Le passé 2 du conditionnel est utilisé pour exprimer une éventualité du passé. C'est un temps composé de l'auxiliaire avoir ou être à l'imparfait du subjonctif et du participe passé du verbe. Comme pour les autres temps composés, les participes passés s'accordent en fonction de l'auxiliaire utilisé.
Le conditionnel passé 2e forme, identique au plus-que-parfait du subjonctif : auxiliaire être (je fusse, tu fusses, il fût, nous fussions, vous fussiez, ils fussent) ou avoir (j'eusse, tu eusses, il eût, nous eussions, vous eussiez, ils eussent) au subjonctif imparfait, suivi du participe passé du verbe à conjuguer.
Dans les récits au passé, le conditionnel passé sert à exprimer un fait incertain ou un souhait. Il joue donc le même rôle que le conditionnel présent dans un récit au présent. Elle aurait voulu qu'il soit plus patient.
Le conditionnel est principalement utilisé pour exprimer une condition, une hypothèse, une formule de politesse ou un souhait. Condition : Si j'avais le temps, je lirais une bibliothèque entière ! Hypothèse : Les pertes s'élèveraient à des milliards d'euros.
Le conditionnel passé se construit avec l'auxiliaire être ou avoir au conditionnel présent + participe passé du verbe. Si tu ne les avais pas réveillés, ils auraient dormi jusqu'à midi. Sans Muriel, ils ne seraient pas arrivés à l'heure.
Quand employer le conditionnel en français ? expression d'un souhait, d'une possibilité ou d'une hypothèse dans le présent ou le futur (conditionnel présent) et dans le passé (conditionnel passé). Exemple : Michel aimerait être en vacances.
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
La forme composée d'un verbe est constituée de l'auxiliaire avoir ou être et du participe passé de ce verbe. L'auxiliaire est au même temps que le verbe de la forme simple correspondante. Il n'a pas d'utilité autre que celle de transmettre les informations grammaticales de mode, de temps, de personne et de nombre.
Les temps de la conjugaison
Le conditionnel permet d'exprimer des faits dont la réalisation est soumise à condition. Il est généralement introduit dans une phrase avec un "si". S'il pleuvait plus souvent, la pelouse serait plus verte. J'aimerais qu'il vienne nous rendre visite.
Lorsque la proposition principale est au conditionnel passé, la subordonnée est au plus-que-parfait de l'indicatif : Nous aurions gagné du temps si nous avions été mieux organisés. La subordonnée de condition n'est jamais au futur ni au conditionnel : Si j'avais su, je ne serais pas venu.
Le conditionnel peut avoir d'autres valeurs modales que l'hypothèse : il peut exprimer le doute, le regret, le souhait, l'incertitude ou l'atténuation. Exemple : pour ne pas brusquer quelqu'un, il est possible de dire « Tu pourrais ranger ta chambre » au lieu de dire « Range ta chambre ! ».
Comment se forme le plus-que-parfait ? Le plus-que-parfait se forme avec l'auxiliaire être ou avoir conjugué à l'imparfait suivi du participe passé du verbe conjugué : j'étais parti, j'avais gagné, etc.
En général, le conditionnel présent se forme du verbe à l'infinitif + des terminaisons de l'imparfait de l'indicatif -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Les quatre temps composés de l'indicatif (passé composé, futur antérieur, plus-que-parfait et passé antérieur) sont formés de l'auxiliaire avoir ou être (conjugué aux temps simples), suivi du participe passé du verbe.
Le gérondif est un mode impersonnel formé par la préposition “en” suivie du participe présent du verbe, par exemple : en dormant.
avait été est une forme de l'auxiliaire être, avait eu est une forme de l'auxiliaire avoir. et cet auxiliaire est lui-même à un temps composé : ici il est au plus-que-parfait (voir les tableaux qui suivent)
- au subjonctif: quand le fait est simplement envisagé ou souhaité (Son envie est que tu fasses ce spectacle. Le plus important est que nous gagnions ce soir). - au conditionnel: quand le fait dépend d'une condition - exprimée ou non (La vérité est que tu aurais intérêt à le faire).
Le plus-que-parfait est formé de l'auxiliaire avoir ou être à l'imparfait de l'indicatif et du participe passé du verbe à conjuguer.
Le futur antérieur exprime une action future qui sera passée avant une autre action future : Quand la tempête aura cessé, je réparerai la toiture endommagée. Le futur antérieur peut parfois exprimer une supposition relative à un fait passé. Il a alors la valeur d'un passé composé : C'est sans doute un animal!
Les verbes conjugués à la première personne du singulier se terminent par -ai au futur de l'indicatif et par -ais au conditionnel présent.
● «Si j'aurais su»
C'est même tout le contraire! Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
Notez : Après un conditionnel présent, si le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l' imparfait (Je voudrais qu'elle écrive ou Je voudrais qu'elle écrivît).
Dans la langue soutenue, la règle de concordance des temps veut que le verbe de la subordonnée soit à l'imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif. Exemples : Je voulais qu'elle fût heureuse (imparfait du subjonctif) — Je souhaitais qu'il fût arrivé (plus-que-parfait du subjonctif).