C'est une situation très pénible.
1. Bâtiment pénitentiaire, lieu où s'exécutait la peine des travaux forcés ; lieu de détention ou de déportation. 2. La peine de travaux forcés : Vingt ans de bagne.
Étymologie. ( XVII e siècle) De l'italien bagno (« bain ») qui désignait à l'origine le bagne de Livourne, toponyme transformé par antonomase (→ voir grève) ; le bagne de Livourne était construit sur d'anciens bains romains.
Les bagnards se qualifient entre eux de « durs », « ceux d'en bas », ou de « pieds-de-biche », « ceux d'en haut », pour distinguer ceux qui sont condamnés pour la première fois (les « durs ») des relégués qui sont récidivistes (« ceux d'en haut »).
Son propos était simple : au moment où la France sombrait dans un marasme économique, l'abrogation du bagne allégerait les dépenses de l'Etat. L'argument porta : le 17 juin 1938, dans le cadre de la loi sur le redressement financier, la transportation outre-mer fut enfin abolie.
Le bagne est une sorte de prison où les prisonniers, nommés les bagnards, sont obligés de travailler. Il est réservé, en principe, à des condamnés punis des plus graves crimes et délits.
Interdit d'accès, le bagne où fut envoyé Alfred Dreyfus, au large des côtes guyanaises, est aujourd'hui à l'abandon. On ne peut pas aller au Diable. L'île est interdite. D'abord parce qu'y accéder est dangereux, comme autrefois s'en évader.
« Mais quand je vis les cinq cordons s'avancer, se ruer vers moi avec des paroles d'une infernale cordialité ; quand j'entendis le tumultueux fracas de leurs chaînes, de leurs clameurs, de leurs pas, au pied du mur, il me sembla que cette nuée de démons escaladait ma misérable cellule ; je poussai un cri, je me jetai ...
1. Autrefois, homme condamné aux galères ou aux travaux forcés du bagne. 2. Homme réduit à une condition très pénible.
Le système de la chaîne a été utilisé entre 1665 et 1836 pour le transport des forçats depuis les prisons où ils étaient détenus jusqu'aux bagnes portuaires (Toulon, Brest, Rochefort ou Lorient).
Le bagne de Toulon fut un établissement pénitentiaire, aujourd'hui disparu, situé à Toulon (Var). Pouvant loger plus de 4 000 forçats, il fut le bagne le plus grand, et aussi le plus longtemps ouvert, de 1748 à 1873, cessant d'exister avec la création des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie.
Dès la Révolution française, des députés (comme les révolutionnaires Billaud-Varenne et Collot d'Herbois en juillet 1795 ou les 65 déportés de Fructidor en septembre 1797), des journalistes, des monarchistes et des prêtres sont déportés à Cayenne et à Iracoubo.
Le site des Archives National d'Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne.
baladin n.m. Autrefois, bouffon de comédie, farceur de place publique ; comédien ambulant.
Lupanar, mot lat. signifiant «maison de prostitution, lieu de débauche» (de lupa «louve» et au fig. «courtisane, prostituée»). Fréq.
Littéraire.
dur, résistant ; implacable, impitoyable.
1. Ancien nom des surveillants des forçats. 2. Surveillant brutal.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Les abolitionnistes se font entendre ; le poète Lamartine écrit l'ode « Contre la peine de mort ». C'est dans ce contexte que Hugo publie, en 1829, Le Dernier Jour d'un condamné et, en 1834, Claude Gueux, l'histoire d'un prisonnier condamné à mort pour avoir tué le gardien de la prison.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
Tout d'abord, nous verrons que l'écriture lui permet de lutter contre l'ennui. Ensuite, nous montrerons que le journal du condamné a pour but de lutter our l'abolition de la peine capitale. Nous démontrerons enfin qu'écrire lui permet de mieux se comprendre.
Davolja Varos se situe au sud est de la Serbie. C'est un spectacle époustouflant qui n'a pas encore dévoilé tous ses mystères… Les formations de cheminées rocheuses surmontées de cercles noirs interrogent encore les chercheurs.
Il existe en Guyane une petite île au large de Kourou appelée l'île du Diable. Ce bout de terre rocheuse de 14 hectares, recouverte de palmiers a servi de bagne pour les détenus politiques et de droit communs dès 1852, sous Napoléon III. Avant cela, l'île du Diable abritait une léproserie.
Reclus sur un îlot au large de la Guyane, il va devenir pendant plus de quatre ans le prisonnier tout à la fois le plus surveillé, le plus isolé et le plus célèbre du monde !
D'après la Convention (No. 29) sur le travail forcé, 1930 , le travail forcé ou obligatoire désigne: «tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré».