Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
Il existe trois formes de deuils compliqués : Le deuil différé, le deuil dans lequel le refus initial de la perte va être beaucoup trop long. Le deuil inhibé qui est caractérisé par l'absence d'expression des émotions.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Lourdeur du corps, douleurs articulaires et musculaires. Sentiment d'oppression au niveau de la poitrine et des voies respiratoires. Palpitations et hypertension artérielle, vertiges. Perte d'appétit, perturbations du cycle digestif, nausées, diarrhées.
La durée d'un deuil est très variable, suivant la souffrance de la personne. Elle peut s'étendre de plusieurs semaines à plusieurs mois ou même plusieurs années. Néanmoins quand le deuil fait suite à la perte d'un proche, la première année est souvent décisive afin de revisiter toutes les grandes dates anniversaire.
On l'oublie souvent : le deuil met aussi le corps à rude épreuve. A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
Prendre soin de soi, de son corps, savoir se donner les moments de repos nécessaires, et le temps qu'il faut, fût-ce des mois, constitue la première manière de traverser le deuil. Cette fatigue physique s'associe à une fatigue psychomotrice.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
Traumatisme, culpabilité, maladie : le deuil pathologique
La personne endeuillée peut alors souffrir de dépression, de troubles anxieux, voire de délires ou d'hallucinations. Mais elle peut aussi contracter des ulcères, des difficultés cardiaques ou des cancers.
Lorsque l'un des yeux du Mort ne se ferme pas, par exemple, en dépit des stratégies palliatives utilisées (coton humide sur la paupière, colle …), la croyance dit que le Mort attend la visite de quelqu'un et tant que cette personne ne sera pas venue se recueillir auprès d'elle, l'œil ne se refermera pas.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
Ces complications sont de quatre types : des difficultés personnelles, des difficultés relationnelles avec autrui, une relation inadaptée avec la personne disparue et une identité cristallisée sur le statut de « personne en deuil ».
Le mystère des expériences de mort imminente
La plus récurrente est la sensation de bien-être et de paix (présente dans 80 % des récits d'EMI), devant la perception d'une lumière brillante (69 %), la rencontre avec des défunts ou des êtres mystiques (64 %) et le sentiment de décorporation (53 %).
Tranxène, Lysanxia, Lexomil, Xanax, Valium… sont recommandés pour calmer les troubles de l'angoisse ou de l'anxiété.
Vous connaissez son dernier domicile
Vous pouvez vous adresser à la mairie de la commune du dernier domicile. Si la personne est décédée, une copie d'acte de décès peut vous être remise. Vous n'avez pas de justificatif à apporter.
Il est possible de parler au défunt autrement que dans le souvenir et le chagrin. La mort n'a pas le pouvoir d'interrompre le dialogue. Elle peut seulement le forcer à muter, à trouver d'autres voix, à emprunter d'autres voies. Passée la stupeur et la sidération, le dialogue renaît car il doit renaître.
Si dans la tradition catholique la veillée funèbre permettait d'accompagner l'âme du défunt jusqu'à Dieu, c'est aujourd'hui, avant tout, un moment de rassemblement – auprès du mort et entre vivants. On vient communier avec l'être aimé, là où le temps semble s'arrêter.
Comptez sur des personnes moins affecté par la douleur. Évitez absolument de vous repliez sur vous-même ; continuer à sortir, à voir votre famille, vos proches, vos amis. Restez seul chez vous ne fera que vous rappelez la mort de votre conjoint (surtout si vous habitez toujours le même logement).
Mettre sa culpabilité en lumière fait fondre l'intensité de cette émotion. Et si en elle-même, elle considère qu'il y a vraiment eu “faute” de sa part, la personne en deuil peut entreprendre naturellement une “réparation” en adoptant un comportement plus attentif à l'autre, plus impliqué.
Inspirez profondément environ 5 secondes et relâchez doucement votre respiration pendant la même durée. Recommencez autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce que vous ayez retrouvé votre calme. En vous concentrant sur votre respiration, vous videz votre esprit et vous évacuez votre tristesse, sans pleurer.