Les causes les plus fréquemment responsables d'un coma sont : les traumatismes crâniens. l'hypoxie/ischémie cérébrale, les accidents vasculaires cérébraux (hémorragiques surtout)
Le coma correspond à un état d'inconscience, dans lequel le patient ne peut plus réagir à des stimulations, même douloureuses. Cette forme sévère d'altération de la conscience est généralement provoquée par un traumatisme crânien, c'est-à-dire un choc entre le cerveau et la boîte crânienne.
Coma: le patient ne peut pas être éveillé, les yeux sont fermés et ne s'ouvrent pas en réponse à une stimulation.
Comme sous l'effet d'une anesthésie, le corps plongé dans un coma artificiel permet de mettre au repos les fonctions vitales en les empêchant de trop puiser dans leur réserve, de consommer de l'énergie en demandant de l'oxygène et ainsi d'éviter une réponse trop agressive du corps contre le traumatisme subi, ou les ...
Stade 2 ou "coma léger" : réponse inadaptée aux stimulations douloureuses, pas de trouble neurovégétatif. Stade 3 ou coma profond aréactif : mouvements de décérébration (corps en extension) aux stimulations douloureuses ou absence de réponse, présence de troubles neuro-végétatifs.
« Coma stade 3 » ou « coma carus » : c'est le coma profond. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
Comment sortir du coma artificiel ? En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle.
Cela signifie qu'une personne en état de mort cérébrale n'a pas la capacité de maintenir les fonctions vitales de son corps, comme la respiration, ou de répondre à des stimuli. Il n'est donc pas possible de revenir d'une mort cérébrale.
Les séquelles potentielles sont des troubles cognitifs, autrement dit des difficultés de mémoire, de perception, un ralentissement de la pensée.
· La constatation d'un coma implique au premier abord la protection du patient : circulation, ventilation, lésions associées. · La mesure de la profondeur du coma, qui doit être répétée, est faite à l'aide du score de coma de Glasgow qui inclut l'ouverture des yeux, la réponse verbale et la meilleure réponse motrice.
Séances de kinésithérapie, d'ergothérapie, d'orthophonie, de psy... Cette période de réadaptation qui peut paraître longue et fastidieuse aux yeux du patient comme de ses proches est pourtant nécessaire. Après la sortie du coma, la rééducation est très souvent pluridisciplinaire.
En cas de coma, le fonctionnement d'une partie du tronc cérébral est perturbé, généralement au niveau d'une zone qu'on appelle la formation réticulée. La formation réticulée est une structure nerveuse qui intervient dans des fonctions vitales telles que les cycles veille/sommeil, des fonctions motrices comme la marche.
Une personne dans le coma doit être nourrie artificiellement, généralement à l'aide d'une sonde.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
D'ailleurs, les médecins préfèrent souvent « sédation ». En effet, « l'état de coma “artificiel” est engendré par des médicaments sédatifs, tels que le midazolam ou le propofol », explique le professeur Mauro Oddo, chef du service de médecine intensive adulte du CHU vaudois, sur le site internet de ce dernier.
Coma toxique. Cause évoquée devant tout coma de cause inexpliquée (la recherche de toxiques dans les urines et dans le sang s'impose : barbitémie, alcoolémie).
Un état de conscience minimale, contrairement à un état végétatif, est caractérisé par certains éléments de preuve de l'existence d'une conscience de soi et/ou de l'environnement, et que les patients tendent à s'améliorer. Le diagnostic est clinique.
Soins de Kinésithérapie et de réadaptation
Après une réanimation prolongée, du fait d'une immobilité initiale, le patient présente de manière quasi constante une fonte musculaire, notamment au niveau des membres, des muscles respiratoires, des muscles du rachis et de la déglutition.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Ainsi le cœur et les poumons continuent de vivre quelques jours ! Et cela est possible car le cœur est un muscle qui fonctionne avec sa « propre » pile… Tant que le sang sera suffisamment oxygéné, le cœur continuera de battre.