de la binarité, par exemple dans la phrase : «Une centaine de personnes sont ici ce soir, iels attendent avec impatience.»
Il s'utilise en français à la place de il ou de elle , soit pour désigner une personne dont on ne connaît pas le genre, soit pour désigner une personne non binaire (qui ne se considère ni comme un homme, ni comme une femme). Exemple : iel a réussi à me convaincre .
Il consiste donc à utiliser les adjectifs épicènes comme par exemple : iel est agréable où agréable remplace souriant ou souriante. Le langage inclusif : comme nous l'avons vu, le point médian, le tiret, ou les parenthèses permettent aux adjectifs de prendre une forme à la fois masculine et féminine.
Pour l'Académie française, « le neutre, en français, prend les formes du genre non marqué, c'est-à-dire du masculin » ; c'est ainsi que l'on parle de « quelque chose de beau », même quand l'objet en question est désigné par un nom féminin (on ne dit pas : « une table, c'est quelque chose de belle »).
Il suffit généralement de retirer le titre de civilité (Monsieur, Madame, etc.) des formules de salutation traditionnelles pour les rendre inclusives. Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
L'utilisation du langage épicène, c'est-à-dire non genré : magnifique (et non belle ou beau), un parent (au lieu de père ou mère).
Le terme agenre désigne les personnes qui ne se définissent ou reconnaissent dans aucun genre et ne se sentent donc ni homme ni femme. L'idée même de genre est remise en cause par ce terme, entièrement ou partiellement. On peut dire que c'est une sous-catégorie de la non-binarité (voir non-binarité).
Ael est un pronom neutre, au même titre que iel . Certaines personnes non binaires choisissent d'être désignées par le pronom ael de préférence à iel , car il est plus éloigné de la consonance des pronoms binaires il et elle .
Titres de civilité
ou « madame » (Mme) et utiliser le nom de la personne; employer le titre de civilité non binaire utilisé par la personne concernée (par exemple, « mix » ou son abréviation « Mx »).
L'utilisation de ce pronom, qui n'est ni masculin ni féminin, impliquerait donc de modifier les adjectifs qui s'y rapportent. « Et de proche en proche, on va neutraliser la langue », a laissé tomber M.
Le terme "iel" est un pronom personnel neutre qui fait référence à la troisième personne du singulier. Il s'agit d'un néologisme issu de l'écriture inclusive, né d'un mélange de "il" et "elle". On peut également le trouver orthographié "yel" ou "ielle" et il se décline en "iels" dans sa forme plurielle.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Dans certaines facs, il est commun pour les étudiant·es de préciser leur pronom de choix: he, she ou they («il», «elle» ou «iel»).
La formulation neutre privilégie l'utilisation de noms, d'adjectifs et de pronoms qui ne présentent pas d'alternance masculin/féminin tout en ayant un genre grammatical qui leur est propre. Ces mots désignent aussi bien des personnes non binaires que des personnes s'identifiant au genre féminin ou masculin.
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
(latin vulgaire) Le, la : article défini. Sens de l'éloignement (temporel ou locatif) (adjectif démonstratif).
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
Les personnes pansexuelles ont une sexualité sans frontières. Elles sont attirées sentimentalement et/ou sexuellement par d'autres individus, sans se soucier du sexe anatomique ou du genre des autres personnes. Ainsi, elles peuvent aussi bien tomber amoureuses d'une femme, d'un homme ou d'un transexuel.
Une personne transgenre a donc une identité de genre, comme le genre féminin par exemple (la personne se sent femme), qui ne correspond pas à son sexe biologique (le masculin). On parlera donc, dans ce cas précis, de femme transgenre, comme Céline (puisqu'elle est née dotée d'un sexe masculin).
Genre revendiqué par certaines personnes se définissant en dehors de tous concepts de masculinité et de féminité. Les individus appartenant au xénogenre se catégorisent autrement et le plus souvent en employant des métaphores souvent liées à la nature, l'espace, etc.
Un animal non-binaire
Les gastéropodes ne sont ni mâles, ni femelles, mais les deux à la fois. En véritables hermaphrodites, ils possèdent des organes sexuels des deux sexes.
Au pluriel, le mot adelphe désigne les frères et sœurs d'une personne, les autres membres de sa fratrie. Par extension, il arrive qu'on appelle adelphes les personnes de la communauté à laquelle on appartient, sans faire de distinction de genre.
Il s'agit donc de rendre visibles des femmes et des personnes non binaires, à l'oral ou à l'écrit, en s'opposant à l'idée que le masculin et les hommes représenteraient l'universel.