L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie au discours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence. Syntaxiquement, elle permet de créer un effet de symétrie.
L'anaphore attire l'attention sur un élément crucial de votre discours. Le groupe de mots répété est l'objet principal de votre présentation, c'est le message que votre auditoire doit retenir. Si on regarde l'exemple de Carglass, répéter le nom de la marque permet de l'ancrer dans le cerveau des spectateurs.
Surtout utilisée en poésie, l'anaphore, aussi appelée anaphore rhétorique, est un procédé de reprise qui vise à produire un effet de symétrie, d'insistance ou de renforcement.
Une anaphore est une figure de style par laquelle on répète un même mot ou un même groupe de mots en tête de phrases, de vers, de paragraphes qui se suivent. L'anaphore est une figure de style qui donne une impression d'insistance, de symétrie et renforce un propos. Ce procédé est particulièrement populaire en poésie.
Une anaphore est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots à la même place : en début de phrase, de vers, de paragraphe. Souvent utilisée en poésie, cette figure de style produit des effets différents selon le sujet du texte.
Portée par l'anaphore de « J'accuse », la construction de la conclusion en paragraphes courts dégage une impression de dynamisme destiné à suggérer au lecteur l'importance du crime (mise en valeur du terme « accuser »), l'urgence de sa dénonciation et la détermination de l'auteur.
On est loin de la définition de l'anaphore comme « figure de style qui consiste à attaquer chaque phrase par le même mot ou le même syntagme ». La répétition apparaît comme un phénomène qui se déploie bien au-delà du syntagme, bien au-delà de l'anaphore.
🧐 Trouver cette figure de style dans un texte ou un discours n'est pas très difficile. Il suffit de trouver la répétition en début de phrase. ⚠️ Ne pas confondre l'anaphore avec l'épiphore.
Une anaphore est un mot ou un groupe de mots utilisé pour remplacer un mot ou un groupe de mots qu'on appelle référent. Par exemple, dans la phrase Maman m'a dit qu'elle prendrait des photos, le mot elle est une anaphore et son référent est maman.
L'anaphore est la répétition ou la reprise d'un même mot ou d'un même syntagme (plusieurs mots) en début de phrases, de propositions, de paragraphes, de groupes de mots, de strophes ou de vers qui se suivent.
On tend aujourd'hui à donner à anaphore un sens plus strict en l'opposant à cataphore : on parle de relation d'anaphore quand le terme qui reprend suit le terme repris, et de cataphore si le terme qui reprend précède le terme repris.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
Graham Ranger (2002), à qui l'appellation est empruntée, donne cette définition : « par anaphore lexicale, nous entendons [un] terme qui, d'une part, fait référence à un antécédent, mais qui, d'autre part, introduit une qualification supplémentaire par le biais d'un élément lexical ».
La répétition peut augmenter la crédibilité perçue d'une information, comparativement à une nouvelle information. On a tendance à renforcer (irrationnellement) notre croyance envers une information si celle-ci nous parvient de manière répétée.
La répétition. Le même mot, ou la même expression, est repris plusieurs fois sans modification. La répétition peut être considérée comme une faute de style, mais elle peut aussi véhiculer et mettre en valeur une idée. Elle crée un rythme, et renforce l'idée, la sensation, l'émotion.
Exemples d'anaphores en poésie
L'anaphore est une figure de style de la répétition, qui permet d'amener de la musicalité et de la symétrie dans un texte. Cela ne vous surprendra donc pas trop si je vous dis qu'elle est beaucoup utilisée en poésie.
– Une reprise anaphorique est un mot ou un groupe de mots qui reprend un élément qui est déjà apparu dans le texte. Exemple : Ma sœur s'appelle Inès, elle est très gentille. è Ici le groupe nominal « ma sœur » est repris par le pronom personnel « elle ».
Fort logiquement l'épanadiplose, du grec epi (sur), ana (de nouveau) et diploos (double), est la figure inverse de l'anadiplose. Elle reprend à la fin d'une proposition, le même mot que celui situé au début d'une proposition précédente.
C'est identifier ce qu'un mot ou un groupe de mots remplace. On appelle mots de substitution les mots utilisés pour en remplacer un autre qu'on appelle référent. Le lien entre le mot de substitution et le mot qu'il remplace s'appelle une référence.
L'anaphore
On répète le même mot ou la même expression en tête de vers, de phrase ou de paragraphe. Cela met l'accent sur une idée, pour convaincre ou rythmer l'énoncer. L'anaphore est une figure de style que l'on retrouve fréquemment dans les discours, notamment dans les discours politiques.
En fait, la répétition peut être considérée comme une faute de style, mais elle peut également véhiculer et mettre en valeur une idée. Elle crée un rythme, et renforce l'idée, l'émotion, la sensation.
L'énumération, très similaire à l'accumulation, est une figure de style d'amplification qui consiste à lister plusieurs mots, expressions ou groupes de mots les uns à la suite des autres dans un but stylistique.
Zola affirme qu'il se bat "au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur". Il s'insurge donc contre l'injustice, qui a toujours existé, et qui doit cesser. Il parle de "droit au bonheur". C'est un idéal démocratique, toute personne mérite l'égalité face à la justice.
« J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.