On exprime un besoin non assouvi plutôt que de décharger sa colère sur l'autre qui risque de la prendre comme une agression.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
La colère est un signal d'alarme qui traduit une insatisfaction. Son utilité première est de nous aider à nous faire respecter. Elle est souvent accompagnée de réactions physiques soudaines : augmentation du rythme cardiaque, tension musculaire. On est prêt à se défendre, à défendre les nôtres et notre territoire.
« Être rouge de colère », « avoir une peur bleue », « pleurer de joie », « trembler comme une feuille », « avoir la gorge serrée », « ne pas en croire ses yeux »…
Il se peut que vous avez appris à éviter l'expression de colère comme mécanisme de défense parce que vous avez vécu des expériences néfastes avec la colère. Difficultés sociales ou en lien avec la timidité. Montrer ce type d'émotions lorsque l'on présente certaines difficultés sociales n'est pas évident.
L'alexithymie est un trouble de la régulation émotionnelle, largement observée dans les maladies psychosomatiques. Elle se concrétise par de grandes difficultés à identifier et à décrire ses sentiments et ceux des autres.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Derrière la frustration, il y a quelque chose en vous qui voudrait pouvoir vivre. Il faut rechercher ce que c'est. Vivre la frustration est, j'ai envie de dire, nécessaire pour grandir, pour se réaliser. Elle ne peut que nous ramener à nos propres aspirations.
Une colère froide ou, fam., une colère rentrée, une fureur contenue qui se manifeste peu extérieurement. Une sainte colère, un accès de mécontentement fondé, justicier. Fam.
Pour exprimer sa colère de façon positive et constructive, il est préférable de mettre des mots sur ce que l'on ressent pour ne pas accumuler la frustration et les angoisses : "je ne suis pas d'accord", "je suis surpris", "je suis interpellé" ; prendre le temps de réfléchir, quitte à sortir de la pièce par exemple ou ...
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Les psychologues considèrent la colère comme une soupape qui cache d'autres émotions comme la peur, la tristesse, l'anxiété. On se sent mal, on est coincé, on n'a pas de solution à un problème, alors on éclate.
Il existe trois types de colère qui aident à façonner la manière dont nous réagissons dans une situation qui nous met en colère. Ceux-ci sont: agression passive, agression ouverte, et la colère Énergique. Si vous êtes en colère, la meilleure approche est assertif Anger.
Expression émotionnelle et besoins
La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
Chaque couleur a une signification : Jaune pour la joie. Bleu pour la tristesse. Rouge pour la colère.
Les philosophes ont pensé à ce lien depuis l'Antiquité. Pour eux, en particulier pour ceux qui s'inspirent de la pensée d'Aristote, la colère est une émotion dans laquelle l'être humain fait l'expérience de l'offense.
1. État affectif violent et passager, résultant du sentiment d'une agression, d'un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales : Se mettre en colère. 2. Manifestation de cet état, accès d'irritation : Piquer une colère.
le dégoût alerte sur un rejet, le viol, une aversion physique ou psychologique envers un objet (nourriture...) ou une personne perçus comme nuisibles, nocifs. Elle s'exprime par le retrait et l'éloignement. L'émotion est une réaction face à un événement, c'est un sens posé sur un événement.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
Pourquoi ? Parce que ce son strident arrive au cerveau par l'amygdale, structure cérébrale impliquée dans la perception des émotions, et notamment de la peur. Ainsi, « les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons mais aussi comme des déclencheurs d'une sensibilisation accrue […].
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.