L'oxycodone est aussi puissante que la morphine. Elle est utilisée pour les douleurs rebelles notamment d'origine cancéreuse. La buprénorphine est trente fois plus puissante que la morphine.
En cas de douleur, le premier antalgique à utiliser est le paracétamol, car il a le rapport bénéfices-risques le moins élevé.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Le niveau 1, comme le paracétamol ou l'aspirine, est destiné aux douleurs légères. Le niveau 2, comme la codéine ou le tramadol, est destiné aux douleurs modérées ou sévères, ou aux douleurs insuffisamment soulagées par les antalgiques de niveau 1.
Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC)
On termine avec la douleur la plus intense et insupportable selon le McGill Pain Questionnaire : le syndrome douloureux régional complexe (SDRC).
Si les antalgiques classiques - morphine incluse - ne suffisent pas , c'est probablement le signe d'une lésion nerveuse associée. Il faut savoir qu'il existe alors d'autres médicaments, comme des antiépileptiques ou certains antidépresseurs efficaces contre ces douleurs neuropathiques.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Le curcuma est l'anti-inflammatoire par excellence, souvent intégré dans les compléments alimentaires anti-inflammatoires. C'est surtout la curcumine qui agit comme un analgésique et soulage les douleurs musculaires.
Il est disponible uniquement sur ordonnance et peut être prescrit après un traumatisme, une chirurgie douloureuse ou des douleurs non soulagées par le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires. Il est aussi indiqué lors des douleurs chroniques, comme les lombalgies.
Dans cette catégorie de médicament, le prednisone, le prednisolone et le méthylprednisolone figurent parmi les plus puissants. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) regroupent les médicaments qui réduisent ou suppriment les symptômes associés à une réaction inflammatoire.
Doliprane et Dafalgan
Les effets du Dafalgan et du Doliprane sont équivalents, et permettent le traitement de la douleur et de la fièvre. Il n'y a donc pas de différences entre ces deux médicaments au niveau des effets thérapeutiques.
Zaldiar (37,5 mg / 325 mg ) ; Zamudol ; Zumalgic.
L'antidouleur tramadol placé sous étroite surveillance
L'AMA rappelle aussi que le tramadol, comme tous les opioïdes, peut entraîner une forte dépendance avec des risques d'addiction. La substance est notamment impliquée dans la crise des opiacés qui secoue les États-Unis depuis plusieurs années.
Avec médicaments: les analgésiques sont des médicaments qui permettent d'atténuer, voire de supprimer, la douleur. On les assortit souvent d'anticonvulsivants, de myorelaxants, d'anxiolytiques, de corticoïdes, d'antispasmodiques ou d'antidépresseurs.
Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
Ibuprofène : la molécule phare des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Pour les anti-inflammatoires sans ordonnance en vente libre, la substance active la plus utilisée est l'ibuprofène. Elle permet de bloquer la formation des prostaglandines, substances responsables de l'inflammation.
Une activité physique régulière, une alimentation saine, une bonne hydratation ou encore un sommeil de qualité seraient les premiers pas vers la guérison. D'autres solutions plus originales mais tout aussi efficaces existent. C'est le cas du sauna infrarouge !
Grâce à son action globale agissant sur le système endocannabinoïde, on sait que d'une manière général le CBD réduit les douleurs liées au système nerveux. Aussi, une étude de 2012 rapporte que les cannabinoïdes sont un excellent moyen de limiter l'inflammation nerveuse et les douleurs neuropathiques.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
L'anxiété, la dépression et d'autres facteurs psychologiques peuvent permettre d'expliquer pourquoi, pour certaines personnes, la douleur est plus désagréable que pour d'autres, et pourquoi la douleur limite plus leur activité.
A la différence des antalgiques comme le paracétamol qui agit sur les récepteurs de la douleur, les AINS permettent de réduire ou de supprimer les symptômes liés à un phénomène inflammatoire.
Comme tout opioïde, le tramadol peut rendre dépendant. Le corps s'y habitue et y devient moins sensible. Il lui faut des doses plus élevées. Inévitable, cette tolérance favorise un mésusage ou une addiction (une perte de contrôle) et leurs complications (surdose, hospitalisation).
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).