Les alcools qui détendent : vin rouge et bière
Pour le moment pourtant, aucune étude n'a cherché à vérifier si l'hormone se retrouve aussi dans le vin après fermentation.
Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement. L'alcool favorise les relations interpersonnelles.
Plus on boit, plus les émotions se font intenses. En effet, l'alcool empiète grandement sur nos émotions. Confiance en soi, assurance, relaxation, désir sexuel, agressivité, nervosité, dépression, solitude, agitation ou tristesse sont quelques effets émotionnels de l'alcool.
SEXO - À en croire le dernier livre de la sexologue et thérapeute de couple Kat Van Kirk, la bière améliorait les performances sexuelles des hommes.
Entre gras et index glycémique élevé, certains aliments sont vraiment à bannir avant l'amour. Par exemple, les fritures, les saucisses ou le bacon vont vous donner un boost d'énergie sur le coup puis vont vous laisser sans énergie. Pire encore, il y a de grandes chances que vous vous sentiez lourd.
Vous ne le saviez probablement pas, mais des études médicales ont montré que boire de l'eau a un effet significatif sur votre libido. Boire suffisamment d'eau élimine les toxines et les tissus accumulés dans votre système corporel, ce qui augmente les hormones et la libido et vous donne envie de faire l'amour.
Etre «ivre d'amour» est une métaphore courante dans notre culture qui assimile souvent l'attirance sexuelle ou sentimentale à une perte momentanée de raison… L'alcool induit un état second à quoi on a souvent comparé le désir. Il rend fou.
L'alcool et le cerveau
Celui-ci régit entre autres la maîtrise de soi, les comportements en société et le raisonnement. Lorsque nous buvons au-delà de nos capacités, nous perdons la maîtrise de nos émotions, nos inhibitions et notre capacité à raisonner. L'alcool intensifie nos émotions.
Depuis quelques temps, nous savons qu'une consommation excessive d'alcool peut déclencher une dépression. Cette situation se produit souvent chez des personnes souffrant de problèmes liés à l'alcool. Une consommation fréquente suscite d'abord des sentiments d'apathie et de déprime.
Quand une personne est ivre, dit-elle la vérité ou est-elle submergée par ses émotions ? L'acool a une fonction désinhibitrice donc d'une certaine manière la personne aura plus tendance à dire des vérités qu'elle refoulerait en temps normal. Mais ce sont ses vérités, qui peuvent aussi être déformées par les émotions.
Le vin, la bière et les spiritueux contribuent tous à un endormissement rapide (en termes plus techniques, ils "réduisent la latence d'endormissement") mais les experts sont unanimes: en buvant avant le coucher, on risque de se réveiller au milieu de la nuit et de dormir moins profondément.
Il est coutume de considérer l'alcool comme un anxiolytique naturel. En effet, l'alcool désinhibe, il euphorise, il lève des craintes, des peurs et la personne anxieuse se sent soulagée par sa consommation alcoolique.
Emotions à gogo
Alors que seulement 2% des buveurs de vin blanc déclarent devenir plus agressif et 10% plus triste. Autres résultats marquants, près de 60% des consommateurs de vin rouge et 39% des amateurs de bière disent se sentir fatigués après avoir bu.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
L'abus d'alcool, comme l'abus de stupéfiants, cause des troubles psychotiques chez un petit nombre de consommateurs, avec des hallucinations, des crises de jalousie et de paranoïa, parfois des idées délirantes.
Dans son livre The Married sex Solution : a realistic guide to saving your sex life, Kat Van Kirk affirme que la bière est la meilleure amie de l'homme, et notamment la bière brune. Riche en fer, elle augmente la production de globules rouges et améliore donc la circulation du sang, qui favorise l'érection.
Cet effet agréable est dû au fait que l'alcool stimule la production d'endorphines, ces opioïdes naturels fabriqués par le cerveau. Il augmente aussi la production de dopamine, activant le système de récompense du cerveau – qu'on appelle aussi le système mésolimbique.
Malgré le surnom trompeur de "Viagra féminin", la flibansérine vise à renforcer le désir sexuel, et non à restaurer la mécanique de la vie sexuelle, comme les inhibiteurs des phosphodiestérases de type 5, médicaments inducteurs de l'érection (VIAGRA, CIALIS, LEVITRA, SPEDRA).
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Les scientifiques parlent d'effet rebond. C'est la désintoxication à l'alcool qui vous tire du cycle de sommeil le plus profond. En clair : votre corps est en manque et en redemande pour être bien.