Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans.
Le prolapsus génital, communément appelé "descente d'organe", affecte principalement les femmes après 45 ans. Pour corriger cet affaissement, des opérations par cœlioscopie ou par voie basse existent.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
La constipation chronique, certaines activités intenses (lever de poids, aérobie, marathons), certaines chirurgies gynécologiques, des malformations congénitales au niveau vaginal, ou encore certains problèmes respiratoires provoquant des quintes de toux violentes et fréquentes peuvent être des facteurs de risque ...
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Il n'est généralement pas dangereux et ne présente pas de complications dans la grande majorité des cas. Seules les formes de prolapsus extériorisées (vous pouvez voir ou sentir l'organe en dehors de la vulve) en permanence peuvent exposer à un risque de complications locales ou au niveau des reins.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
"En général le prolapsus est gênant quand la femme est debout. Or la plupart du temps les couples ont des rapports couchés. Et quand on est couché les organes se remettent en place donc il n'y a pas de danger à avoir des rapports sexuels quand on a une descente utérine."
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Pour corriger le prolapsus, on doit alors utiliser les ligaments naturels de la patiente en réduisant leur taille car ces ligaments ont été étirés. L'intérêt de cette technique est qu'on ne fait pas d'incision au niveau du ventre de la patiente", explique le chirurgien urologue.
Il peut également provoquer des douleurs au niveau des lombaires ou du coccyx, des difficultés à aller à la selle et des douleurs pendant les rapports sexuels, ainsi qu'une sensation de lourdeur ou de pression, une sensation de chute des organes pelviens.
Pratiquer en loisir, le vélo préserve le périnée
En balade ou en mode vélotaf, le vélo est idéal pour éviter les fuites urinaires et protéger les muscles pelviens. La selle, la position assise, ainsi que rouler sans à-coups, le vélo n'entraîne pas d'impact. Le périnée n'est donc pas martelé par la pression des organes.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
Il est conçu pour libérer votre vagin et vous soulager de tout inconfort lié à un prolapsus ou à une incontinence urinaire à l'effort. Si vous ressentez une douleur ou une gêne, le pessaire n'est probablement pas, ou plus, adapté.
Le prolapsus génital affecte 30 % des femmes avec un pic d'incidence à 60 ans. En France en 2012, l'incidence du can- cer du col de l'utérus était de 3028 nouveaux cas par an avec un pic d'incidence à 40 ans [1]. Bien que ces deux patho- logies soient fréquentes, leur association reste néanmoins rare.
Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l'utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s'étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d'un gros enfant, en particulier après un forceps.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
La rééducation périnéale en cas de prolapsus génital
Pratiqué par un(e) kinésithérapeute ou une sage-femme, la rééducation vise à renforcer la musculature périnéale et à ralentir l'évolution du prolapsus génital. Elle peut être associée au port d'un pessaire.
En effet, cette intervention est réservée aux personnes chez qui le prolapsus entraîne des désagréments d'ordre fonctionnel, à savoir : - Des problèmes lors de l'activité sexuelle, - Des troubles urinaires, - Des difficultés à aller convenablement à la selle (sans douleur et sans besoin impérieux irrépressible).
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
Parmi les différentes méthodes possibles, en voici quelques-une, efficaces et faciles à mettre en pratique : Effectuez une séance de pilates durant une dizaine de minutes par jour. On muscle ainsi le périnée, mais aussi les abdos, le dos ou les jambes.