Au niveau de la mer, le corps humain supporte une pression qui correspond à 1 kilogramme par centimètre carré. Cela veut dire que l'être humain moyen supporte environ une tonne d'air. On ne sent pas cette pression parce que notre pression interne pousse vers l'extérieur pour équilibrer cette pression de l'air.
En théorie, on peut donc dire que, mécaniquement, notre corps peut résister à des centaines de bars. Problème : l'oxygène au-delà d'une certaine pression devient dangereux pour les cellules. Sa toxicité neurologique démarre à 1,6 bar. Cette pression dite partielle est atteinte vers 70 m de profondeur.
Les limites corporelles
Par exemple, à l'été 2019, il a été découvert que le corps humain moyen avait une limite d'endurance. Ainsi, il ne serait pas possible pour le corps de surpasser de 2 fois et demie la dépense métabolique de base (DMB) qui se situe à 4000 calories pour une personne de corpulence moyenne.
Le record en plongée autonome avec bouteilles était détenu, en 2005, par Pascal Bernabé, avec une profondeur de 330 m ; ce record a été battu en 2014 par le nageur de combat égyptien Ahmed Gamal Gabr qui a atteint la profondeur de 332,35 m.
Dans un lac à 2000 m, la Patm est de 0,8 bar.
une température moyenne au fond des océans de 2°C vers 3000 m, et qui varie entre 0,5 et 1,5°C à 5000 m. une pression équivalente à 300 bars à 3000 m et jusqu'à 1 tonne à 10 000 m, l'équivalent d'une grosse voiture sur l'ongle du pouce !
La pression de l'eau est absolument immense à partir de 4 000 mètres de profondeur. À ce stade, la pression atteint un point de 2 kilos de pression par centimètre carré. Cette pression est absolument énorme, et engendre des mutations au sein des espèces marines survivant à de telles profondeurs.
Ainsi on estime qu'à -11 000 mètres de profondeur la pression est 1 090 fois plus écrasante qu'à la surface de la Terre.
RETENEZ. Le point le plus profond des océans est situé dans la fosse des Mariannes, dans l'océan Pacifique. Nommé Challenger Deep, il atteint environ 11 000 mètres de profondeur. La fosse des Mariannes marque la frontière entre 2 plaques tectoniques (subduction océanique).
La pression de l'eau s'élève donc avec la profondeur : elle augmente de 1 bar tous les 10 mètres. Cette pression s'ajoute à celle de l'air atmosphérique qui a une valeur de 1 bar à la surface de l'eau.
La langue et ses 3.000 capteurs
La langue est l'un des organes les plus puissants du corps humain, avec 17 muscles qui la composent. La langue touche ainsi le palais 1.500 à 2.000 fois par jour, à chaque fois qu'on avale la salive.
En termes de puissance absolue, c'est en effet le grand muscle fessier qui détient le record. Une donnée non négligeable car il a pour rôle de nous maintenir debout et de tirer la cuisse vers l'arrière pendant la marche ou la course. C'est aussi lui qui nous permet de nous relever quand nous sommes assis.
C'est au grand muscle fessier que revient la palme d'or du muscle le plus puissant. Il est également connu sous le nom de grand glutéal. Ses fonctions sont nombreuses, puisqu'il permet de se maintenir debout, mais aussi de tirer les cuisses à l'arrière durant une marche ou une course.
Un corps humain ne peut ni imploser ni exploser, il est constitué à 60 % d'eau qui est par définition non compressible. Un plongeur mélange peut descendre à plusieurs centaines de mètres.
1 bar correspond approximativement à la pression de l'air à la surface de la terre ou à une colonne d'eau de 10 mètres de hauteur. 10 ATM correspond à environ 10 bars, soit approximativement la pression qui règne à une profondeur de 100 mètres.
La narcose à l'azote, aussi nommée ivresse des profondeurs, est due à l'excès d'azote et agit sur le système nerveux en entraînant des troubles du comportement. Cet effet a été découvert en 1930 par Hill et Mac Leod. D'autres gaz ont également un effet narcotique : le xénon, le krypton et l'argon.
Lors d'une mission scientifique en vue d'explorer la faune et la flore de la fosse des Mariannes, le sous-marin dénommé "Yellowsubmarine" progresse et s'enfonce dans des eaux noires et froides de l'océan. Ce sous-marin peut supporter des pressions jusqu'à 500 bars.
Le point émergé le plus bas est le rivage de la mer Morte, à 434 m au-dessous du niveau de la mer. Le point naturel le plus profond est la fosse Challenger, au fond de la fosse des Mariannes : 10 911 m au-dessous du niveau de la mer.
Les conditions de vie dans les profondeurs de l'océan sont extrêmes : pas de lumière, peu de nourriture, une température glaciale et une pression écrasante ! Elles n'empêchent pas la vie de s'y développer : on y trouve des poissons, des bactéries, des méduses, des invertébrés, des requins.
Le record de la plongée la plus profonde est détenu par l'américain Victor Vescovo qui a atteint 10 927 mètres lors de son exploration en 2019. Le submersible chinois quant à lui, a atteint la profondeur de 10 909 mètres.
Les sous-marins étant généralement conçus avec des matériaux et des épaisseurs de coques proches, leur immersion maximale se situe entre 200 m , pour les plus petits sous-marins à moteur Diesel, à plus de 400 m pour les SNLE les plus imposants. Le record dans le domaine est attribué au K-278 Komsomolets, à 1 027 m .
Une nouvelle étude révèle qu'un sac plastique semblable à ceux distribués dans les supermarchés, a été retrouvé à près de 11 000 mètres de profondeur, dans la fosse des Mariannes. Il s'agit du premier objet plastique à être découvert à une telle profondeur.
L'épave gît désormais à près de 3,8 km sous les vagues, à près de 400 miles (640 km) au sud-est de la côte de Terre-Neuve.
Dès lundi en fin de matinée, le contre-amiral John Mauger, garde-côte américain, a déclaré que le bateau disposait probablement de 70 à 96 heures d'oxygène pour les passagers. L'épave du Titanic repose à quelque 3 800 mètres de profondeur dans l'Atlantique, à environ 700 km au sud de l'ile de Terre-Neuve.
«S'il est descendu au fond de la mer et ne peut pas remonter par ses propres moyens, les options sont très limitées. Très peu de navires peuvent aller aussi loin, et certainement pas des plongeurs», a déclaré, pessimiste, Alistair Greig, professeur d'ingénierie marine à l'University College de Londres.