Le principal indicateur de l'avancement des systèmes de conduite autonome est leur niveau d'autonomie, tel que décrit par l'organisation SAE International. Toutes les voitures neuves vendues dans l'Union européenne devront a minima être dotées de certaines aides à la conduite de niveau 1 SAE à partir de juillet 2024.
Ainsi, depuis l'été 2022, la conduite autonome de niveau 3 est autorisée jusqu'à 130 km/h sur les routes dotées d'un séparateur central, et interdites aux piétons et cyclistes. Cependant, entre une autorisation et une disponibilité en pratique pour tous les Français, il y a une grande différence.
Ce qui est légal aujourd'hui
La réglementation dans l'Hexagone a récemment évolué. En France, un décret publié le 22 juillet 2022 autorise la circulation des « véhicules à délégation de conduite » correspondant au niveau 3.
Ce sont deux modèles très chers, et ces Mercedes se comptent sur les doigts de la main. Ces modèles coûtent plus de 100.000 euros, auxquels il faut ajouter jusqu'à 7.500 euros d'option pour obtenir le système d'autonomie.
Conduite hautement automatisée
Dans les systèmes BMW Personal CoPilot de niveau 3 à venir, le conducteur gagne en liberté et peut, sous certaines conditions, ignorer durablement la circulation en laissant entièrement les commandes au véhicule.
La Mercedes EQE peut désormais recevoir une conduite autonome de niveau 4. Mais n'imaginez pas pouvoir l'utiliser n'importe où, puisque le constructeur le limite drastiquement. La berline électrique Mercedes EQE va recevoir la technologie Park Pilot.
Tesla envisage de proposer dès 2023 une version de son système Full Self Driving (FSD) permettant la conduite autonome de niveau 4 ou 5.
Dans un avenir proche, l'idée de la voiture individuelle totalement autonome semble s'écarter. Aujourd'hui le coût que nécessitent les besoins de R&D d'un tel véhicule ne semble pas permettre aux constructeurs de converger vers un modèle économique viable.
Sécurité routière
Bien que ces véhicules soient équipés de capteurs sophistiqués et d'intelligence artificielle, il existe toujours un risque de défaillance technique ou de piratage informatique, ce qui pourrait entraîner des accidents graves.
Le décret du 1er juillet 2021, adaptant le Code de la route aux voitures autonomes, sera adopté au 1er septembre 2022. À cette date, les véhicules dotés d'une conduite autonome de niveau 3 pourront circuler librement sur le territoire national.
Focus sur les principaux avantages de ces véhicules. Les conducteurs n'auront plus à se soucier d'éléments comme l'embrayage ou encore la gestion de la vitesse et pourront être plus détendus au cours de leur trajet, surtout les plus longs.
Des voitures semi-autonome n'effectueront pas toutes les mêmes actions en fonction des dispositifs d'intelligence artificielle qu'elles embarquent, mais elles peuvent intervenir sur un nombre plus ou moins important de situations de conduite en fonction.
Pour le moment, aucun véhicule n'est compatible avec la conduite sans les mains de niveau 3. Les seuls véhicules compatibles avec ce niveau d'autonomie sont des Mercedes et les Tesla. Pour Mercedes, ce sont deux modèles qui sont concernés : class S et EQS qui ont une option auto pilot.
5. Quels sont les principaux fabricants de véhicules qui proposent la conduite autonome de niveau 2 ? Plusieurs grands fabricants automobiles, tels que Tesla, BMW et Audi, proposent des véhicules équipés de systèmes de conduite autonome de niveau 2 en option.
Ces voitures qui peuvent circuler sans intervention d'un conducteur, utilisent simultanément plusieurs technologies de capteurs et d'intelligence artificielle qui leur permettent de détecter l'environnement, de fusionner les informations obtenues pour l'analyser, de décider d'une action et de la mettre en œuvre.
Il assiste le conducteur lors de manœuvres de stationnement, dans la gestion de l'accélération et la décélération, pour le maintien au milieu la voie par exemple. Le conducteur peut lâcher le volant durant de brefs moments et doit rester alerte et pouvoir reprendre le contrôle du véhicule à tout moment.
Le passage de la propriété à l'usage va entraîner une forte réduction du nombre de voitures en circulation (elles rouleront bien plus souvent chargées). Les parkings, privés comme publics, vont donc devenir inutiles et libérer un espace considérable pour de nouveaux aménagements urbains.
Cependant, elle n'est pas encore disponible à la vente en France, et son autonomie réelle n'a donc pas été confirmée. La voiture électrique à la plus grande autonomie actuellement disponible sur le marché est la Mercedes EQS 450+, avec une autonomie de plus de 640 km entre deux charges.
Le changement climatique oblige les constructeurs automobiles à mettre sur le marché de nouvelles technologies de propulsion, il devrait y avoir 116 millions de véhicules électriques dans le monde d'ici à 2030, soit dix fois plus qu'en 2020.
Les modèles semi-autonomes à l'instar de la Tesla Model S, la Mercedes Classe C, la Volkswagen Passat ou le Volvo XC90 peuvent s'arrêter seule avant un obstacle imprévu et disposent de différentes fonctions autonomes comme l'assistance embouteillage pour se maintenir seul dans une file d'embouteillage en prenant comme ...
1. Tesla Model S - Plus de 500 km d'autonomie.
La fonction de maintien dans la voie fait partie des dotations d'une voiture au troisième niveau d'autonomie. Niveaux 4 : La voiture bénéficie d'un niveau d'autonomie élevé où le système peut se passer de la présence humaine. La voiture peut se déplacer toute seule dans de nombreux cas.