Faute de conflit armé sur le territoire, la France ne compte plus de maréchal vivant. Le dernier était Pierre Kœnig, distingué à titre posthume en 1984, pour son rôle dans la bataille de Bir Hakeim, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le général d'armée et l'amiral sont les plus hauts grades de l'armée française.
Le général de brigade porte deux étoiles sur les manches de son uniforme et le képi. Il ne s'agit pas d'un grade mais d'une dignité ; le maréchal porte sept étoiles d'argent. La dignité de maréchal ne peut être attribuée qu'à un officier général ayant commandé victorieusement en temps de guerre.
Le grade de Maréchal est le plus haut grade dans l'armée de terre et l'armée de l'air. Il n'est actuellement plus utilisé, et n'est attribuable qu'en temps de guerre.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Elle éleva alors huit généraux à la dignité de Maréchal de France : Joseph Joffre, Ferdinand Foch, Philippe Pétain, Joseph Gallieni (à titre posthume), Hubert Lyautey, Louis Franchet d'Esperey, Marie-Émile Fayolle et Michel-Joseph Maunoury (à titre posthume).
Pendant neuf semaines, vingt-huit soldats ont été sélectionnés parmi les meilleurs du monde entier pour suivre une formation intensive en plein coeur de l'Amazonie.
Un général gagne entre 5 497 € bruts et 5 993 € bruts par mois en France, soit un salaire médian de 5 745 € bruts par mois.
En moyenne, les généraux en première section ont une vie administrative courte : quatre ans à peine. En règle générale, ils sont tenus de quitter leur poste à 57 ans, sauf si un contrat lié à une promotion leur permet d'atteindre les 61 ans du général à cinq étoiles. »
Désigné nouveau chef d'état-major des armées françaises (CEMA), l'actuel chef de l'armée de terre, le légionnaire Thierry Burkhard est un homme qui se veut proche des hommes.
Les civils utiliseront donc Monsieur ou Madame suivi du nom sauf pour les amiraux et commandants. Pour les militaires, on s'adresse à son supérieur par son grade sans mon.
Commandants en chef : Blomberg (1935-1938) Hitler (1938-1945) Dönitz ( mai 1945 )
Maréchal. Dignité la plus élevée conférée à un officier général de l'armée de terre, généralement pour de hauts faits en temps de guerre.
Bernadotte était assez insensible au génie napoléonien, même s'il reconnaissait sa valeur militaire. Fier, ombrageux, un peu vaniteux, il se méfiait de l'ambition du Corse et s'est toujours opposé à lui.
Si deux étoiles ont été directement attribuées au premier grade des officiers généraux, c'est parce qu'il existait, depuis 1657, un grade intermédiaire entre ceux de colonel et de maréchal de camp (actuels généraux de brigade).
L'insigne du grade de brigadier des armées était une étoile unique. Lorsque le grade est supprimé en 1788, le nombre d'étoiles de ses supérieurs immédiats n'est pas modifié, ce qui explique pourquoi les généraux français ont une étoile de plus à leur insigne que leurs homologues étrangers (notamment américains).
Quel est le salaire du (de la) pilote de chasse ? En début de carrière, sa rémunération est de près de 2.100 € bruts par mois. Cette gratification évolue ensuite selon les grades : presque 2.200 € au grade d'aspirant, puis 3.350 € au grade de sous-lieutenant et enfin près de 4.600 € au grade de lieutenant.
Soit 35 040 x 0.5 = 17 520 €/an, 1 460 € bruts/mois.
Combien gagne un pilote de chasse ? Un pilote de chasse gagne entre 2 620 € bruts et 3 585 € bruts par mois en France, soit un salaire médian de 3 103 € bruts par mois.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle. Dans l'échelle des fautes, c'était peut- être celle-là la plus grave.
L'office de maréchal n'est devenu militaire qu'au début du XIIIe siècle. Le premier maréchal de France fut Albéric Clément, nommé par Philippe Auguste en 1190. Le dernier en date à avoir été élevé à cette dignité est Marie-Pierre Kœnig en 1984, à titre posthume.
Là, le tribunal sera bien plus sévère : le 2 août 1940, De Gaulle est condamné à mort pour trahison et privé de ses biens. Une condamnation annulée après la Libération, comme celle de la cour d'appel de Toulouse d'ailleurs qui s'est re-réunie après la guerre pour effacer sa décision de juillet 1940.