Le vaccin contre la variole offre une protection croisée contre les virus du genre orthopoxvirose et est utilisé pour protéger le personnel de laboratoire contre ces virus. Des réserves de variola (virus de la variole) sont stockées dans deux laboratoires de référence de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les vaccins contre la variole permettent de prévenir l'apparition de la maladie ou de limiter sa sévérité. L'utilisation des vaccins antivarioliques est recommandée par la Haute autorité de santé (HAS) dans la mesure où les vaccins contre la variole ont une efficacité contre les orthopoxvirus dont le virus Monkeypox.
La vaccination antivariolique n'est plus obligatoire depuis 1979. Cela est dû à l'éradication de la maladie.
Le vaccin antivariolique contient le virus vivant de la vaccine à l'origine de l'immunisation contre le virus de la variole, car il lui est apparenté. Le vaccin est plus efficace lorsqu'il est administré avant l'exposition au virus.
La Haute autorité de santé recommande de vacciner de manière préventive : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans multipartenaires ; les professionnels exerçant dans des lieux de consommation sexuelle ; les personnes se trouvant en situation de prostitution.
La variole présente d'abord des symptômes semblables à ceux de la grippe (forte fièvre, fatigue, maux de tête, maux de dos). Des douleurs abdominales et des vomissements peuvent également survenir. Les symptômes apparaissent habituellement entre 7 et 19 jours à la suite de l'exposition au virus.
La variole est une maladie très contagieuse et mortelle provoquée par le virus de la variole. Cette maladie est maintenant considérée comme éradiquée. Il n'y a pas eu de cas de variole signalé depuis 1977. La contamination se fait par inhalation de l'air exhalé ou des expectorations émanant d'une personne infectée.
- Le virus de la variole est aujourd'hui conservé au centre de contrôle des maladies d'Atlanta (Etats-Unis) et dans un centre de recherche russe, à Novossibirsk. La France n'en dispose plus depuis l'an dernier, mais il n'est pas exclu que certains pays aient conservé la souche.
La variole est une maladie extrêmement contagieuse due au virus de la variole, un orthopoxvirus. La mortalité est d'environ 30%. L'infection naturelle a été éradiquée.
L'infection au virus de la variole est hautement contagieuse et se transmet très rapidement d'un individu à un autre. L'infection s'effectue par la transmission de gouttelettes et de particules, depuis une personne infectée, à un individu sain.
En France, la vaccination contre la variole était obligatoire jusqu'en 1979.
Les vaccins de 1ère génération et de 2ème génération contre la variole ne sont plus utilisés depuis 1984 du fait de l'éradication de la variole.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
Vx. Maladie éruptive qui couvre la peau de pustules qui laissent des marques.
INDICATIONS DE LA VACCINATION
La vaccination antivariolique a été obligatoire en France entre 1901 et 1979 (loi du 2 juillet 1979) pour la primovaccination (avant l'âge de 2 ans), et pour les rappels à 11 ans, 21 ans et tous les trois ans pour les voyageurs, jusqu'en 1984 (loi du 3 mai 1984).
Selon les experts, le vaccin peut aider à protéger les personnes s'il est administré avant l'exposition au virus, et réduire le risque d'infection ou de maladie grave s'il est administré rapidement après une exposition.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
Dans la plupart des cas, si vous avez déjà eu la varicelle une fois, vous ne l'aurez plus. C'est ce qu'on appelle l'immunité permanente. Toutefois, dans de rares cas, une personne peut l'attraper une deuxième fois, surtout si elle était très jeune lorsqu'elle l'a eue la première fois.
Risque attribuable au vaccin
Une papule indurée apparaît de 2 à 3 semaines après l'administration du vaccin et est suivie, après 6‑8 semaines, d'une pustule ou d'une ulcération superficielle qui guérit dans les 3 mois et laisse une cicatrice de 4 à 8 mm au point d'injection. Cicatrice chéloïde chez 2‑4 % des personnes.
Depuis le mois de mai, 18 000 personnes ont été atteintes par la maladie et les premiers décès hors du continent africain ont été constatés récemment. Au total 9 personnes (5 en Afrique et 4 dans le reste du monde) sont décédées de la variole du singe depuis le mois de mai.
Toutefois, dans les cas de varicelle, les lésions sont surtout concentrées sur le tronc, alors que les éruptions dues à la variole sont davantage présentes sur le visage, sur les bras et sur les jambes. Les symptômes de la variole sont beaucoup plus importants (par ex.
La maladie a été éradiquée au terme d'une opération de 10 ans menée par l'Organisation mondiale de la Santé et à laquelle ont participé des milliers d'agents de santé dans le monde pour administrer un demi-milliard de doses de vaccin antivariolique.
? Vaccination contre la variole du singe
Une vaccination avec un vaccin de 3e génération peut être proposée aux personnes identifiées comme contacts à risque, ainsi qu'aux professionnels de santé exposés au risque sans mesure de protection individuelle.
Le vaccin contre la variole est administré par scarification dans l'épiderme, généralement dans la zone deltoïde du bras non dominant, en employant la technique de ponction multiple à l'aide d'une aiguille bifurquée, emballée avec le vaccin et le diluant.
BCG : une prévention contre la tuberculose
Ce vaccin a pour but principal de protéger les jeunes enfants et les nourrissons des formes graves de tuberculose, en particulier la méningite, une infection des enveloppes du cerveau.