La phrase interrogative a essentiellement pour but de poser une question, de demander une information. , selon la place de l'interrogation dans le discours. , d'après la portée de l'interrogation dans l'énoncé.
la phrase interrogative qui exprime une demande d'information ; Quel temps fait-il ? la phrase injonctive qui exprime un ordre, une défense ou un conseil. Ne sors pas sans ton parapluie. la phrase exclamative qui exprime un sentiment vif (joie, tristesse, surprise…).
Le point d'interrogation est le signe de ponctuation permettant d'identifier la phrase interrogative. Comme à l'oral le point d'interrogation ne peut être visible, l'émetteur doit adopter un ton ascendant pour signaler l'interrogation.
Ils servent à introduire une question. Leur nature grammaticale varie : pronoms(qui, que, quoi, lequel, laquelle...), déterminants (quel, quels, quelles, quelles) ou adverbes (comment, pourquoi, où, quand...).
Il peut s'agir : • d'une interrogation totale, partielle ou alternative (sémantique de l'interrogation) ; • d'autres valeurs de l'interrogation directe : la valeur d'ordre, la question rhétorique, la valeur déclarative (pragmatique de l'interrogation).
Elles contribuent donc à donner une tonalité plus polémique au texte. La modalité interrogative exprime une demande, la modalité exclamative traduit un sentiment : elles sont donc d'ordinaire plutôt réservées au discours direct, à des situations de dialogue.
À l'oral, c'est seulement le ton montant de la voix qui marque l'interrogation. À l'écrit, il ne faut pas oublier le point d'interrogation ( ? ) et les guillemets (« ... ») ou un tiret (−).
Elle permet en outre d'intégrer un questionnement dans une phrase déclarative. Dans le cadre d'une interrogation indirecte, la question est intégrée dans une phrase à l'aide d'une proposition subordonnée interrogative qui complète le verbe de la principale.
INTERROGATION DIRECTE OU « TYPE INTERROGATIF »
On distingue deux sortes de phrases de type interrogatif : la phrase avec interroga- tion totale et celle avec interrogation partielle. Elles se terminent toujours par un point d'interrogation.
À la forme interrogative, on place le sujet après le verbe ou après l'auxiliaire dans les temps composés. On lie le pronom sujet au verbe par un trait d'union. Attention : Coupes-tu? as-tu coupé? auras-tu coupé?
Il arrive que l'interrogation soit employée par effet de style : elle marque une demande insistante ou une affirmation énergique, ou bien elle souligne un trait pittoresque, un sentiment, une émotion. La phrase exclamative traduit un sentiment vif, une émotion.
Le point d'interrogation marque habituellement la fin de la phrase et tient donc lieu de ponctuation de fin de phrase; c'est pourquoi on ne le fait pas suivre d'un point. Le mot qui suit, qui commence l'autre phrase, prend alors la majuscule. Je l'attendais depuis des heures. Quand arriverait-il?
La portée de l'interrogation est partielle : on attend un apport d'information sur l'identité ou la nature des « vers » (« quels » porte sur une caractéristique du sujet « ces vers »).
La phrase exclamative permet d'exprimer une émotion telle que la joie, l'enthousiasme, l'énervement ou la colère. Elle peut aussi exprimer un jugement, comme l'admiration ou la déception. C'est un marqueur de l'intonation que l'on prend à l'oral.
L'analyse de la phrase implique de considérer la phrase comme un tout qu'on peut décortiquer en parties. Chaque phrase est formée de constituants et de divers groupes de mots ayant une fonction syntaxique propre. Chacun de ces groupes est formé d'autres groupes ou de mots qui appartiennent à une classe.
« Être rouge de colère », « avoir une peur bleue », « pleurer de joie », « trembler comme une feuille », « avoir la gorge serrée », « ne pas en croire ses yeux »… Les expressions ne manquent pas pour exprimer toutes les émotions que l'on peut ressentir.
Dans les phrases interrogatives, le sujet se met après le verbe.
Lorsqu'il s'agit d'une interrogation indirecte, on supprime le point d'interrogation et on utilise un point à la place de celui-ci. Le point d'interrogation ne reste que si la question indirecte est comprise dans une question directe.
. Elle suit un verbe tel que dire, demander, s'informer, ou un verbe exprimant l'ignorance, et est introduite par un mot interrogatif. Elle ne se termine jamais par un point d'interrogation.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité.
Elle ne s'exprime que par l'inversion sujet-verbe (Est-ce que tu viens ? Viens-tu ?) ou seulement par l'intonation (Tu viens ?). L'interrogation n'est pas toujours un phénomène syntaxique.
Quand la phrase interrogative est construite avec les mots interrogatifs « qu'est-ce que », « que » « quoi », on utilise « ce que » et quand il y a « qu'est-ce qui », on utilise « ce qui » au discours indirect. Paul te demande : « Qu'est-ce que tu vas faire ce matin ? »
La thèse : C'est le point de vue de l'auteur sur le sujet, son opinion. Le raisonnement : C'est l'enchaînement logique des idées.