Cet épisode historique a fait de février 1956 le mois le plus froid jamais enregistré en France depuis 1900. Cette vague de froid est dévastatrice, brutale et durable. Entre le 31 janvier et le 1 er février 1956, le quart nord-est du pays voit le mercure chuter de 18 à 20 °C.
Le record est −36,7 °C en 1968 à Mouthe. Il a fait −13,9 °C à Paris parc Montsouris en janvier 1985 .
Le record de froid en France
À Langres, le record de froid date du 2 février 1956, avec -21,2 °C mesuré ce jour-là. Ce qui est loin d'être un record absolu.
Lors de la première semaine de l'année 1954, une première vague de froid accompagnée de chutes de neige s'abat sur le nord et le nord-est de la France. Les températures descendent en dessous de −10 °C. On relèvera −16 °C à Strasbourg, −18 °C à Nancy et même −30 °C à Wissembourg.
Si l'on en croit les archives de Météo France, il s'agit bien de Mouthe dans le département du Doubs : - 41 °C relevé en 1985, le record n'a jamais été battu.
La canicule d'août 2003 a été exceptionnelle par sa durée (deux semaines) entre le 1er et le 15 août, son intensité et son extension géographique. L'été 2003 est le plus chaud jamais observé depuis 1950, rappelle Météo France.
Le froid a atteint des valeurs extrêmes, avec -28 °C mesurés le 10 février au mont Aigoual à 1 567 m d'altitude, et -32,9 °C le même jour au Pic de Midi (2 860 m ).
En janvier, on aura moins froid mais attention aux précipitations qui, elles, seront plus présentes. Le site web-agri de préciser : « À noter un risque non négligeable de tempêtes au cours de ce premier mois de l'année 2023. »
C'est l'hiver 1962-63 qui détient toujours de loin le record, avec une température moyenne de 0,7 °C de décembre à février, soit 4,7 degrés sous la moyenne de référence 1981-2010 (5,4 °C).
Réduire la chaleur urbaine
Au pied du classement, plusieurs villes du nord et du nord-ouest de la France seront préservées des épisodes caniculaires après 2040. C'est notamment le cas en Bretagne (Quimper, Brest…), en Normandie (Caen, Cherbourg-en-Cotentin) et dans les Hauts-de-France (Dunkerque).
Le paysage est polaire et le vent glacial mercredi à Mouthe (Doubs), la petite Sibérie française, mais pendant que la France grelotte, les habitants du secteur, habitués à des températures avoisinant les -20 degrés, vivent la vague de froid sans ciller.
Le mois de janvier est, statistiquement, le mois le plus froid de l'année en France métropolitaine. On y observe les vagues de froid les plus intenses, même si certaines se sont produites également en février.
Selon ces chiffres, l'hiver 2022 est l'un des plus doux de ces 150 dernières années. Cependant, il n'y a pas de quoi créer la surprise car cette année s'inscrit dans une longue liste d'hivers plus chauds que la normale. C'est ainsi que la période hivernale se démarque par sa douceur pour la 9e année consécutive.
Quelle est la température la plus basse à la surface de la Terre ? -98°C d'après des mesures satellites récentes. Cette température extrême a été enregistrée sur la calotte glaciaire du milieu de l'Antarctique au cours d'un long hiver polaire.
En moyenne sur la saison et sur la France, la température de 8,2 °C a été supérieure à la normale* de 2,7 °C, plaçant l'hiver 2019-2020 au 1er rang des hivers les plus chauds sur la période 1900-2020 devant les hivers 2015-2016 (+2,6 °C) et 1989-1990 (+2,0 °C).
L'été 2022 est le deuxième le plus chaud jamais observé, "avec une température moyenne de 22,7 °C sur le trimestre juin-juillet-août, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale", explique Météo France, lors de son bilan estival ce mardi 30 août.
L'été 2022 fait parti des été les plus chauds qu'a connu la France. Retour sur les épisodes caniculaires de juin, juillet et août 2022.
L'hiver 2022/2023 devrait donc se montrer globalement plus doux que la normale sur la France dans la continuité des hivers précédents, notamment sur le Nord du pays où les prévisions s'accordent sur des anomalies de températures positives plus récurrentes mais également un temps sensiblement moins perturbé qu'au Sud.
La chaleur du nord
Le pôle nord, en tant que point le plus au nord du globe, affiche une température annuelle moyenne de -34 °C. Moins froid, donc, que le pôle sud.
À l'échelle nationale, la température la plus élevée enregistrée en France s'élevait à 46 °C, archivé à Vérargues (Hérault) au 28 juin 2019. En battant l'ancien record de 44,1 °C enregistré le 12 août 2003 à Conqueyrac (Gard).
Une évolution non linéaire. En effet, l'été 2022, deuxième été le plus chaud en France après celui de 2003, pourrait même être à l'avenir considéré en termes de chaleur comme la "borne inférieure", propos tenus sur franceinfo cette semaine par Jean-Marc Jancovici, président du groupe de réflexion "The Shift project".
Le Plan Canicule est activé jusqu'au 15 septembre 2022, afin de limiter les conséquences sanitaires pendant les fortes chaleurs. Les personnes âgées, en Ephad et les enfants sont particulièrement à risque.
25 avril 1947 : on observe une véritable canicule dans tout le sud-ouest - il fait 32° à Mont-de-Marsan, 31°à Biarritz et Bordeaux - cette chaleur remonte jusqu'en Touraine avec 28°. l'été 1947 : l'un des plus chaud jamais enregistrés en France.