D'après son enquête publiée dans le Journal of Family Psychology, l'aîné a une position privilégiée au sein de la famille. Elle a établi ce constat après avoir étudié de près plus de 380 familles sur une période de trois ans. Le premier enfant de la famille bénéficie de toute l'attention des parents au début.
Plus de la moitié des parents sondés ont révélé que leur préférence allait vers leur plus jeune enfant, 61% d'entre eux déclarant qu'ils trouvaient leurs autres enfants plus difficiles ou plus exigeants. Seuls 26% des parents ont déclaré que leur aîné était leur enfant préféré.
"Un parent va avoir tendance à préférer un enfant qui présente des traits identiques qu'ils soient physiques, ou psychiques" explique la psychologue. Ce dernier lui renvoie un miroir valorisant, teinté de narcissisme. L'enfant est une représentation en miniature du parent, en quelque sorte.
Même au sein d'une famille le favoritisme existe et c'est la science qui le dit. Selon une étude menée par Katherine Conger, une sociologue et professeure à l'Université de Californie, tous les parents auraient un enfant " préféré ".
Le favoritisme peut être lié aux règles ou aux privilèges d'un enfant par rapport aux autres. Par exemple, un enfant pourrait avoir le droit à plus de temps d'écran qu'un autre. Dans certains cas, la plainte de l'enfant se rapporte davantage à l'âge où ils avaient droit de faire certains comportements.
Par ailleurs, les mères apportent à leurs fils la sensibilité, le sens de l'écoute et du dialogue, des valeurs féminines de plus en plus appréciées par notre société contemporaine. Elles leur apprennent également à exprimer leurs émotions, ce que font rarement les pères.
D'après son enquête publiée dans le Journal of Family Psychology, l'aîné a une position privilégiée au sein de la famille. Elle a établi ce constat après avoir étudié de près plus de 380 familles sur une période de trois ans. Le premier enfant de la famille bénéficie de toute l'attention des parents au début.
À partir de 3 ou 4 ans, un enfant peut vivre une passion exclusive vis-à-vis de son parent du sexe opposé. Il s'agit d'une étape normale du développement des enfants appelée le complexe d'Œdipe. Cette passion pour le parent de l'autre sexe amène d'ailleurs souvent le tout-petit à exclure l'autre parent.
Cette impression peut aussi être causée par des conflits répétitifs ou une communication difficile. Il est aussi possible qu'elle soit provoquée par une rivalité au niveau de la fratrie. Certains enfants sont plus sensibles aux inégalités.
La réponse du Dr Marie Lion-Julin * « Il semble qu'il y ait quelque chose de très narcissique chez votre mère. Qu'elle aime uniquement quand ça la valorise. Or, pour une raison qui vous échappe, sa première fille l'a valorisée, et vous un peu moins.
Bébé préfère papa : pourquoi ? « Vers 2 ans, lors de la période dite œdipienne, bébé ressent le besoin d'une relation exclusive, qu'il tisse alors avec sa mère ou avec son père. C'est également l'âge où il aime pouvoir décider de son environnement.
Les études montrent que les causes sont généralement graves, que ce soient de la violence, de la négligence ou des problèmes de toxicomanie. Même si les membres de la famille ne sont pas d'accord sur ce qui s'est passé ou sur l'état de la relation, au moins une personne perçoit la relation comme négative.
Une petite fille a besoin de voir ses parents qui s'aiment et se désirent, indispensable pour qu'elle puisse à son tour devenir aimée et aimante. Grâce à son père qui lui aura montré la voie, elle souhaitera, elle aussi vivre une relation remplie d'amour et de désir, à l'instar de celle vécue par ses parents.
Peut-être sourit-il plus spontanément aux autres car les bébés de cet âge sont interpellés par tout ce qui est inhabituel ou moins courant, alors comme il voit moins souvent son papa ou les autres personnes, il sourit plus, mais avec toi, il se sent bien, il faut que tu sois rassurée sur ce point...
Là encore, il s'agit d'une étape normale du développement. Cette "passion" peut aller jusqu'à l'exclusion du second parent. Concrètement, le petit garçon met à l'écart son papa car il est amoureux de sa maman et donc le papa devient un "rival" et réciproquement pour les filles.
Un enfant préfère sa maman parce qu'il a vécu dans son ventre pendant quarante semaines ou plus. Pendant qu'il se développe, c'est elle qui lui donne des nutriments, de l'oxygène et qui le protège.
Au quotidien, pour des gestes insignifiants, lorsqu'un chagrin survient ou une désillusion plus grande, votre enfant peut avoir le réflexe de se tourner en priorité vers un parent. Cette préférence peut être continue ou intermittente.
Madame, soyez et votre fils patients n'oubliez pas que la petite fille n'a que 2 ans et comme nous savons tous à cet age l'enfant se comporte spontanément, si elle vous fait des bisous et des câlins chez vous c'est parcequ'elle veut être en sécurité c'est la façon des enfants pour rejeter le sentiment de peur quand ils ...
Il s'agit du père souvent absent car il fait passer son travail, son passe-temps ou ses amis avant tout le reste. Ce genre de père se repose beaucoup sur la mère en ce qui concerne l'éducation et les soins apportés à l'enfant. Même s'il est présent physiquement, il ne s'implique que très peu dans son rôle de père.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Cet état de dépendance à l'égard de l'autre est symptomatique d'un manque de confiance en soi : « Celui qui a été suffisamment soutenu et valorisé par ses parents n'aura pas besoin des autres pour se construire, affirme Maud Lehanne.