Synonyme : cataclysme, secousse tellurique, tremblement de terre.
Séisme, issu d'un mot grec qui signifie « choc, secousse », a pour équivalents tremblement de terre, secousse tellurique, phénomène sismique.
Pour les séismes récents, le Bureau Central Sismologique Français (BCSF), utilise l'échelle EMS-98 (European Macroseismic Scale 1998).
Un séisme ou tremblement de terre est un mouvement brutal dans le sous-sol, impossible à prévoir, qui génère des secousses. Un séisme découle de la libération brusque d'énergie accumulée par les déplacements des plaques tectoniques. Les secousses sont enregistrées par des capteurs (sismomètres).
Le séisme de 1960 à Valdivia est un mégaséisme qui a eu lieu le 22 mai 1960 à 19 h 11 UTC. Sa magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5. Son épicentre était situé dans le sud du Chili, près de Lumaco, à environ 744 kilomètres au sud de Santiago du Chili.
C'est une série de secousses du sol, plus ou moins violentes, soudaines, imprévisibles et localisées. On parle également de tremblement de terre. Les séismes mettent en évidence l'activité interne de la Terre. Ils sont provoqués par les mouvements des plaques terrestres qui finissent par rompre la croûte terrestre.
Elle a depuis été remplacée par des échelles de magnitude qui mesurent le moment sismique, c'est-à-dire l'énergie libérée par un séisme. Ces échelles sont à la fois plus précises, plus rigoureuses, et sont applicables partout dans le monde.
L'échelle de Richter est une unité de mesure de la force d'un séisme. Elle a été établie en 1935 par le géologue américain Charles Francis Richter. C'est une échelle dite logarithmique : un séisme atteignant 5 sur l'échelle de Richter est en fait 10 fois plus puissant qu'un séisme de magnitude 4.
Un tremblement de terre, ou séisme, résulte de la libération d'énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le nom de tectonique des plaques).
Non lié à un tremblement de terre, comme dans un mouvement asismique. Peut également indiquer une zone sans tremblement de terre; une zone asismique. Aspérités (faille) : Rugosité sur une surface de faille qui oppose une résistance au mouvement.
Les séismes d'origine artificielle ou « séismes induits » de faible à moyenne magnitude sont dus à certaines activités humaines telles que barrages, pompages profonds, extraction minière, explosions souterraines ou nucléaires, ou même bombardements. Ils sont fréquents et bien documentés depuis les années 1960-1970.
Un séisme dure en moyenne moins d'une minute. Pour assurer votre sécurité et celle de votre famille, votre réactivité face à un tel événement doit être spontanée et efficace !
Le centre de la zone de plus forte intensité est l'épicentre macrosismique. Il peut être différent de l'épicentre réel, appelé épicentre microsismique.
Le terme magnitude a été emprunté aux astronomes par comparaison avec la brillance relative d'une étoile vue par télescope. La magnitude d'un séisme quant a elle est une valeur intrinsèque du séisme ne dépendant ni du lieu d'observation ni des témoignages de la population.
Un séisme est une secousse ou un mouvement brutal de l'écorce terrestre. Les tremblements de terre sont provoqués par les mouvements des plaques tectoniques. À des endroits du globe, ces plaques frottent l'une contre l'autre.
L'échelle de Richter est une échelle basée sur des mesures instrumentales, indépendantes du point de mesure. La magnitude d'un séisme correspond au logarithme de la mesure, par des sismographes, de l'amplitude des ondes sismiques de volume (de type P et S), à 100 kilomètres de l'épicentre.
En utilisant l'amplitude des enregistrements d'un sismographe, il se sert d'une équation logarithmique et détermine une valeur permettant de classer les tremblements de terre qui interviennent en Californie du sud : la « magnitude », qui mesure l'énergie dégagée par un séisme.
On trie conventionnellement les séismes en trois classes suivant la profondeur de leur foyer : les séismes superficiels : 0 - 33 km. les séismes intermédiaires : 33 - 70 km. les séismes profonds : 70 et + , les hypocentres peuvent atteindre 600 km dans certaines zones de subduction (îles Fidji, Colombie).
Il s'assure que les élèves font bien la différence entre la magnitude (échelle de Richter), qui est absolue et mesure l'énergie « brute » du séisme, et l'intensité (échelle MSK), qui mesure l'ampleur des dégâts et dépend du lieu d'observation.
échelle de Mercalli
L'une des échelles d'intensité, destinée à mesurer l'importance des dégâts provoqués par un séisme. (Inventée par le sismologue et volcanologue italien G. Mercalli [1850–1914], elle permet de caractériser la nature et l'importance des dégâts provoqués par un séisme.
On mentionne encore souvent l'échelle de Richter pour faire état de l'importance d'un séisme mais elle est imprécise et dépassée, car elle a été basée sur les séismes en Californie.
Les Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy) sont les régions de France où l'aléa et le risque sismiques sont les plus forts.
Où se produisent les séismes ? Les séismes se produisent sur des failles, qui sont des zones de plus faible résistance mécanique et qui sont donc plus propices à accommoder la déformation imposée par le mouvement relatif des plaques tectoniques.
On peut la calculer à partir de la longueur de la faille L, du pendage de la faille p et de la profondeur de la faille z. S = L . z / sin(p).