"Les alcools forts augmentent l'alcoolémie plus rapidement." Info ou intox ? Quelle que soit la boisson alcoolisée, un « verre » représente à peu près la même quantité d'alcool (contenances correspondant aux doses normalisées dans les débits de boissons).
Tous les alcools ne sont pas assimilés de la même façon : d'après une étude américaine parue dans Alcoholism: Clinical and Experimental Research, la vodka induirait à jeun un pic d'alcool dans le sang plus rapide et plus élevé que le vin ou la bière, pour une même quantité d'alcool bue.
Everclear. L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde.
Boire à la paille ne permet pas à lui seul de s'enivrer plus rapidement. Cependant, cela augmente généralement la vitesse de consommation et donc l'ivresse. Il est donc préférable de faire quelques pauses et de profiter plus longtemps de la soirée cocktail.
Ce taux peut augmenter en fonction de l'état de santé, le degré de fatigue ou de stress, mais aussi le tabagisme ou simplement les caractéristiques physiques de la personne : pour les plus minces, chaque verre peut représenter un taux d'alcool de 0,30 g.
On le répète : boire de l'eau n'a aucun effet pour faire baisser l'alcoolémie. En revanche, cela peut aider à atténuer la « gueule de bois » du lendemain, confirme une diététicienne nutritionniste : « Cela n'immunisera pas contre les maux de tête au réveil mais cela peut les limiter. »
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Sous l'effet de la chaleur, les effets déjà néfastes de l'alcool sont décuplés. «L'alcool est un vasodilatateur, ce qui signifie qu'il élargit et dilate les vaisseaux sanguins, explique Julia Blank, médecin au Providence Saint John's Health Center de Santa Monica, en Californie.
La première est le fait qu'en buvant à l'aide d'une paille, on boit en fait beaucoup plus vite que d'habitude. On ingère donc une plus grosse quantité d'alcool en un laps de temps plus court, ce qui nous rend plus vite ivre.
«Avec l'altitude, les pressions atmosphérique et en oxygène diminuent. Par conséquent, la quantité d'oxygène disponible est plus faible et le corps se retrouve exposé à un manque. Cela va donc laisser à l'alcool plus de place pour pénétrer dans le sang», expose le scientifique.
En effet, les alcools clairs tels que la vodka, le gin et le saké en contiennent moins, ce qui limite les effets de la veisalgie. À l'inverse, les alcools foncés tels que le vin rouge, le whisky, le rhum ou encore la bière ont une forte teneur en congénères, ce qui va favoriser la gueule de bois.
L'acétate est un dérivé de l'alcool riche en énergie, présent notamment dans le vinaigre, ajoute le site. Le mot «acétate» vient d'ailleurs du latin «acetum», vinaigre. Là où un buveur léger élimine l'acétate, un gros buveur pourrait l'utiliser pour produire de l'énergie.
A titre de comparaison, le vin rouge ne provoque de sentiment d'agressivité que chez 7,1% des personnes sondées, mais réveille aussi la fatigue chez 60% d'entre eux. La bière et le vin rouge aident également la moitié des participants à se détendre.
Le saviez-vous ? : le champagne rendrait ivre plus vite que d'autres alcools. C'est la science qui le dit. C'est scientifiquement prouvé : boire des boissons alcoolisées à bulles procurerait une ivresse plus rapide qu'après la consommation de boissons « plates » avec le même volume d'alcool.
La règle d'or est de choisir un alcool clair pour minimiser la gueule de bois. Alors si ces options semblent être les pires, ce sont en réalité les meilleures. J'ai nommé Vodka, Gin, et Saké. Plus un alcool est clair, moins il contient d'impuretés liées à la fermentation que notre corps a du mal à assimiler.
7) Les bulles provoquent une ivresse plus rapide
«Le champagne monte à la tête.» Cette idée reçue est parfaitement vraie. Et elle est liée aux bulles. Plusieurs études ont démontré que le taux d'alcool montait plus vite dans le sang avec un champagne pétillant qu'avec un champagne dégazéifié.
Buvez lentement
Problème : les personnes les absorbent trop rapidement et ne se rendent pas immédiatement compte des effets de l'alcool, ce qui peut les conduire à une consommation déraisonnable. Essayez donc de boire vos verres le plus lentement possible et de vous restreindre à une seule consommation par heure.
ne buvez pas trop vite et mangez régulièrement pendant la soirée ; buvez aussi des boissons non alcoolisées et de l'eau, pour contrer l'envie d'absorber toujours plus d'alcool ; essayez de ne pas participer aux « tournées » et aux « défis » qui impliquent souvent une consommation répétée, à un rythme soutenu.
Boire avec modération c'est boire lentement
L'astuce numéro un des vieux routards de la biture : alterner alcool/verre d'eau. C'est pas plus cher, pas trop chiant et ça change TOUT. L'alcool déshydrate et prendre des plages de pause avec le « soft » de ton choix te permettra de gérer l'ivresse de façon optimale.
Une intolérance à l'alcool arrive rarement sans raison, c'est souvent très en lien avec l'état psychologique dans lequel on se trouve lorsque l'on consomme. D'autres facteurs peuvent être mis en cause, comme la fatigue ou le stress,mais nous ne sommes pas compétents pour vous donner un avis médical.
L'alcool dilate les vaisseaux transitoirement
On parle de vasoconstriction, et cela explique pourquoi nous avons tendance à avoir très froid aux extrémités de notre corps en hiver. Ce mécanisme de thermorégulation est d'ailleurs partagé par de nombreux mammifères.
Mais l'alcool étant un vasodilatateur, c'est-à-dire qu'il dilate les vaisseaux sanguins, cet effet s'estompe après quelques minutes. Résultat, vous aurez probablement l'impression d'avoir subitement plus froid.
C'est prouvé : la consommation d'alcool affecte notre âge biologique et fait vieillir. Une nouvelle étude vient s'ajouter au nombre croissant de recherches mettant en lumière les effets de l'alcool sur la santé.
Premier signal d'alarme : la peau qui tire, est sèche et/ou gonflée avec des rougeurs. Chez certaines personnes, la réaction cutanée est encore plus forte et peut prendre la forme d'un eczéma et de couperose.
Heureusement, il y a de bonnes nouvelles. Chez les personnes souffrant de stéatose hépatique, après seulement deux à trois semaines d'arrêt de consommation d'alcool, le foie peut guérir et semble fonctionner aussi bien que s'il était tout neuf.