Le délai maximal s'élève à 24 heures, plus tard ce n'est plus possible. En effet, lorsqu'une personne est victime d'une mort cérébrale, il est possible de maintenir ses fonctions vitales pendant une durée maximale de 24 heures.
Pronostic de la mort cérébrale
Aucune personne répondant aux critères de mort cérébrale ne se rétablit. Ainsi, une fois la mort cérébrale confirmée, la personne peut être considérée comme décédée. Après confirmation d'une mort cérébrale, tous les moyens de réanimation sont arrêtés.
Qu'est-ce que la mort cérébrale ? On parle de mort cérébrale lorsque le cerveau d'une personne a complètement cessé de fonctionner, mais que l'organisme est maintenu en vie par des appareils de respiration et des médicaments.
La mort clinique
A la différence de la mort cérébrale, elle est constatée sans examens médicaux mais en auscultant le corps pour vérifier notamment l'absence de pouls, de mouvements respiratoires. A ce stade, le patient peut dans certains cas encore être réanimé.
Ainsi le cœur et les poumons continuent de vivre quelques jours ! Et cela est possible car le cœur est un muscle qui fonctionne avec sa « propre » pile… Tant que le sang sera suffisamment oxygéné, le cœur continuera de battre.
Selon certaines croyances spirituelles, l'âme peut quitter le corps pendant la méditation, en état de transe ou lors des EMI (Expérience de Mort Imminente). Certaines cultures ou croyances spirituelles soutiennent que l'âme peut quitter le corps pendant le sommeil, lors de rêves lucides ou de voyages astraux.
Le niveau de conscience est diminué. La respiration change (devient plus lente ou plus rapide, avec des pauses pouvant aller jusqu'à 30 secondes). Comme le patient ne peut plus déloger de sécrétions de ses voies respiratoires, des râlements peuvent se faire entendre. Le patient devient incontinent et élimine peu.
On parle de "mort cérébrale" quand un malade est en stade de coma dépassé et que son cerveau ne fonctionne plus. Comme c'est le cerveau (le système nerveux) qui contrôle toutes les fonctions vitales, le patient n'est plus capable de respirer tout seul.
Pour les chercheurs, cela montre que le cerveau est capable d'une activité coordonnée, même quand le corps n'est plus en vie et que le sang ne circule plus. Les scientifiques avancent même que notre cerveau pourrait être programmé pour nous guider au moment de la mort.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
Comment le cerveau se « reconstruit-il » ? Grâce à son étonnante capacité à se réorganiser spontanément après une lésion : la « plasticité » cérébrale. Du fait de la lésion, des circuits entre neurones sont interrompus, mais d'autres sont suractivés ; on parle de levée d'inhibition.
La respiration cesse. Quelques secondes plus tard, le cerveau s'éteint. Pratiquement tout le monde meurt ainsi. Mais il arrive que le cerveau meure en premier.
Alors que le cerveau n'est plus irrigué, condamnant les cellules cérébrales à la mort, certaines d'entre elles sont capables de survivre. L'infarctus est une course contre la montre. Soudainement, le cerveau n'est plus alimenté en sang, et donc en oxygène.
Le coma est un trouble de l'état de vigilance dans lequel la personne n'émet plus aucune réponse aux stimuli extérieurs. Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus.
Le certificat de décès est communiqué à l'Etat-Civil pour l'inscription sur le registre des décès. Aux banques, opérateurs téléphoniques, mutuelles,on n'envoie qu' un exemplaire de l'acte de décès.
Le cœur a la particularité d'être un système autonome, commandé par une activité mécanique et électrique qui lui est propre. «Un patient peut être en mort cérébrale mais avoir le cœur qui bat toujours», décrit le Dr Olivier Müller, cardiologue au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
ÉTAPES DU DEUIL
Lors du deuil, vous éprouverez plusieurs sentiments : choc, négation, colère, culpabilité, tristesse et acceptation. Souvent, vous passerez d'un sentiment à l'autre.
Pas une crise cardiaque
Lors d'une mort subite d'origine cardiaque, le cœur cesse de battre. La MSOC survient habituellement sans préavis, mais les symptômes avertisseurs suivants se produisent dans certains cas : fatigue ou manque d'énergie inattendu. évanouissement.
Les personnes mourantes et les membres de leur famille peuvent souvent parvenir à un profond sentiment de paix avec l'aide de la famille, des amis et parfois du clergé. Le processus de deuil passe souvent par cinq stades émotionnels : le déni, la colère, le marchandage avec la mort, la dépression et l'acceptation.
Les patients dans un état végétatif ne montrent aucun signe de conscience d'eux-mêmes ou de leur environnement et ne peuvent pas interagir avec les autres. Les réponses intentionnelles aux stimuli externes sont absentes, ainsi que la compréhension et l'expression du langage.
État de mort cérébrale caractérisé par l'arrêt définitif de toutes les fonctions du cerveau et du tronc cérébral, avec persistance de l'activité cardiaque.
Le symbolisme du quarantième jour
Le quarantième jour est perçu comme un temps de transition, où l'âme du défunt achève son voyage vers l'éternité. Il est également considéré comme un moment propice pour la prière et l'offrande de messes en l'honneur du défunt.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Les opiacés sont les médicaments de choix de la dyspnée en fin de vie. De faibles doses de morphine 2 à 10 mg par voie sublinguale ou 2 à 4 mg en sous-cutané toutes les 2 heures selon les besoins a réduit la dyspnée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opiacés.