L'éthique ne se résume pas à la conformité à un ensemble de normes : elle comprend un ensemble de valeurs et fait donc référence à la culture organisationnelle. En revanche, le code de déontologie fait plutôt référence à la culture d'une profession.
Les quatre principes de l'éthique sont l'autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice. Ils offrent un cadre méthodologique qui permet de structurer la discussion du staff.
Parmi les valeurs éthiques citées le plus souvent, nous retrouvons l'intégrité, mais aussi le désintéressement, l'ouverture d'esprit, le respect, l'honnêteté, le courage ou encore le sens de la justice. Ces valeurs motivent et orientent les actions des personnes concernées.
Une dimension cognitive, où sont en jeu un savoir, des opinions, des croyances, des certitudes. Une dimension existentielle, où entrent en jeu des désirs, des besoins, des intérêts, des attentes, des souffrances. Une dimension expérientielle, où est mise à contribution une sagesse pratique tirée de l'expérience.
-L'obligation d'assurer le service.
- le devoir de réserve ; - le respect des institutions ; - la participation aux affaires publiques ; - l'amour de la patrie.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Le terme « déontologie » désigne le respect des bonnes pratiques propres à chaque métier ou profession. Sa racine « deon » signifie en effet « ce qu'il convient de faire ». Au cours de l'histoire ou plus récemment, de nombreuses professions se sont dotées de chartes de déontologie.
les principes de base de la déontologie (intégrité, diligence, objectivité, compétences professionnelles, confidentialité et comportement professionnel);
La déontologie se pose à la charnière du professionnel et du moral. Elle formalise les règles devant présider à la réalisation de certaines tâches en fonction de principes éthiques tout en tenant compte des exigences sociales et morales du lieu et du moment.
À la limite, une déontologie n'invente rien, ne crée pas de nouvelles normes, mais se contente d'interdire ou de valider certaines régularités déjà à l'œuvre dans les pratiques professionnelles. Dans toutes professions, il y a des choses à faire et à ne pas faire.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
Une personne non éthique est une personne qui agit contrairement aux principes de la cartel – ou de l'environnement – dans lequel elle est insérée. De la même manière, son attitude qui va à l'encontre du code morale en question est également considérée comme contraire à l'éthique.
Par conséquent, une situation éthique correspond à toute situation susceptible de com- promettre le respect, en tout ou en partie, d'au moins une valeur ou un principe devant présider le vivre-en- semble [5]. Une situation éthique pose un problème éthique.
L'éthique professionnelle
En éthique professionnelle, la réflexion porte sur les valeurs qui motivent les conduites des professionnels et qui sont actualisées dans les codes de déontologie. Les valeurs des ingénieurs définissent un idéal général de pratique.
Agir de façon éthique pour un professionnel c'est « réfléchir aux effets possibles de sa décision » et donc « être capable d'identifier les risques et conséquences potentiels pour lui-même et pour les autres des différentes options qui s'offrent à lui » (Bégin, 2011).
L'éthique est dans le soin, c'est son essence même, et aucune loi ne sait dire comment prendre soin. Il s'agit d'une affaire singulière, un face-à-face de consciences, unique à chaque fois. L'éthique est, en principes, en intention et en action, une et indivisible.
2) L'éthique (du grec “the ethe” les mœurs) est un ensemble de principes de bonne conduite. L'éthique se définit aussi par « théorie ou système de valeurs morales ». 3) La déontologie (du grec “deon” ce qui convient, ce qui est convenable) est le code de conduite, de règles morales d'une profession.
Le respect des normes éthiques et déontologiques donne ainsi une certaine conscience à la science. L'acte d'expérimentation sur un être humain ou sur un animal sera d'autant plus acceptable qu'il sera soumis à un ensemble de règles qui garantissent le respect de l'intégrité physique, qui limite la souffrance…
Ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l'exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients et le public.
L'institution de l'Ordre des médecins, confirmée par l'ordonnance du 26 septembre 1945, a conduit à la rédaction du premier code de déontologie médicale, publié le 28 juin 1947. Celui-ci n'a que peu innové, reprenant des principes traditionnels régissant la pratique médicale.
Elle rassure donc le public en le protégeant, mais aussi en lui fournissant des repères quant aux attentes qu'il peut avoir à l'égard des professionnels en matière, notamment, d'intégrité, de probité, d'équité ou de confidentialité, toutes prescrites dans le code de déontologie. »
La déontologie, écrit par exemple le petit Larousse est « l'ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l'exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public ».
L'objet de la déontologie, au sens de « déontologie professionnelle », n'est donc pas de fonder philosophiquement la notion d'obligation, ni de comprendre en quoi un devoir est un devoir, mais d'inventorier très concrètement les obligations qui incombent à un professionnel dans l'exercice de sa tâche.
Le terme déontologie professionnelle fait référence à l'ensemble de principes et règles éthiques (Code de déontologie) qui gèrent et guident une activité professionnelle. Ces normes, sont celles qui déterminent les devoirs minimums exigibles par les professionnels dans l'accomplissement de leur activité.