L'huile d'olive est probablement la meilleure huile pour la santé. Riche en vitamines (A, D, E et K) et en oméga-9, elle agit sur le cholestérol, protège l'organisme contre les maladies cardiovasculaires, améliore la glycémie et régule le transit intestinal.
L'huile d'olive est la moins grasse de toutes
Toutes les huiles sont composées à près de 99 % de lipides, c'est-à-dire de matières grasses. L'huile d'olive ne fait pas exception.
L'huile de colza est l'alliée de notre cœur. Elle est riche en oméga 3 et 6, ainsi qu'en antioxydants, notamment les vitamines E. L'huile de colza contient des quantités faibles d'acides gras saturés. Cette huile rejoint également les propriétés de l'huile d'olive en termes de santé cardiaque.
La meilleure : l'huile d'olive
En effet, les acides gras poly-insaturés sont sensibles à la chaleur qui les transforme en composés toxiques.
D'après les scientifiques, les huiles végétales seraient les meilleures pour la santé en cas d'hypercholestérolémie : ils recommandent en particulier l'huile de tournesol, l'huile de colza, l'huile de carthame et l'huile de lin.
Les huiles à éviter sont l'huile de palme et de coprah, qui contiennent beaucoup d'acides gras saturés. Idem pour l'huile de coco, très utilisée et appréciée pour ses vertus, qui contient tout de même 85% d'acides gras saturés, contre 10 à 20% pour les huiles cités au-dessus.
Les huiles de tournesol, de colza ou de lin non raffinées font donc partie des huiles les moins propres à la cuisson puisqu'elles fument à des températures peu élevées et deviennent donc rapidement toxiques.
Il n'y a donc aucune contre-indication à chauffer l'huile d'olive. Mais comme ses arômes sont détruits à partir de 70°C, mieux vaut utiliser une huile d'olive basique pour la cuisine et réserver les produits haut de gamme aux préparations crues.
Avec un rapport oméga 6/oméga 3 inférieur à trois, l'huile de colza est probablement l'huile végétale la mieux équilibrée en acides gras.
L'huile d'arachide comme l'huile d'olive sont toutes les deux conseillées pour la friture car elles supportent les hautes températures sans produire de substances nocives pour la santé.
Les Oméga 3 sont les « bons gras par excellence » et sont à privilégier pour notre cerveau. On les retrouve principalement dans les noix ou l'huile de colza mais les plus efficaces sont d'origine marine.
Les acides gras oméga-3 d'origine végétale se trouvent en grande quantité dans les huiles de colza, de noix, de soja, de pérille (Perilla frutescens), de lin, de cameline, de chanvre, de graines de citrouille ou de germe de blé, par exemple.
A une dose quotidienne, l'huile d'olive influence l'augmentation du bon cholestérol et diminue par la même occasion les facteurs de risques cardio-vasculaires. L'huile d'olive n'est pas à consommer en quantité excessive.
"Je privilégie celles qui sont riches en oméga-3 comme l'huile de cameline, à la saveur d'asperge, ou l'huile de lin au goût d'amande, car elles permettent de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, de réduire le taux de mauvais cholestérol et la dégénérescence cérébrale.
Comme pour toutes les matières grasses, il ne faut pas en abuser. Consommées en excès, les matières grasses deviennent néfastes pour notre système cardiovasculaire : un surdosage en lipides favorise le surpoids et l'obésité, la formation de "mauvais cholestérol" dans les artères, l'hypertension artérielle...
L'huile de tournesol n'est pas à éviter mais à consommer avec modération puisqu'elle contient une forte teneur en acide gras oméga-6 (acide linoléique) et pas d'acide gras oméga-3 9acide alpha-linolénique). Pour une meilleure santé, il faut augmenter les acides gras oméga-3 et non les oméga-6 déjà présents abondamment.
L'huile de tournesol est intéressante pour sa richesse en vitamine E et en Oméga 6, acides gras essentiels au bon fonctionnement de l'organisme. Ces derniers jouent un rôle primordial dans la prévention du cholestérol, le renforcement du système immunitaire et le ralentissement du vieillissement.
L'huile d'olive vierge extra est considérée comme étant la meilleure, notamment en raison de sa faible contenance en acide oléique. En effet elle en contient moins de 1%. Sa composition, à base d'olives issues d'un premier pressage, est également à l'origine de sa qualité. Elle se conserve aussi plus longtemps.
Résultat : les huiles de maïs et de tournesol, riches en acides gras polyinsaturés, ont généré des niveaux très élevés d'aldéhyde, jusqu'à 20 fois plus que la concentration recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à partir de 20 minutes de cuisson.
« Oui, oui. On peut absolument faire des frites avec et c'est très bon. Mais c'est une option plus chère. » Attention cependant à ne pas trop la chauffer.
L'huile de colza a un goût discret mais savoureux de noisette qui rehausse la saveur des mayonnaises et des vinaigrettes. Elle se marie bien avec un jus de citron. L'huile de colza convient aussi pour faire mariner des légumes ou assaisonner des légumes cuits.
Et contrairement aux idées reçues, l'huile d'olive et l'huile de colza ne sont pas des huiles moins grasses que l'huile de tournesol. En revanche, du fait de son goût neutre, l'huile de tournesol s'utilise plus en cuisson que ses homologues qui relèvent également les plats crus.
L'huile d'olive est excellente pour la santé, en raison de sa richesse en oméga-9, des acides gras monoinsaturés. Leur consommation est associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires et à une baisse des taux de cholestérol total et cholestérol-LDL (“mauvais” cholestérol) dans le sang.
L'huile de canola, ou huile de colza
Grâce à son goût neutre, cette huile issue de la fleur de colza est tout indiquée pour la cuisson des viandes. Son point de fumée est suffisamment élevé, et elle constitue une source d'oméga-3 et d'oméga-6 qui sont des acides gras très bons pour la santé.