En conséquence si l'on continue avec ce rythme, il est légitime de croire qu'aux alentours des années 2100 Venise sera complétement recouverte d'eau. A suivre juste derrière Venise nous retrouvons Amsterdam et Hambourg ainsi que d'autres splendides villes.
« Venise ne disparaîtra pas comme l'Atlantide engloutie par les flots, mais va s'effondrer sur elle-même », explique-t-il. « Déjà, depuis des décennies, l'eau saumâtre ronge les fondations des bâtiments qui s'écroulent de plus en plus souvent. »
Autrement dit, elles correspondent à des pics de marée très élevés qu'on rencontre généralement entre l'automne et le printemps. On considère que la période d'Acqua Alta s'étend de mi-septembre à mi-avril.
Venise a cependant la particularité de ses canaux. Elle est donc une victime facile. Une étude de l'Institut national de géophysique et de volcanologie italien sortie en 2017 évoquait déjà le risque de voir la cité disparaître au plus tard en 2100.
Plongeant la Sérénissime dans une crise économique sans précédent. Et pour cause, à Venise, le tourisme représente 65 % des emplois. Le secteur aurait ainsi perdu 2,5 milliards d'euros en 2020, sur les 3 milliards générés en année normale. Et les perspectives ne sont guère meilleures pour 2021.
À Venise, un système de barrage baptisé Mose protège la ville des marées dévastatrices, de plus en plus récurrentes en raison du changement climatique : un projet efficace qui pourrait mettre la lagune en danger en détruisant les marais qui la composent.
La tectonique des plaques* est aussi responsable : la plaque adriatique, sur laquelle est située Venise, s'enfonce en ce moment sous les Apennins (= une chaîne de montagne).
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
1/ Les Pays-Bas.
Plusieurs fois par an, entre septembre et avril, la mer monte à Venise et inonde les rues, places et palais. Si ce phénomène ponctuel, appelé acqua alta, permet aux touristes de voir la Sérénissime autrement, il témoigne aussi du changement climatique en cours. Alors, comment sauver Venise des eaux ?
Menacée par le changement climatique, de grands projets d'infrastructures, l'impact du tourisme de masse, la navigation des bateaux de croisière, Venise, inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1987 et sous la loupe de leur experts depuis des années, était menacée d'être inscrite sur la liste des sites en danger.
L'Acqua Alta est un phénomène périodique à Venise qui se produit lorsque le niveau de la mer Adriatique monte d'un cran. Lorsque ce phénomène a lieu, Venise se retrouve plus ou moins inondée. On considère que l'Acqua Alta est déclenchée lorsque la marée dépasse de 90 centimètres le niveau habituel.
Les études géologiques, climatologiques et topographiques consultées par le journal Le Monde montrent que Venise risque de connaître des épisodes d'acqua alta (« hautes eaux ») toujours plus nombreux et dévastateurs. Par sa position face à la mer et l'intensité des activités industrielles, Venise semble condamnée.
L'eau forme un barrage naturel et en cas de siège, la cité ne manque pas d'eau. Les fleuves sont des voies de tranport, des renforts peuvent arriver directement au coeur de la cité, on peut évacuer ses déchets directement dans l'eau.
Les Maldives sont un paradis tropical aux plages d'un blanc immaculé et aux récifs coralliens spectaculaires, mais elles pourraient disparaître d'ici la fin du siècle.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Selon une étude publiée en 2015 dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), le résultat est inéluctable : Miami et la Nouvelle-Orléans seront submergés par les eaux avant 2100, peu importe ce qui est fait pour lutter contre le réchauffement climatique.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Venise est une ville ancienne d'Italie, construite sur la lagune, une étendue d'eau salée peu profonde. Les maisons ont été bâties sur 117 îles, entourées de canaux. On circule en bateau sur ces canaux qui remplacent les routes. Les maisons du bord de l'eau ont des fondations qui résistent au sel de la mer.
Venise est construite sur une lagune : une étendue d'eau salée peu profonde qui communique avec la mer. En réalité, les maisons ne sont pas bâties sur l'eau, mais sur 117 îles, reliées par des canaux. Les maisons au bord de l'eau ont des fondations qui résistent au sel de la mer.
L'ensemble de la ville repose ainsi sur des millions de pieux de bois, provenant des forêts des Alpes et des Balkans. Il est possible de citer des chiffres qui sont impressionnants. L'église Santa Maria della Salute se trouve édifiée sur 1.156.672 pieux de chêne et de mélèze, longs de quatre mètres.