Madame Rosa a soixante-cinq ans. C'est une Juive polonaise, devenue prostituée en Afrique du Nord, revenue en France, elle a vécu la rafle du Vel' d'Hiv' et la déportation à Auschwitz.
Ce rapport à la vieillesse est élargi dans le roman dans une réflexion sur la maladie. Avant de mourir Madame Rosa devient gâteuse et elle est incapable de se mouvoir par elle-même mais ce qui l'inquiète le plus c'est d'avoir le cancer. Comme si à côté du cancer, son état actuel était une bénédiction.
Momo, jeune maghrébin timide âgé de 14 ans auquel elle a fait croire qu'il en avait 4 de moins, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée proche de la mort et qu'il aime de tout son cœur.
Arrivé à l'âge de trois ans chez Madame Rosa, Mohammed, dit « Momo », est un enfant de prostituée. Il ne prend conscience de ses origines arabes que vers l'âge de huit ans, ce qui l'intrigue grandement. Momo est un garçon très intelligent, qui comprend bien les choses mais n'en saisit pas toujours la portée.
Hamil est d'origine algérienne (« Monsieur Hamil nous vient d'Alger où il a été il y a trente ans en pèlerinage à la Mecque » (Chapitre 4, p. 41). Ancien marchand de tapis, il est désormais à la retraite et passe la plupart du temps dans le café de M. Driss, en bas de l'immeuble où habite Momo.
Monsieur Yoûssef Kadir est le père de Momo. Proxénète, il a tué la mère de Momo dans une crise de folie et a été interné.
Momo a rencontré madame Nadine pour la première fois dans un cirque, mais il ne lui a pas beaucoup parlé.
Qui recueille Momo à la fin de l'histoire? Docteur Ramon.
Le personnage du Mahoute est évoqué de façon comique dans le paragraphe 1. Son nom bizarre (voir ligne 134) qui ne veut rien dire, sa maladie, son diabète, ses origines, ses activités illégales, ses allers-retours à Marmottan en cure de désintoxication qui prouve son addiction.
Alors que l'action du roman se situe dans le Paris populaire du quartier de Belleville, Edoardo Ponti fait le choix de la situer dans l'Italie contemporaine, dans une ville portuaire baignée de soleil.
Il signe plusieurs dizaines de romans sous divers pseudonymes (Romain Gary, bien sûr; mais aussi Fosco Sinibaldi ou Shatan Bogat). Et c'est sous le nom d'Emile Ajar qu'il obtient un second prix Goncourt en 1975 avec La Vie devant soi.
Originaire d'un ghetto juif de l'actuelle Vilnius, en Lituanie, Romain Gary apprend le français seulement à l'adolescence. Pour répondre au rêve qu'a sa mère de le voir devenir un grand romancier, il invente un style d'écriture, qu'il renouvelle dans ses livres signés sous le pseudonyme d'Émile Ajar.
Momo, faisant croire à tout l'immeuble que Mme Rosa part pour Israël, emmenée par sa famille, la conduit à la cave, dans le «trou juif» qu'elle s'est aménagée, dans la crainte de nouvelles persécutions. C'est là qu'elle meurt.
Le titre : " La vie devant soi " est un titre qui représente bien l'histoire car Momo malgré sa jeunesse tombe amoureux d'une vielle femme il va donc etre contraint a suivre sa vielle dames il ne profite pas de sa vie de jeune garcon.
Le récit de Momo balaye donc les années 1965 à 1975. L'histoire se déroule dans le quartier de Belleville, au nord de Paris, dans le vingtième arrondissement, dans les années 60-70 du XXe siècle.
Deux personnages principaux : Momo, âgé de quatorze ans, et Madame Rosa, gardienne d'une pension clandestine où vivent Momo et plusieurs autres enfants; nombreux personnages secondaires venant, tour à tour, en aide à Momo et à Madame Rosa.
CANON TODOMOMO. Momo et Shoto ont une très bonne relation, même si leur interaction à l'écran est limitée.
Momo Yaoyorozu n'aime personne de façon romantique dans la série. Malgré cela, les fans l'envoient avec son camarade de classe Todoroki, et même Tenya Iida. Dans le livre de personnages de My Hero Academia, il a été révélé que Yosetsu Awase de 1-B a le béguin pour Momo.
Émile Ajar
Romain Gary est ainsi le seul écrivain à avoir été récompensé deux fois par le prix Goncourt, ce qui est officiellement impossible en vertu des règles de ce concours.
Romain Gary est l'unique écrivain à avoir obtenu deux prix Goncourt : l'un sous son vrai nom (déjà un pseudonyme, il est né Roman Kacew à Vilna, actuelle Lituanie) et l'autre sous celui d'Émile Ajar.
Un documentaire captivant et très émouvant, diffusé sur France 5, fait le récit de la plus grande mystification littéraire de l'histoire : en 1975, Romain Gary décroche une deuxième fois le prix Goncourt, sous le nom d'Emile Ajar. Plus qu'une supercherie, cette double identité était une quête de renaissance.
Cette «promesse de l'aube» que l'auteur a choisie pour titre est une promesse dans les deux sens du mot : promesse que fait la vie au narrateur à travers une mère passionnée ; promesse qu'il fait tacitement à cette mère d'accomplir tout ce qu'elle attend de lui dans l'ordre de l'héroïsme et de la réalisation de lui- ...