Les semelpares sont souvent des insectes, par exemple les éphémères et les abeilles mâles. Il y a aussi quelques espèces de calamars et des saumons d'Atlantique. Ces espèces pratiquent une reproduction dite suicidaire parce que la plupart du temps, les individus de ces espèces meurent après l'acte de reproduction.
Il s'agit d'une espèce dite sémelpare. Un terme qui désigne des animaux ne connaissant qu'un cycle de reproduction au cours de leur vie. Pendant deux semaines, ces marsupiaux se lancent dans une course effrénée et copulent des heures durant, jusqu'à l'épuisement.
La mante religieuse est connue pour sa tendance à dévorer ses partenaires sexuels.
Les tourterelles, proches des pigeons, ont adopté le même comportement et sont à l'origine du qualificatif de “tourtereaux” pour désigner des amoureux. Chez un proche cousin du manchot, le gorfou huppé, la façon d'être fidèle est plus étonnante. Ils établissent bien pour la plupart un couple pour la vie.
Chez l'espèce australienne Sepia plangon, la tromperie va plus loin que le camouflage. Lorsqu'un mâle nage entre sa concubine à sa gauche et un concurrent mâle à droite, il produit deux jeux de signaux contenant des informations contradictoires.
1. Les inséparables. C'est probablement l'exemple le plus connu, et en même temps c'est facile puisqu'on les a nommés d'après cette caractéristique. Une fois en couple, les inséparables restent ensemble toute leur vie.
Bien que populaire, le cannibalisme sexuel est plutôt rare dans le monde animal. La plupart des exemples se retrouvent parmi les Araignées, les Mantes religieuses, mais aussi chez quelques Scorpions, Hyménoptères, Amphipodes, Isopodes et Serpents.
La mante religieuse dévore le mâle durant l'accouplement.
Cette pratique n'est pas sadique ou propre à un rituel sexuel. Dévorer ses proies en commençant par la tête est le processus classique et habituel de la mante religieuse pour ingérer sa nourriture.
Le mâle poursuit la femelle, lui mord la tête, les membres, l'immobilise contre un obstacle puis la féconde.
Chez une espèce d'araignée qui pratique le cannibalisme sexuel, le mâle va faire le mort pour éviter d'être mangé. Chez d'autres espèces, les mâles endorment les femelles, tandis que d'autres recherchent et s'accouplent avec des femelles qui sont déjà occupées à manger leurs partenaires sexuels antérieurs.
On confond souvent les mots anthropophage et cannibale mais il y a bien une différence entre les 2 termes. Le premier signifie "qui mange de la chair humaine" et le second "qui mange sa propre espèce". Certains animaux comme le requin sont anthropophages, et d'autres comme la mante religieuse sont cannibales.
La femelle mante, assoiffée de sang, arrache sans pitié la tête du pauvre mâle lors de l'accouplement. Oui, oui. C'est documenté, ça arrive. Ça s'appelle du cannibalisme sexuel, et la mante n'est pas la seule affamée à faire ça.
Des préhistoriens espagnols ont découvert, sur le site d'Atapuerca au nord de l'Espagne, une quinzaine de gravures sur pierre et de sculptures faisant état de scènes sexuelles paléolithiques explicites (allant de la masturbation au voyeurisme).
Notre désir est très personnel : nous avons chacun nos propres motivations pour faire l'amour. Des chercheurs américains qui se sont récemment penchés sur le sujet en ont recensé pas moins de 237 ! La première motivation semble être l'attirance pour l'autre, et cela autant chez l'homme que chez la femme.
C'est pourquoi, la reproduction entre nos deux espèces n'est pas envisageable. Si une expérience tentait de féconder in vitro un ovule de chimpanzé et un spermatozoïde humain ou l'inverse, personne ne peut dire ce que cela produirait.
Le hamster
Comme le hérisson, la femelle hamster est susceptible de manger ses nouveau-nés.
Une araignée femelle Pisaurina mira et un sac d'oeufs. L'araignée mâle Pisaurina mira a trouvé une solution pour survivre au cannibalisme sexuel qui prévaut chez de nombreuses espèces d'araignées. Pour empêcher la femelle de le dévorer pendant ou après l'accouplement, le mâle lui attache les pattes.
Le cannibalisme ne se retrouve pas dans tous les taxons mais néanmoins dans diverses branches du règne animal : protozoaires, arthropodes (arachnides et insectes en particulier), amphibiens, poissons, oiseaux, et 75 sur les 5 700 espèces de mammifères (dont les rongeurs, les Hommes).
Les dauphins
Le dauphin est l'un des animaux favoris de l'Homme. Autant adorable qu'il puisse paraître, il peut se montrer extrêmement cruel envers ses congénères et d'autres espèces. De nombreux cas de viols et d'infanticides ont été observés, plusieurs mâles s'attaquant à une femelle pour la violer.
C'est le cas de nombreux insectes comme les moustiques ou les puces. Mais aussi de quelques poissons comme la lamproie ou le candiru. On les appelle des animaux hématophages. Le plus connu d'entre eux est une espèce de chauve-souris : la chauve-souris vampire.
Et pourtant il n'est pas rare ques des animaux s'entre-dévorent : chiens, rats, hyènes, lions aussi quoique plus annecdotique (plus des lionceaux d'ailleurs), crocodiles et alligators, poulets, corbeaux, pigeons, crabes, poissons, cafards, araignées, scorpions, fourmis... Effectivement.
La tortue mangeuse de méduses.
Les dragons de Komodo sont l'un des rares vertébrés à pouvoir avoir des « naissances vierges », rendues possibles par la parthénogenèse.
Pour les Romains, on agissait en homme ou en femme. La sexualité était binaire et phallocentrique, c'est-à-dire qu'elle se caractérisait par un acte de pénétration. Dans le cadre du mariage, les rapports sexuels devaient être pudiques et tournés vers la procréation.