Les causes possibles sont le stress, la contrainte, les médicaments, la fièvre, la grossesse ou les traumatismes... Il en résulte que le lendemain on est fatigué pendant toute la journée. Dans certains cas, les cauchemars peuvent même mener à l'insomnie chronique.
Les cauchemars des adultes, comme ceux des enfants, peuvent avoir plusieurs causes : des médicaments, la génétique, des maladies neurologiques, des événements traumatisants, des blessures inconscientes, ou un sentiment d'identité menacée, voire de mise en danger réelle.
Et cela ne doit surtout pas vous inquiéter. Avoir des rêves perturbés est un phénomène tout à fait normal. Voire thérapeutique, car, selon les chercheurs, il permettrait de digérer nos émotions négatives.
Selon certains experts, les cauchemars sont le reflet amplifié de situations vécues ou d'émotions ressenties qui ont une connotation négative. Ainsi, une personne ayant vécu un traumatisme, comme une agression sexuelle peut revivre ce moment maintes et maintes fois à travers ses rêves.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
La technique consiste à prendre le contrôle de son rêve au moment même où celui-ci a lieu. “Entre 2 et 5% de la population le font spontanément, mais on peut apprendre à le faire” explique Joseph De Koninck, Spécialiste des rêves à l'Université d'Ottawa (Canada).
Mettre de la musique pour se rendormir rapidement ?
Après un cauchemar, l'objectif est de s'endormir vite afin de ne pas subir la fatigue le lendemain matin. Pour cela, utilisez la musique douce pour vous transporter dans une autre atmosphère, loin de votre mauvais rêve.
Les conséquences de cauchemars
Les cauchemars chroniques peuvent par contre causer des troubles du sommeil récurrents et ainsi affecter la qualité du sommeil. Le sommeil n'est plus récupérateur et la qualité de vie est perturbée (fatigue, irritabilité, inattention, anxiété).
"Il est possible que les cauchemars servent à simuler des menaces afin de nous aider à nous y préparer", analyse-t-il. Autre explication avancée : ces mauvais rêves nous aideraient aussi à mieux assimiler nos émotions.
Quelle différence entre le rêve et le cauchemar ? Scientifiquement aucune ! Ils correspondent tous deux à des moments de semi-éveil pendant lesquels le cerveau crée ces illusions. La seule différence est le type d'histoire rêvée.
Pour les neuroscientifiques, l'activité onirique permet de digérer les émotions.
Les cauchemars sont de mauvais rêves qui servent à réguler nos émotions. Quand nous rêvons, notre mémoire, nos peurs, nos émotions et nos sentiments se réorganisent. Les rêves servent ainsi à calmer nos nerfs, à dédramatiser : nous revoyons les événements avec une prise de distance et nous les digérons mieux.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
La valériane calme l'agitation nerveuse et les problèmes d'insomie. L'escholtzia favorise l'endormissement et permet de lutter contre les réveils nocturnes et les cauchemars. La mélisse, une herbe à forte odeur de citronnelle, atténue l'agitation et les troubles du sommeil."
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Se souvenir de ses rêves ou pas serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Les hallucinations peuvent être causées par une lésion ou une tumeur au cerveau, ou encore d'autres troubles neurologiques. Ne paniquez pas! Les lésions au cerveau sont rares et, même si vous êtes en proie à des hallucinations du sommeil, il y a peu de chances pour que cela en soit la cause.
Il est courant de comparer la paralysie du sommeil à un rêve éveillé de courte durée. La personne va reprendre conscience pendant la nuit, mais les seuls muscles capables de répondre sont les muscles respiratoires et oculaires. Cet état peut être une source d'inquiétude, mais ne présente aucun danger réel.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.