Selon Jacques Godechot « L'arbre de la liberté n'est autre que l'ancien « mai » que les paysans plantaient généralement à l'occasion des fêtes votives, tradition héritée sans doute des vieux cultes païens. Les premiers arbres de la liberté furent plantés dans le Périgord dès le mois de janvier 1790 » (1).
Le ginkgo biloba, symbole de la laïcité
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
L'Arbre de la laïcité est, traditionnellement, un arbre planté, en France, pour célébrer l'anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État.
Le chêne, arbre de la liberté par excellence, symbolise dans la culture européenne la pérennité, la virilité, la puissance, la stabilité et l'unité.
Symbole de sagesse et de paix, l'olivier était vénéré par les Grecs. Ses feuilles persistantes lancéolées et coriaces mesurent 4 à 8 cm de long et sont d'un beau vert-gris sur le dessus, argentées à revers.
L'arbre de la connaissance du bien et du mal symboliserait donc un désir profond de l'être humain : celui d'abuser de sa liberté, de décider arbitrairement de ce que sont le Bien et le Mal, d'être en mesure de connaître tout et d'utiliser ce pouvoir de façon absolue.
Puritain anglais venu en Amérique en 1630 pour fuir la persécution royale, Roger Williams (environ 1603-1683) est considéré comme le père de la liberté religieuse aux Etats-Unis et l'un des premiers à avoir pensé la neutralité de l'Etat en matière religieuse.
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Ainsi, la laïcité a pour vocation de protéger les élèves de tout prosélytisme et de toute pression. Elle assure à chacun une culture commune et permet l'exercice de la liberté d'expression dans la liberté d'autrui. L'école laïque rejette aussi toute violence et discrimination, et garantit l'égalité homme et femme.
Durant le Second Empire, c'est une période d'entente cordiale entre le gouvernement et le clergé catholique. De 1879 à 1905, la France franchit une deuxième étape de laïcisation, sous l'impulsion en particulier de Jules Ferry, ministre de l'instruction publique.
La loi du 15 mars 2004 « encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics », appelée parfois « loi sur le voile islamique », a été votée par le parlement en mars 2004 .
LAÏQUE, LAÏC, LAÏQUE, adj. 1. Qui n'appartient pas au clergé ni à un ordre religieux.
La société française n'est pas laïque. Vrai ou Faux ? Cela dépend de la définition qu'on donne au mot société. Si l'on parle d'une entité purement juridique, alors oui : la laïcité, en droit, ne s'impose qu'à l'Etat et à ses représentants, c'est un principe de neutralité.
Le premier problème de la laïcité, peut-être celui qui est à la source de beaucoup de malentendus, de mésinterprétations est son absence de définition juridiquement précise. Car, même si depuis 1946, la laïcité est constitutionnelle, puisque notre « République est laïque », son contenu ne relève d'aucune évidence.
En France, la mise en œuvre du principe de laïcité est d'abord une conséquence directe de la Révolution française. Ainsi, dès 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen affirme l'égalité devant la loi de tous les citoyens.
Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Églises et de l'État. C'est le début de la fin dans le conflit virulent qui oppose les gouvernements de la IIIe République à l'Église catholique.
Constitution de 1958, art. 1er : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances (…) ».
L'arbre de vie représente l'amour de Dieu et est appelé le plus grand des dons de Dieu. Il voit une barre de fer, un chemin étroit et resserré et les brouillards de ténèbres qui enveloppent les hommes.
Ève (aidée d'un serpent), tente Adam et lui fait commettre l'irréparable: croquer dans le fruit, une pomme. Dieu, constatant le péché et furieux. Il décide donc de les chasser du Paradis et de les mettre sur terre pour qu'ils deviennent mortels.
Ainsi, selon les interprétations, le fruit défendu serait une pomme, une poire, une figue ou une grenade (principalement en Arménie). La référence fréquente à la pomme pourrait être due au fait qu'en latin, pomum signifie « fruit », le terme propre pour désigner les pommes étant malum, mala.
Dans la tradition bouddhiste, l'Arbre de Vie est une allégorie de l'arbre Bodhi. L'arbre Bodhi, appelé également Bodhimanda, a toujours été vénéré, car c'est sous cet arbre que Bouddha, après avoir longtemps médité, aurait atteint l'illumination. L'arbre Bo représente ainsi le chemin de l'élévation de Bouddha.
Dans l'islam : il représente la vie éternelle. Dans le judaïsme : il représente les lois de l'univers. Dans l'hindouisme : il est appelé aussi Ashvatta, c'est un arbre inversé. Dans le bouddhisme : c'est l'arbre de l'éveil (le Bodhi).
Camptotheca acuminata – Arbre du bonheur.