SANTE - Le Citalopram, un antidépresseur couramment prescrit ralentirait la production des protéines bêta-amyloïdes, responsable du déclin cognitif chez les patients atteints d'Alzheimer.
Aujourd'hui 4 médicaments sont disponibles sur le marché : Aricept®, Reminyl®, Exelon® et Ebixa®. Ils ont pour but de stabiliser les fonctions cognitives du patient. Il peut également être nécessaire de traiter les troubles psycho-comportementaux associés à la maladie d'Alzheimer.
Ils préconisent d'utiliser en première ligne la sertraline ou l'escitalopram, ou encore le bupropion (commercialisé en France uniquement pour le servage tabagique) en cas d'intolérance aux inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.
« Les antidépresseurs paraissent réduire significativement la production d'amyloïde-beta et c'est encourageant. Cependant, même s'ils sont généralement bien tolérés, ils comportent des risques et des effets secondaires.
Les quatre médicaments symptomatiques (donépézil, commercialisé sous le nom d'Aricept®, mémantine sous le nom d'Ebixa®, rivastigmine sous le nom d'Exelon® et galantamine, sous le nom de Reminyl®) disponibles sur le marché ne guérissent pas la maladie d'Alzheimer mais visent à freiner le déclin cognitif et à réduire ...
On distingue souvent trois stades de démence : déclin cognitif léger, déclin modéré, déclin sévère.
Si l'escitalopram (Seroplex®) figure sur la liste des médicaments à écarter dressée en 2017 par la revue Prescrire, c'est parce qu'il exposerait à des risques cardiologiques plus élevés que les autres antidépresseurs.
hypnotiques, certains antidépresseurs, neuroleptiques, L-Dopa (prescrit en cas de maladie de Parkinson).
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Lorsqu'on cherche un effet anxiolytique et sédatif, la mirtazapine ou la miansérine sont de bonnes alternatives, vu leur absence d'effets indésirables anticholinergiques, limitant le risque de confusion, de constipation et de rétention urinaire auquel les personnes âgées sont particulièrement sensibles.
Dans cette idée, le meilleur moyen d'y parvenir et, ainsi, d'améliorer la qualité de vie des aînés repose, comme toujours, sur des mesures préventives. Soit ne pas fumer, avoir une activité physique régulière, une alimentation saine et équilibrée et une implication sociale, y compris après la retraite.
La routine est importante pour la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle permet de minimiser le nombre d'événements inattendus et stressants. L'ambiance doit aussi être calme et apaisante, pour prévenir les crises d'agressivité.
la mélatonine : hormone du sommeil, la mélatonine peut améliorer le sommeil des malades d'Alzheimer, à raison d'une prise de 2 mg, d'après une étude écossaise. la trazodone : cet antidépresseur léger est également sédatif et de nombreux gériatres l'utilisent à la place de somnifères plus puissants.
On y démontre que les benzodiazépines peuvent provoquer à la fois des modifications de la mémoire et de la concentration.
Le ginseng qui est souvent considéré comme un stimulant de la mémoire et de la concentration. Proche du ginseng, l'éleuthérocoque qui aurait une action sur la mémoire mais ses effets sont plutôt considérés comme des effets anti-fatigue.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Ainsi, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ont des effets moins gênants que les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), les antidépresseurs tricycliques (ou imipraminiques) ou les inhibiteurs de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA).
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
Après analyse statistique, les résultats montrent que les grands consommateurs de flavonols (oignons, pommes), d'anthocyanines (myrtilles et baies rouges, et vin rouge) et de polymères de flavonols (thé) ont 2 à 4 fois moins de risque d'avoir une maladie d'Alzheimer que les personnes qui en consomment moins.
Il serait lié à une dysrégulation de la température corporelle causée par la maladie d'Alzheimer ou à la dégénérescence des neurones cholinergiques.
Agitation nocturne et Alzheimer
Les troubles du sommeil sont, en effet, très fréquents chez les malades d'Alzheimer. Ces troubles affectent fortement la qualité de vie du patient et engendrent une fatigue physique et psychologique du proche aidant. Ne pas dormir la nuit est un problème courant.