Les médicaments utilisés dans le traitement des contusions sans signe d'hématome sont souvent des anti-inflammatoires. A base de diclofénac ou d'ibuprofène, ces traitements observent des résultats satisfaisants dans la prise en charge de la douleur, de la rougeur et de la chaleur consécutives à la contusion.
Que faire en cas de contusion ? L'application de compresses froides ou de poches de glace calme les douleurs et empêche la partie lésée d'enfler exagérément. Ne placez jamais de glaçons en contact direct avec la peau (risque de gelure), mais entourez-les de plastique et d'un linge, par exemple.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, eux, sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet plus puissant. " Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on trouve le prednisone, prednisolone, méthylprednisolone ,ou encore, avec un effet plus prolongé, le bêtaméthasone ou le dexaméthasone.
La première chose à faire est, bien sûr, d'arrêter l'activité physique en cours. Ensuite, « on peut appliquer du froid sur la contusion, propose l'ostéopathe. Le froid anesthésie la douleur et ralentit le saignement. » En général, une contusion musculaire disparaît entre 1 et 3 jours.
Quels sont les symptômes d'une contusion ? Le principal symptôme de la contusion musculaire est la douleur. Parfois, un gonflement puis une tache bleu violacé apparaît, qui devient par la suite jaune ou verdâtre, signe d'un épanchement de sang sous la peau. C'est l'ecchymose.
Il est conseillé d'appliquer la règle "GREC" : glace, repos, élévation, compression. Refroidir la zone touchée au moyen d'une compresse ou d'une poche de glace soulage la douleur et limite le gonflement.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
L'ibuprofène et l'aspirine, des anti-inflammatoires délivrés sans ordonnance, sont les plus connus parmi les AINS. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS sont généralement indiqués pour lutter contre l'inflammation et la douleur, pour diminuer la fièvre et pour fluidifier le sang.
Depuis cette époque, les nombreuses vertus thérapeutiques de l'Arnica en ont fait l'une des plantes médicinales les plus utilisées. Notamment pour soulager les douleurs musculaires, car elle est riche en principes actifs anti-inflammatoires et antalgiques.
La contusion est la conséquence d'un coup, d'un choc, d'une chute ou d'une compression. Il s'agit d'une lésion de la peau, sans déchirement de la peau ou plaie. On parle aussi d'ecchymose ou de bleu, en cas de saignement sous la peau ; ou encore d'hématome si une poche de sang se forme, entraînant un gonflement.
Venons-en enfin aux contusions osseuses : le choc dans ce cas touche l'os et provoque une douleur intense, même s'il ne touche que la superficie externe des os. Souvent en cas de contusion osseuse, un hématome se forme sous le périoste (la membrane de tissu conjonctif qui recouvre les os).
L'huile essentielle de lavande vraie est réputée pour ses vertus anti-inflammatoire, antidouleur et cicatrisante. Sur une compresse, versez 2 gouttes d'huile essentielle et appliquez sur la bosse.
L'utilisation de l'arnica est indiquée pour soulager "les ecchymoses, les entorses et les douleurs musculaires" précise la pharmacienne. L'arnica a un usage commun en application sur les hématomes, les œdèmes et contusions, les piqures d'insectes, l'arthrose.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont des médicaments qui permettent de réduire ou de supprimer les symptômes liés à un phénomène inflammatoire. Certains sont disponibles sans ordonnance. Les AINS ne sont cependant pas sans risque et peuvent avoir des effets secondaires.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Enfin, dans un contexte d'infection (angine, otite, varicelle, toux, rhinopharyngite, etc.), l'utilisation des AINS (et particulièrement l'ibuprofène et le kétoprofène) doit être évitée en raison de la survenue possible de complications infectieuses graves.
Lorsque de l'inflammation est présente (dans le cas de blessures comme une entorse ou une tendinite, de problèmes dentaires, etc.), il peut être intéressant d'utiliser un anti-inflammatoire. L'anti-inflammatoire pourra ainsi calmer l'inflammation, en plus de diminuer la douleur.
L'ibuprofène est susceptible d'entraîner les mêmes effets indésirables que les autres AINS à savoir des nausées, des vomissements, voire des gastrites. Plus rarement, ce médicament peut entraîner des ulcères gastro-duodénaux et des hémorragies digestives.
À la différence de l'aspirine et de l'ibuprofène, le paracétamol n'est pas anti-inflammatoire. Il soulage donc moins bien que ces deux médicaments les douleurs de ce type. Par contre, il a l'avantage de ne pas irriter l'estomac. Il est commercialisé sous divers noms: Doliprane, Dafalgan, Efferalgan, etc.
le traitement de courte durée des douleurs aiguës d'arthrose, des arthrites (dont la goutte), des tendinites, des bursites, des lombalgies, des sciatiques, des cruralgies, des douleurs faisant suite à un traumatisme de l'appareil locomoteur.
Lorsque l'hématome est à l'intérieur d'un muscle (choc direct ou claquage), le muscle peut gonfler au point de comprimer les nerfs ou les vaisseaux sanguins qui descendent dans le membre.