En un siècle, la population africaine pourrait plus que quadrupler, ce qui la ferait passer de 15 % de la population mondiale en 2010 à 39 % en 2100. Un homme sur sept vit aujourd'hui en Afrique, proportion qui deviendra probablement un sur quatre en 2050 et un sur trois en 2100.
Si la fécondité de l'Afrique continue à son rythme actuel, il y en aurait 2,7 milliards — un quart de la population mondiale en 2050. La population de l'Afrique triplerait presque en quarante ans. 2 La pluviométrie annuelle dans la zone sahélienne typique est comprise entre 200 et 400 mm.
Les raisons sont bien connues : les terres arables, les ressources minières non exploitées, la transition démographique qui fera passer la population de 1,3 milliard d'habitants en 2019 à 2,5 milliards en 2050. Ce sont tous des atouts, mais on peut légitiment penser que tout cela comporte bien des difficultés.
Les infrastructures routières sont dégradées. Les pays africains ne se modernisent pas. Ils n'ont pas assez de compétences pour réagir face à la globalisation. Ils n'ont pas suffisamment de compétences pour réagir face aux problèmes environnementaux et sociaux.
L'Afrique est un continent qui rencontre des problèmes de développement. La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable.
C'est particulièrement important en Afrique. Le continent est très durement frappé par le changement climatique et la perte de biodiversité, alors même qu'il n'est à l'origine pour l'heure que de 3,5 % des émissions mondiales de CO2.
En effet, plusieurs éléments — des prix élevés des produits de base, de nouvelles liaisons commerciales et une amélioration générale de la gouvernance économique — se conjuguent pour faire de l'Afrique le continent qui connaît la plus forte croissance au monde.
« Ce qui manque à l'Afrique, ce n'est pas la vision, mais les moyens »
Néanmoins, le continent est lourdement handicapé par de nombreuses faiblesses: économie peu diversifiée, financement limité, situation politique instable, mauvaise situation sécuritaire, main d'œuvre peu qualifiée…Etc.
L'aide extérieure est indispensable pour préparer l'accession au développement des États africains. La réalisation de cet objectif dépend d'un certain nombre de caractéristiques de cette aide : son volume, ses modalités d'attribution, l'utilisation qui en est faite.
"L'Afrique est le continent d'avenir"
Le continent africain est aujourd'hui convoité par de nombreux prétendants à la recherche d'un approvisionnement en ressources minières et pétrolières pour leur propre marché national 27.
En 2050, les Etats-Unis seront définitivement déchus de leur titre de première puissance mondiale. La Chine, aujourd'hui troisième derrière le Japon, lui aura ravi la place après quatre décennies d'une croissance annuelle supérieure à 4%.
Situé en Afrique de l'Ouest sur l'océan Atlantique, le Nigeria est le pays le plus peuplé du continent avec quelque 216 millions d'habitants selon l'ONU (2022).
Le rapport montre également que plus de la moitié de la croissance de la population mondiale d'ici 2050 devrait se produire en Afrique. La population de ce continent pourrait ainsi plus que doubler d'ici 2050, passant de 1,1 milliard aujourd'hui à 2,4 milliards en 2050, pour atteindre 4,2 milliards d'ici 2100.
La mauvaise gouvernance
Cinq des dix Etats les plus corrompus au monde sont africains, selon le classement établi par l'ONG Transparency International. La mauvaise gouvernance, c'est également les gaspillages de toutes sortes et la mauvaise gestion des rares deniers publics depuis les indépendances.
Sa superficie est de 30 415 873 km2 avec les îles, ce qui en fait la troisième mondiale si l'on compte l'Amérique comme un seul continent. Avec plus de 1,3 milliard d'habitants, l'Afrique est le deuxième continent le plus peuplé après l'Asie et représente 17,2 % de la population mondiale en 2020.
La santé et l'éducation
L'Afrique a la capacité d'être un moteur économique pour elle-même, mais aussi pour le monde. Il s'agit de mettre les populations sur le chemin de la prospérité, et elles s'aideront alors elles-mêmes, car la génération qui changera l'Afrique est déjà née.
Aujourd'hui le continent concentre plus de 60 % des individus extrêmement pauvres de la planète, et ce taux devrait grimper à 90 % en 2030, selon la Banque mondiale. Une évolution d'autant plus préoccupante que l'Afrique n'en concentrait qu'un quart en 1990.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 307 dollars américains. Il était suivi du Sierra Leone et du Malawi.
L'Érythrée, le Soudan, la Guinée-Bissau, la Somalie, le Tchad et le Niger sont les pays classés en bas de la liste. Une autre solution proposée pour répondre au besoin en eau est l'eau souterraine, qui est largement utilisée dans les zones rurales sous la forme de puits.
Le manque de vision politique, l'instabilité politique, la faiblesse de la taille du marché, les difficultés d'accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l'industrialisation du continent.
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.
L'un des principaux atouts du continent africain reste ses nombreuses ressources naturelles. L'Afrique possède un des sous-sol les plus riches du monde : on y trouve de l'or, des diamants, du charbon, du gaz naturel, du fer, de l'uranium ou encore de la bauxite.