Pour célébrer le solstice d'hiver, on décorait déjà un épicéa avec des fleurs, des fruits et du blé. Le conifère, dont les feuilles ne tombent pas, symbolisait le triomphe de la nature face aux rigueurs de l'hiver. De manière plus générale, l'arbre représentait la vie.
L'arbre de Noël vient d'une pratique païenne de la mythologie nordique. On fêtait durant l'hiver, la renaissance du soleil. L'arbre incarne le renouveau et la vie. Il était décoré de fleurs, de fruits secs et de blé lors des célébrations du solstice d'hiver.
A chaque mois lunaire était associé un arbre, l'épicéa fut celui du 24 décembre. Pour le rite païen du solstice d'hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé. En 354, l'Eglise institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne.
Le sapin, c'est une tradition païenne, ça remonte aux celtes et c'est directement lié aux fêtes du solstice d'hiver. Le passage de l'automne à l'hiver. Les Romains aussi mettaient des branchages pour décorer leurs maisons. Bref, rien à voir au départ avec la religion chrétienne.
Le berceau du sapin de Noël est l'Allemagne, où la crèche des catholiques a été remplacée par le sapin de Noël des protestants. En France, l'arbre de Noël est arrivé par l'Alsace, proche voisine des Allemands.
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
Noël n'est pas considéré comme un jour férié officiel en Afghanistan, en Algérie, en Azerbaïdjan, au Bahreïn, au Bhoutan, au Cambodge, en Chine (sauf à Hong Kong et Macao), aux Comores, en Iran, en Israël, au Japon, au Koweït, au Laos, en Libye, aux Maldives, en Mauritanie, en Mongolie, au Maroc, en Corée du Nord, en ...
Pourquoi Noël est une fête païenne ? Si Noël est une fête païenne, c'est parce que ses premières origines remontent à avant la période chrétienne de l'Europe. En effet, la période du 25 décembre a d'abord été associée au culte de Mithra et plus généralement au retour de la lumière et à la lutte contre l'hiver.
La 'naissance' du Père Noël
En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, rêva Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur.
C'est l'étoile de Bethléem qui est à l'origine de l'étoile en haut du sapin de Noël, c'est elle qui aurait guidé les rois mages jusqu'à l'enfant Jésus. Pour en savoir plus sur les origines du sapin de Noël, lisez notre article.
La boule de Noël, comme on la connaît aujourd'hui, aurait toutefois vu le jour qu'au milieu du 19e siècle, en Lorraine, dans le nord-est de la France. En effet, selon la tradition, en 1858, une grande sécheresse dans les Vosges du Nord et la Moselle détruit les récoltes de fruits, dont celles des pommes.
Chez les catholiques et les protestants, le sapin de Noël est installé le premier dimanche de l'Avent, c'est-à-dire le 4ème dimanche avant Noël. Il restera dans le foyer jusqu'au 6 janvier, fête de l'Epiphanie où l'on célèbre les rois mages, voire jusqu'à la Chandeleur.
L'arbre de la liberté s'inspire d'une ancienne coutume qui consistait à planter au printemps un arbre, synonyme de renouveau. À la fin d'une période de trouble, il fut aussi de tradition d'installer un « mai » pour marquer la fin des conflits.
L'arbre est symbole de la vie, en perpétuelle évolution. En ascension vers le ciel, il évoque tout le symbolisme de la verticalité. Il incarne le caractère cyclique de l'évolution cosmique : mort et régénération. Les feuillus surtout évoquent un cycle, eux qui se dépouillent et se recouvrent chaque année de feuilles.
Dans la religion chrétienne, le symbole de l'arbre de vie est fortement associé à l'amour de Dieu et à sa protection.
Le poinsettia (Euphorbia pulcherrima) est également appelé étoile de Noël ou euphorbe écarlate. On associe le poinsettia à la période festive de Noël du fait de la couleur rouge de ses bractées et de leur disposition en étoile.
Le Père Noël s'appelle Saint-Nicolas.
Il est le personnage traditionnel du Noël. En anglais, il est appelé Santa Claus. Pour comprendre l'origine de son prénom, il faut lire son histoire qui remonte en 280 après JC.
Avant d'être une fête religieuse, la période de Noël célébrait le solstice d'hiver, dénommé Yule en langue viking. Dans la culture viking (qui s'étend sur presque 3 siècles, de la fin du VIIIᵉ à la fin du XIᵉ siècle), le cycle des saisons donnait lieu à des célébrations qui rythmaient l'année.
Avant la christianisation de l'Occident, une fête appelée Dies Natalis Solis Invicti, « jour de la naissance du Soleil invaincu » avait été fixée au 25 décembre par l'empereur romain Aurélien en 274, comme grande fête du culte de Sol Invictus (le Soleil invaincu).
Une chose est sûre, officiellement, les musulmans ne fêtent pas Noël! Pour eux, la naissance de Jésus Christ n'a jamais été considérée comme le début d'une nouvelle ère. C'est l'année d'exil du Prophète Mahommet à Médine, en 622 de l'ère chrétienne, qui marque le début de leur histoire.
Catholiques et protestants célèbrent la naissance de Jésus à cette date. La plupart des orthodoxes attendront, eux, treize jours de plus, le 7 janvier. Tout le monde célèbre Noël le 25 décembre, fête nationale et de plus en plus païenne.
De plus, les Témoins de Jéhovah ne fêtent ni les anniversaires, ni les fêtes religieuses comme Noël, le Nouvel an, Pâques ou la Toussaint, ni les fêtes patriotiques ou encore des fêtes anglo-saxonnes telles que Halloween ou Thanksgiving.
L'état algérien a fait de l'islam, la religion d'État puisque la majorité des Algériens sont musulmans. Noël n'est donc pas fêté traditionnellement.
Ne partageant ni la religion catholique ni la chrétienne avec la majorité des pays d'Amérique latine, l'Uruguay a abandonné la célébration de Noël en 1919.