Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
Chez Platon, elle est cette excellence naturelle (arèté en grec) qui permet d'organiser la cité idéale en valorisant quatre vertus cardinales : la sagesse, le courage, la tempérance et la justice.
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
1. Disposition spirituelle à agir avec persévérance en accord avec la loi divine. 2. Disposition particulière pour tel devoir, telle bonne action : La vertu de modestie.
La vertu n'est donc ni une pure connaissance ni une action isolée, mais une habitude, une disposition stable et durable de la volonté, acquise par l'exercice, à bien agir. L'homme vraiment vertueux n'éprouve nulle contrainte à l'être, il l'est joyeusement, conscient de réaliser ainsi sa nature.
Si la patience est la vertu de base, le philologue considère l'affabilité comme celle qui contribue le plus grandement à toutes les autres vertus : "Parce que si on n'est pas capable de parler avec autrui, explique-t-il, il y a plus de contexte humain, il n'y a plus de société.
La vertu est la capacité, la disposition spirituelle ferme et constante qui conduit un individu à agir en accord avec un idéal moral ou religieux ou avec la loi divine, à faire le bien et à éviter le mal, en dépit des obstacles rencontrés. Exemple : mettre la vertu de quelqu'un à l'épreuve.
Elles sont au nombre de 7 : les 4 vertus cardinales de la Prudence, la Justice, la Force, la Tempérance ; et les 3 vertus théologales de la Foi, l'Espérance, et la Charité.
L'Eglise catholique distingue en plus trois vertus théologales, ayant Dieu pour objet : la Foi, l'Espérance et la Charité.
Sophie de Villeneuve : On ne parle plus guère des quatre vertus cardinales, qui sont la force, la prudence, la tempérance et la justice.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Contraire : débauche, dévergondage, inconduite, libertinage.
Des quatre vertus, la prudence est la première et la principale.
Une valeur permet d'évaluer une conduite, une action, une politique. Un principe permet de fonder une conduite, une action, une politique. Une vertu est la qualification d'une conduite, d'une action, d'une politique quand elle met en œuvre un principe ou s'oriente par rapport à une valeur.
Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
Les Gurus sikhs les ont donné aux humains ; ce sont : la vérité (Sat), la compassion (Daya), le contentement (Santokh), l'humilité (Nimrata), et l'amour (Pyar).
Donc la philosophie nous accompagne dans chaque réflexion qui mène à une action. Elle est donc bien présente dans nos vies, mais sans que l'on ne le sache. Amelie Bigeard stipule que la philosophie permet d'accueillir les épreuves de la vie avec sérénité en adoptant une conduite raisonnable et en évitant la démesure.
Les vertus théologales sont au nombre de trois : la foi, la disposition à croire aux vérités révélées ; l'espérance, la disposition à espérer la béatitude ; la charité, aussi dite amour puisque c'est l'amour de Dieu, de soi-même et de son prochain pour l'amour de Dieu.
Les vertus sociales : justice, solidarité, compassion, hospitalité, espérance : une éthique théologique.
La vertu. La vertu trouve sa source dans vos pensées et vos désirs les plus intimes. C'est un mode de pensée et de conduite fondé sur des principes moraux élevés. Étant donné que le Saint-Esprit ne demeure pas dans des tabernacles impurs, la vertu est une condition préalable pour être dirigé par l'Esprit.
Le respect est la vertu suprême d'un univers de rapports.
Étymologie. Du latin virtus qui désigne l'énergie morale, la force ; venant du nom latin vir , il était possible qu'elle désignât la qualité virile par excellence ; le mot a pris un sens moral dans un contexte chrétien, et il est devenu le symbole de la notion de recherche du bien dans toute chose.