L'avocat de l'automobile intervient sur l'ensemble des problématiques liées aux vices cachés affectant un véhicule et toute question relative aux assurances.
Il convient donc dans un tout premier temps d'initier une action en référé, par le biais d'une assignation par avocat, aux fins d'obtenir une expertise judiciaire du bien et des vices décelés. Il faut donc agir vite, et avec un avocat expérimenté en vice caché immobilier.
Le tribunal compétent dépend du montant du litige. La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige. Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 €, c'est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire. Pour un litige supérieur à 10 000 €, c'est le tribunal judiciaire.
Vous devez envoyer au vendeur un courrier par lettre recommandée avec avis de réception. Vous devez y indiquer le type de remboursement et l'indemnisation souhaitée. Votre courrier doit être accompagné, notamment, des justificatifs suivants : bon de livraison, ticket de caisse, etc.
Démarches d'une plainte pour vice caché
Pour porter plainte : adressez-vous au tribunal judiciaire ou de proximité ; un expert judiciaire est nommé et donne sa décision définitive ; le verdict est rendu au bout de 6 mois en moyenne, mais cela peut prendre jusque 2 ans.
Comment prouver l'existence d'un vice caché ? Il appartient à l'acheteur de fournir des preuves tangibles du défaut caché de son véhicule. Pour ce faire, il est nécessaire de présenter des éléments probants tels que des attestations, des devis de réparations, une expertise.
Comme son nom l'indique, le vice caché est un défaut non apparent qui diminue l'usage du véhicule. Pour une voiture, le vice caché peut, par exemple, être un défaut de conception, une usure prématurée ou un défaut consécutif à un accident, volontairement caché par le vendeur.
C'est à l'acquéreur de prouver l'existence du vice caché. L'acheteur doit donc démontrer qu'il y a bien un vice caché, qui existait déjà au moment de l'achat.
Vous pouvez saisir le tribunal judiciaire ou vous défendre seul devant le tribunal judiciaire dans tous les cas où l'avocat n'est pas obligatoire. Votre procédure doit concerner un litige entre 2 particuliers ou entre un particulier et un professionnel (un commerçant ou un artisan par exemple).
Dès que vous achetez un produit, le vendeur vous le garantit contre ses défauts cachés. Il faut que le défaut soit caché, qu'il rende le produit impropre à son utilisation et que le défaut existe à la date d'acquisition. Cette garantie est valable 2 ans.
En tant que vendeur, vous pouvez demander une expertise du bien immobilier pour prouver que le défaut évoqué par l'acheteur n'est pas un vice caché. Vous pouvez également faire jouer la clause d'exonération de la garantie de vice caché si elle est au contrat.
Si le vendeur a la qualité de professionnel de l'immobilier ou de la construction, ou s'il est réputé ou s'est comporté comme tel, S'il est prouvé par l'acquéreur, dans les délais légaux, que les vices cachés étaient en réalité connus du vendeur ».
L'avocat n'est pas toujours obligatoire devant le tribunal en matière pénale. Dans certaines procédures, la loi l'impose.
L'introduction d'une requête devant le tribunal administratif est gratuite. En matière administrative, les dépens comprennent notamment les frais d'expertise et d'enquête. C'est la partie perdante qui doit payer ces frais, sauf exceptions.
La jurisprudence décide, pour les ventes de véhicules entre particuliers, que la rupture de la courroie de distribution peu de temps après la vente peut s'analyser en un vice caché.
Ils font valoir que le mauvais état du joint de culasse qui préexistait à la vente constitue un vice caché et rend le véhicule inutilisable.
Il faudra principalement prouver que la défaillance mérite l'annulation de la vente. Il est, par exemple, impératif que le problème soit antérieur à la vente. Le vice doit ensuite être assez grave pour rendre le véhicule impropre à l'usage.
L'action en nullité de la vente est de 5 ans à compter de sa découverte pour le dol ou l'erreur ou à compter du jour où la violence a cessé (article 1144 du C.ci.) ; Par ailleurs, l'acquéreur peut se rétracter sous 14 jours pour la vente à distance souscrite auprès d'une entreprise (article L121-18 à L121-21 C.
Ainsi, pour une affaire civile portée devant le tribunal d'instance (TI), il faut compter entre 800 et 1.200 € d'honoraires d'avocat, tandis que si l'affaire est jugée par le tribunal de grande instance (TGI), les honoraires de l'avocat sont généralement compris entre 2.000 et 3.000 €.
Devant le tribunal judiciaire, l'avocat est obligatoire. Toutefois les parties sont dispensées de prendre avocat dans certaines matières.
Le bâtonnier ne désigne un avocat que pour les procédures en cours. si la date de votre audience est fixée suffisamment loin et que vos revenus sont insuffisants pour payer un avocat, vous pouvez en demander un en déposant une demande d'aide juridictionnelle.
Dans une formule laconique, l'alinéa premier de l'article 1648 du Code civil dispose que « l'action résultant des vices rédhibitoires doit être intentée par l'acquéreur dans un délai de deux ans à compter de la découverte du vice ».
Vice caché : selon l'article 1644 du Code civil, l'acquéreur peut rendre la chose et se faire restituer le prix ou garder la chose et se faire rendre une partie du prix. La lésion : le vendeur peut agir en rescision pour lésion. Il est en droit de demander des dommages et intérêts ou l'annulation de la vente.
La date-butoir est fixée par l'acheteur et le vendeur et inscrite dans le contrat du compromis de vente. Elle doit impérativement prévoir un délai suffisant pour valider toutes les clauses suspensives. Généralement, la durée maximale de validité du compromis de vente est donc comprise entre 3 et 4 mois.