Dans la majorité des cas, un lymphome hodgkinien se manifeste par une augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions.
Des cellules cancéreuses malignes peuvent migrer dans le sang depuis une tumeur et s'établir dans les ganglions lymphatiques. Elles se mettent alors à grandir et deviennent des métastases des ganglions lymphatiques, qu'on repère à la palpation.
Les symptômes sont principalement des adénopathies (inflammations des ganglions lymphatiques), un gonflement indolore des ganglions au cou, aux aisselles ou à l'aine, des signes respiratoires ou abdominaux par compression d'adénopathies profondes des sueurs nocturnes, de la fièvre ainsi qu'une perte de poids plus ...
Certaines maladies comme la mononucléose, ou la rhino-pharyngite, peuvent entraîner un gonflement des ganglions des deux côtés de l'axe jugulo-carotidien, car ce sont des maladies globales du nez et de la gorge.
Les ganglions : dans la majorité des cas, leur gonflement ne dure pas plus d'une semaine. S'ils persistent davantage ou s'ils s'accompagnent de douleur, il faut consulter. « Seul un médecin pourra faire la différence entre un ganglion gonflé, douloureux mais bénin, d'un ganglion tumoral », souligne le Dr Bensoussan.
C'est aussi l'un des cancers que l'on soigne le mieux. Il se développe selon 2 pics de fréquence : chez de jeunes adultes, entre 20 et 35 ans, ou après 70 ans.
Les symptômes d'un lymphome qui doivent pousser à consulter sont les suivants : un épuisement général, des transpirations nocturnes, une perte d'appétit ou de poids inexpliquée, des démangeaisons, un gonflement et/ou des douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
Des symptômes respiratoires : essoufflement, toux, douleurs dans la poitrine, crachats avec du sang. Des symptômes neurologiques : maux de tête, vertiges, troubles de la vision, faiblesse musculaire, picotements, engourdissements des bras, des mains ou des jambes.
Le cancer peut se propager n'importe où dans le corps. La plupart des cancers ont tendance à se propager plus souvent à un emplacement plutôt qu'à d'autres. Par exemple, le cancer du sein et le cancer de la prostate se propagent le plus souvent aux os.
Métastases : les signaux d'alerte
Métastases tumorales (au cerveau) : nausées, vomissements, vertiges, troubles de la concentration. Métastases pulmonaires (aux poumons) : toux persistante, essoufflement, gêne respiratoire. Métastases osseuses : douleurs.
Il faut absolument consulter un médecin sans tarder si : un ganglion reste gonflé ; le ganglion est dur au toucher ; l'adénopathie est généralisée.
Chaque ganglion atteint par le cancer ne mesure pas plus de 2 mm.
Les patients atteints du syndrome de fatigue chronique auraient leurs ganglions de la base, ou noyaux gris centraux, moins actifs, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale PLoS ONE. Ces ganglions correspondent à une zone du cerveau impliquée dans l'activité motrice et la motivation.
L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab. Le problème : près de la moitié des patients rechute après 3 à 5 ans.
Comment évoluent les lymphomes ? Aujourd'hui, en France, le taux de survie cinq ans après le diagnostic d'un lymphome varie de 50 à 90 % selon le type de lymphome et l'âge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans après un lymphome est d'environ 90 %.
Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
Quel est le lymphome le plus grave ? Parmi les lymphomes T, les formes extra-ganglionnaires comme le lymphome hépato-splénique ou le lymphome T/NK de type nasal sont les plus agressifs et résistants aux traitements.
Le stress peut diminuer le fonctionnement du système immunitaire, entraînant un gonflement des ganglions. En raison d'un système immunitaire réduit, le corps peut facilement devenir sensible aux inconforts physiques, tels que la fièvre, le rhume et les infections associées au gonflement des ganglions.
Un scanner du cou, du thorax et de l'abdomen sont généralement préconisés pour pour déterminer le nombre et la taille des ganglions lymphatiques touchés par la maladie ainsi que pour identifier les organes atteints par le lymphome.
Un ganglion lymphatique qui devient palpable et sensible sous la peau dans une zone localisée est souvent le symptôme d'une maladie bénigne (infections banales, mononucléose, rubéole...).