Même s'il ne souhaitait pas détruire Paris, il se peut que von Choltitz ait joué avec le feu. Une équipe de minage allemande fut bel et bien acheminée à Paris à la mi-août.
Ces nouvelles études ont permis de revoir le rôle qu'a réellement joué le général Dietrich von Choltitz vis-à-vis de la volonté hitlérienne de détruire Paris.
Dans la nuit du 24 au 25, le général allemand Dietrich von Choltitz (1894-1966), gouverneur du Grand Paris, n'a qu'un ordre à donner pour que l'un de ses hommes appuie sur le détonateur et tout sera anéanti : les ponts, les monuments, les Parisiens et la capitale, noyée sous les eaux.
La campagne de France de 1944 est la libération de la France par les Américains, les Anglais et les Canadiens, et les FFL commandés par De Lattre de Tassigny et le général Leclerc participent aux combats. Le but est de libérer toute la France pour forcer l'Allemagne Nazie à capituler.
La « Nueve », ces républicains espagnols qui ont libéré Paris ! Les républicains espagnols de la 9e compagnie, rattachée à la 2e division blindée du général Leclerc, furent les premiers soldats alliés à rentrer dans Paris le 24 août 1944.
Le 25 août, capitulation des forces allemandes à Paris
À 15h30, le général von Choltitz, commandant du « Gross Paris », se rend à la Préfecture de Police où il signe la convention de reddition des forces allemandes de Paris avec le général de division Leclerc, en présence de MM.
Le général Leclerc, un libérateur sous uniforme américain
Elle débarque le 1er août 1944 en Normandie. Leclerc se voit confier la mission de libérer Paris. Des images du passage de la 2e DB dans Paris le 25 août sont visibles dans le parcours de visite du musée, et donnent à voir la foule des Parisiens fous de joie.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
Quand la défaite tourne à la débâcle, Pétain demande l'armistice tandis qu'un général inconnu allume la flamme de l'espoir. C'est un coup de dés comme l'Histoire n'en a jamais connu en France.
Le vendredi 25 août 1944, à 15h 30, le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (43 ans) reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d'occupation de la capitale. Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d'armée.
Article du journal "Le Matin"
C'est l'entreprise Krupp qui est chargée de l'étude et de la réalisation du « Wilhelmgeschutze » (« l'engin-à-Guillaume » ou « l'arme-à-Guillaume »), le nom officiel du « Paris Kanone » (« le canon de Paris »).
Ils sont soutenus par le peuple britannique, qui, à l'image du Premier ministre Churchill, reste déterminé. Hitler doit abandonner son plan d'invasion : c'est le premier échec des armées allemandes.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre.
Le 14 juin 1940, à l'aube, les Allemands rentrent dans Paris et accrochent un drapeau à croix gammée, symbole du nazisme, sur la tour Eiffel.
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
Pendant quatre ans, de l'été 1940 à l'été 1944, la France vaincue a été gérée comme une colonie par l'Allemagne. On ne le dit jamais comme cela parce que c'était indicible à l'époque. Elle-même "empire" colonial, avec ce que cela supposait de condescendance à l'égard des colonisés, la France ne l'aurait pas supporté.
Les réticences de Paris s'expliquent d'abord par un aspect logistique : le petit nombre des blindés. Si l'armée de terre possédait environ 400 Leclerc au début des années 2000, des coupes budgétaires successives ont entraîné une réduction du parc.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis. Fin de l'empire colonial italien et accélération de la décolonisation dans les empires britannique et français.
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. En réponse à l'agression allemande, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne nazie.
Le sénateur Hans Stimmann (SPD), personnage contradictoire et fascinant, en charge de l'urbanisme à Berlin dans les années 1990, a mis en place le cadre législatif de la reconstruction de la ville.
Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Faisant suite à l'offensive soviétique Vistule-Oder en janvier et février 1945, elle est lancée le 16 avril par l'Armée rouge et s'achève le 2 mai 1945 par la reddition des derniers soldats allemands de la garnison de Berlin.
Pendant ces deux années, cinq gouvernements provisoires dirigés respectivement par Charles de Gaulle (deux gouvernements), Félix Gouin, Georges Bidault puis Léon Blum se sont succédé.
C'est l'armée anglaise du général Birdwood qui libère Lille, le 17 octobre 1918. Toute la presse ressuscitée fête la délivrance (l'Echo du Nord, le Progrès du Nord ...). Le premier soldat français à entrer dans la ville libérée est le fils du maire, Carl Delesalle.