Normalement, l'enfant ne peut pas refuser d'aller chez un parent, sauf si le juge estime que cela est contraire à son intérêt. Si l'enfant refuse d'aller chez l'autre parent, il faut tout mettre en place pour que la visite se déroule quand même.
En principe, il n'est pas possible d'empêcher les grands-parents de voir leurs petits-enfants. Les prérogatives des grands-parents sont reconnues depuis la loi n°70-459 du 4 juin 1970 relative à l'autorité parentale.
Droits des grands-parents
Les grands-parents ont un droit de visite et d'hébergement de leurs petits-enfants, mais aussi le droit d'échanger une correspondance avec eux et de participer à leur éducation dans la mesure où ils ne se substituent pas aux parents. Ces droits restent valables : en cas de divorce des parents.
Grands-parents : le droit de voir leurs petits-enfants selon la loi et le code civil. La loi prévoit des droits spécifiques pour les grands-parents, avec la réforme du 5 mars 2007. L'article 371-4 du code civil précise bien que « l'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants ».
Le droit de visite et d'hébergement consiste le plus souvent à prendre les enfants en fin de semaine et pendant une partie des vacances scolaires. Dans la pratique, ce droit s'effectue 1 week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
L'autorité parentale prend fin dans l'un des cas suivants : À la majorité de l'enfant. Par émancipation de l'enfant. Lorsque les parents se voient retirer leurs droits.
La loi ne fixe pas l'âge à partir duquel un enfant peut être entendu. Le mineur doit être capable de discernement : Qui peut exprimer un avis réfléchi grâce à sa maturité et son degré de compréhension.
Depuis la loi du 5 mars 2007, le droit à la parole de l'enfant est complètement reconnu et admis. L'audition de l'enfant par le juge aux affaires familiales est systématique s'il le demande. La loi ne détermine pas un âge précis à partir duquel on peut considérer qu'un enfant est capable d'analyse et de discernement.
Le recours à un avocat est vivement conseillé. La solution dégagée par le juge dépendra de votre cas particulier, de l'âge du ou des bambins et des conditions de leur scolarité... Le critère essentiel est l'intérêt de l'enfant et non celui de la famille ou de tel ou tel de ses membres.
La décision du Juge aux affaires familiales sera prononcée sur la fixation de l'autorité parentale, le lieu de résidence de l'enfant, les droits de visite et d'hébergement du parent n'ayant pas la résidence et la contribution de celui-ci sur l'éducation et l'entretien de l'enfant.
demeure à 20 km du domicile et de l'école de l'enfant. Aussi, dans l'intérêt de l'enfant, il convient de rétablir la situation antérieure et de fixer à titre principal la résidence de l'enfant au domicile de la mère et d'accorder au père un droit de visite et d'hébergement. »
Premier signe : l'enfant arrive à vous faire changer d'avis sans vous demander directement. C'est le principe même de la manipulation : parvenir à obtenir quelque chose de quelqu'un sans qu'il s'en rende compte et tout en lui laissant croire que la décision vient de lui.
Le dénigrement de l'autre parent sera sanctionné par le juge. L'article 388-1 du Code civil prévoit la possibilité pour l'enfant de demander à être entendu par le juge aux affaires familiales (JAF). Cette demande doit être adressée directement au magistrat par lettre manuscrite de l'enfant.
le droit de visite et d'hébergement est un droit et non une obligation pour le parent bénéficiaire.
le parent chez lequel demeurent l'enfant doit fournir, pour l'exercice du droit de visite et d'hébergement tout le nécessaire à l'enfant à savoir, vêtements et chaussures adaptés, propres, en bon état et en nombre suffisant, trousse de toilette, matériels pour les activités habituelles, médicaments…
L'enquête sociale peut être demandée par le juge aux affaires familiales. Dans le cadre du divorce par consentement mutuel, l'enquête sociale peut être aussi demandée par l'enfant lui-même. Il faut que celui-ci soit doué de discernement.
Le rôle "classique" de la grand-mère est très agréable : débarrassée de l'autorité, elle transmet l'histoire familiale et mène des activités ludiques qui constituent de vrais moments privilégiés d'amour et de partage.