Autre solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits, la rupture conventionnelle. Elle consiste à négocier son départ avec l'entreprise. Cependant, mieux vaut être en bon terme avec son employeur, car celui-ci est en droit de refuser cet accord.
Si vous voulez avoir droit à l'allocation d'assurance chômage (ARE) et que vous démissionnez pour un projet de reconversion professionnelle, vous devez justifier d'une durée d'affiliation spécifique d'au moins 1 300 jours travaillés au cours des 60 mois qui précèdent la fin du contrat de travail.
En effet, depuis avril 2023, l'abandon de poste est assimilé à une démission, ce qui n'était pas systématiquement le cas avant. Rebondissement pour les abandons de poste. Il n'est désormais plus possible de toucher le chômage puisqu'ils sont assimilés à une démission, sauf exceptions.
La démission
Cela reste est de loin le moyen le plus simple pour le salarié de rompre son CDI. L'employeur ne peut pas s'opposer à une démission. Passé un certain délai de préavis, le salarié sera libéré de son contrat de travail.
Critère indispensable : commun accord des parties
L'employeur et le salarié doivent convenir en commun d'une rupture conventionnelle du contrat de travail. L'employeur ne peut pas imposer une rupture conventionnelle au salarié. De même, le salarié ne peut pas l'imposer à l'employeur.
C'est une décision unilatérale prise par le salarié et l'employeur est tenu de ne pas interférer dans ce choix. Si tu souhaites démissionner, tu peux en faire la demande oralement ou par écrit via une lettre de démission (ce qui est plutôt recommandé).
L'une des conditions nécessaires à l'ouverture d'un droit à l'Assurance chômage est celle d'avoir perdu involontairement son emploi. Sauf dans les cas de démission légitime , la démission volontaire du salarié n'ouvre donc pas de droit à une indemnisation au titre de l'Assurance chômage.
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
Quel est le mieux démissionner ou abandon de poste ? Avec une démission, le salarié est définitivement privé de l'allocation chômage. Avec l'abandon de poste, il y a une présomption légale de démission mais il existe des cas où le salarié peut quand même toucher le chômage.
L'unique moyen de manifester cette volonté claire et non équivoque de démissionner de son CDI est d'avertir l'employeur. La loi n'impose aucun formalisme pour notifier sa démission auprès de son employeur.
Comment quitter un CDI le plus rapidement possible ? La situation la plus rapide est la démission pure et simple en adressant à l'employeur une lettre de démission.
Puis-je démissionner du jour au lendemain ? Pour démissionner de votre emploi, vous devez en informer votre employeur par écrit, en utilisant une lettre de démission. Il est conseillé de rédiger cette lettre avec précaution, en exposant les raisons de votre démission de manière claire et professionnelle.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
Abandon de poste : le délai de présomption de démission ne peut être inférieur à 15 jours. Le salarié qui abandonne son poste, sans l'avoir repris après mise en demeure de son employeur est présumé avoir démissionné. Le délai dans lequel le salarié doit reprendre son poste ne peut être inférieur à 15 jours.
Première conséquence de l'absence, la rémunération est suspendue car « pas de travail, pas de salaire ». D'autre part, il s'agit d'une faute qui peut être sanctionnée par un licenciement.
Exprimez votre gratitude et votre appréciation
Quelle que soit votre expérience, bonne ou mauvaise, avec votre futur ex-employeur, elle vous aura appris quelque chose. Prenez le temps d'exprimer votre gratitude pour l'opportunité de progresser dans votre emploi actuel ou d'acquérir de nouvelles compétences.
Tout d'abord, tout licenciement pour motif personnel entraîne une perte involontaire d'emploi. Tous les salariés licenciés, peu importe le motif de leur licenciement, ont donc le droit de percevoir le chômage par le biais de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE).
La rupture conventionnelle est une alternative intéressante à l'employeur et au salarié de mettre fin à un CDI à l'amiable ; En cas d'abandon de poste, le salarié ne perçoit pas de salaire.
Abandon de poste - Licenciement pour faute grave
Toutefois, la faute grave devra être justifiée par l'une des situations suivantes : L'absence du salarié entraîne une désorganisation de l'entreprise, L'employeur avait mis en garde le salarié contre un départ prématuré.
Votre démission peut être légitime si vous n'avez pas épuisé tous vos droits à l'ARE lors d'une précédente inscription comme demandeur d'emploi. Vous pouvez bénéficier d'un reliquat de droits. Le reliquat de droits consiste à une reprise de vos droits même en cas de démission, sous conditions.
Si vous êtes en incapacité de préserver votre emploi initial, le médecin du travail peut vous déclarer inapte, partiellement ou totalement. Dans le cas d'une reprise partielle ou totale, le médecin peut vous déclarer en capacité d'exercer d'autres fonctions dans l'entreprise.