Le test reconnu pour le diagnostic des hauts potentiels est le WISC V : un test qui permet d'évaluer le quotient intellectuel total d'un jeune entre 6 et 16 ans.
Vous êtes considéré comme HPI si vous avez un QI supérieur ou égal à 130, soit au-delà de deux écarts-types par rapport à la moyenne (qui est de 100 sur l'échelle de Wechsler). Néanmoins, certaines personnes cumulent la douance avec le syndrome d'hyperactivité TDAH, l'autisme ou encore les troubles dys.
Les tests les plus courants en France sont basés sur l'échelle d'intelligence de Wechsler : il s'agit du WPPSI-IV pour les enfants de 2,5 ans à 7 ans et le WISC-V pour les enfants et adolescents de 6 ans à presque 17 ans.
Elle est une forme d'intelligence qualitativement différente des enfants de l'âge concerné (raisonnement, capacité d'abstraction et mémoire importante), ainsi qu'un fonctionnement psychologique particulier (hypersensibilité, curiosité, empathie, lucidité intellectuelle, et souvent anxiété qui peut être liée à une peur ...
Il se transmet de façon héréditaire ou majoritairement héréditaire. Le Haut Potentiel est assimilable à un talent qui est là dès la naissance et qui reste présent toute la vie.
Pourquoi avoir choisi d'étudier les HPI ? Wilfried Lignier : Parce-que c'est un peu fou de prétendre de ses enfants qu'ils sont intrinsèquement et psychiquement plus intelligents, grâce à un cerveau particulier qui leur permettrait de réfléchir différemment et plus vite…
Passer un bilan de QI auprès d'un neuropsychologue : le WAIS pour l'adulte et le WISC pour les enfants. Faire une exploration de douance : analyse du fonctionnement cognitif et émotionnel, qui pourra mettre en lumière la présence d'un éventuel fonctionnement HPI.
Les signes de précocité de 4 à 6 ans
Avant 4-5 ans, le contrôle de la motricité fine n'est pas encore élaboré et son graphisme est maladroit. Il y a un écart entre la rapidité de sa pensée et la lenteur de l'écriture, d'où des colères et un pourcentage non négligeable de dysgraphies chez les enfants précoces.
Par conséquent, le haut potentiel intellectuel ne constitue en soi ni un atout, ni un handicap, dans le monde de l'entreprise. Il existe en effet autant de profils différents que d'individus HPI.
Chez les personnes HPI, on observe très fréquemment, des difficultés dans la communication non-verbale. Par exemple, lorsqu'une personne s'approche d'un petit groupe, un accordage préalable, non-verbal, permet à la personne qui approche de percevoir si le contact qu'elle propose est ou non accepté.
Lorsqu'un enfant possède un quotient intellectuel (QI) supérieur à 125 points, il est considéré comme précoce. C'est le cas d'un enfant par classe environ, quel que soit le niveau scolaire. On parle de précocité, mais également de haut potentiel ou encore d'enfant surdoué.
Les enfants HPI ont des capacités cognitives et intellectuelles supérieures à la moyenne. Ils comprennent plus vite, sont plus vifs et tout est pour eux plus intuitif. Les enfants HPI sont d'ailleurs reconnus par l'Éducation Nationale comme “élèves à besoins éducatifs particuliers“.
Qui peut vous aider ? Un psychologue spécialisé en surdouance est l'interlocuteur idéal pour un adulte surdoué ou un enfant à haut potentiel et sa famille.
Mensa propose un pré-test gratuit en français et en ligne qui donnerait déjà une indication.
Le seul moyen de détecter un HPI ? Réaliser un bilan chez un psychologue. Ces professionnels sont non seulement habilités à faire passer ces tests, mais aussi à les interpréter, et ce "à la lueur du fonctionnement psychologique, émotionnel et attentionnel du patient", précise la neuropsychologue.
Chez les HPI, la pensée créative est une capacité particulière à développer de nouvelles idées, à trouver des solutions innovantes ou des associations atypiques. Les HPE, quant à eux, orientent leurs créations dans le domaine artistique afin de transmettre des émotions.
En quête de reconnaissance
Parfois agité, instable ou au contraire rêveur ou absent, l'élève EHP est hypersensible. Anxieux, il perd confiance, se dévalorise facilement et a tendance à se conformer à la manière dont on le perçoit (cancre, paresseux, perturbateur...).
Un enfant zèbre, c'est tout simplement un enfant surdoué. C'est une psychologue, Jeanne Siaud-Facchin, qui a préféré utiliser ce terme de zèbre, il y a une quinzaine d'années pour ne plus stigmatiser ces enfants au QI supérieur aux autres.
Oui, le mensonge fait partie, de manière symptomatique, du profil d'un enfant TDAH HPI qui ment certainement plus que les autres.
La relation amoureuse avec un adulte haut potentiel est donc généralement intense et marquée par une ambiance émotionnelle passionnée, et parfois explosive. Le surdoué peut avoir le coup de foudre pour son ou sa partenaire.
C'est au regard de tout cela que les personnes HPI peuvent parfois paraître lointaines ou « dans leur monde ». Comme les personnes hypersensibles, elles sont facilement captivées et accaparées par ce qu'elles perçoivent de leur environnement et qui reste inaccessible à la plupart des gens.
Par ailleurs, de nombreuses personnes à haut potentiel intellectuel présentent des caractéristiques relationnelles et comportementales évoquant l'autisme. Une personne ayant la double spécificité HPI avec TSA apprend très vite. L'enfant HPI avec TSA peut masquer son trouble aux autres au prix d'efforts très importants.