Selon le site Surf finances Mag, en France, le marché immobilier montre des signes de ralentissement, notamment pour les logements neufs. En revanche, la hausse des taux reste raisonnable. Selon les dernières données de la Banque de France, le taux moyen a atteint 1,17 % en avril dernier, contre 1,1 % en décembre 2021.
Sous l'effet conjugué du nouveau DPE (Diagnostic de performance énergétique) et de la hausse des taux d'intérêts, le marché immobilier devrait ralentir. Selon le groupe BPCE, la baisse des ventes de logements dans l'ancien s'élèverait à 5 % en 2022.
Selon les estimations de Meilleurs Agents, une baisse de 2 % est attendue à l'horizon 2023. Le prix de l'immobilier poursuit sa flambée à Lyon. Entre septembre 2021 et 2022, il a pris +2,2 %. Une tendance qui pourrait enfin cesser à l'horizon 2023.
Cette dernière tient compte d'une inévitable hausse des taux d'intérêt à venir, qui va grever une partie des budgets des acheteurs. D'après la Banque de France, d'ici la fin 2022, les taux moyens pour les prêts à 20 ans devraient atteindre 2,75%, contre un peu moins de 2% aujourd'hui.
En 10 ans, les prix moyens de l'immobilier ont largement progressé en France métropolitaine. Selon l'INSEE, l'indice des prix des logements a connu une hausse de près de 22% entre 2010 et 2020, pour l'ensemble du territoire métropolitain, tout type d'habitat confondus (maison et appartements, neufs et anciens).
En 2022, les prix des logements devraient croître sur tout le territoire, aucune baisse n'est prévue au regard de la demande actuelle. En revanche, on peut espérer une croissance plus modérée des prix. Les premières études sur le sujet tablent sur une hausse des prix autour de 2 %.
À long terme, la Banque TD demeure plus optimiste quant aux perspectives du marché du logement, car elle affirme que la croissance démographique devrait rester saine et soutenir la demande fondamentale.
Le prix moyen des maisons au pays pourrait chuter de 20% à 25% en 2023, après que ceux-ci ont explosé pendant la pandémie de COVID-19, selon un rapport de la Banque TD. Les prix ont déjà commencé à baisser au cours de l'été dans certaines régions du pays, une tendance qui pourrait perdurer.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
Excellent point pour les futurs investisseurs, le marché immobilier s'avère très dynamique en France. Malgré l'impact de la Covid, certaines villes voient leur attractivité décuplée. Mais encore, elles conservent des prix abordables et un potentiel locatif intéressant pour un investissement en 2022.
Dans un marché segmenté où se mêlent des milliers de micro marchés et où la concurrence entre les acquéreurs fait rage, il est évident que les délais de vente se réduisent considérablement. La tendance devrait se confirmer en 2022, à condition que les prix ne soient pas trop élevés (au-dessus des prix du marché).
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Avec la remontée de l'OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l'économiste.
Facteurs de résistance du marché immobilier
De fait, la durée des prêts s'est considérablement allongée depuis les années 1990, passant de 12 ans en 1993 à 19 ans et 7 mois en 2021. Et cette demande persistante a pour effet de pousser à la hausse des prix de l'immobilier.
Le meilleur moment pour en faire l'achat, c'est le printemps, juste avant la saison. Mars et avril sont les meilleurs mois pour magasiner. Valises: les gens partent dans le Sud l'hiver, et au printemps, les boutiques se retrouvent avec des surplus de valises. Profitez-en pour en acheter à bas prix.
Alors que les taux de crédit sont en augmentation depuis le début de l'année pour atteindre aujourd'hui 1,50 % sur 20 ans en moyenne, ils devraient encore augmenter d'ici la fin de l'année 2022 pour atteindre les 2 à 3 %. Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le pouvoir d'achat immobilier des ménages.
Marché de l'immobilier 2022 : les tendances et l'évolution des prix. Quelles grandes tendances se dessinent pour l'immobilier en 2022, après une année 2021 marquée par une explosion des ventes de logements anciens, une augmentation des prix de 7,4% en moyenne, et une stabilité des taux de crédit immobilier ?
Côté transactions immobilières, une légère baisse de 0,8% est attendue : 900 000 transactions immobilières sont prévues pour 2021, selon la FNAIM. La capitale affiche une baisse de 2,05% des prix de l'immobilier en 2020 d'après (source : Baromètre Hosman des prix en temps réel).
Taux crédit immobilier : vers une baisse à la rentrée de septembre 2022 ? Depuis janvier dernier, les emprunteurs se trouvent confrontés à une remontée sensible des taux d'intérêt. Pas un mois de l'année 2022 sans une hausse des valeurs, qui s'est par ailleurs accélérée avec le retour fracassant de l'inflation.
Le nombre de ventes enregistrées en juillet 2022 a diminué de 18,1 % par rapport à juillet 2021; Les transferts de propriété se sont élevés à 23 919, ce qui représente une baisse de 15,2 %; Le nombre d'hypothèques est également en baisse de 10,4 %; L'indice de difficultés financières connaît une baisse de 18,6 %.
Le prix médian des maisons dans la RMR de Montréal s'est élevé à 550 000 $ en juillet, en hausse de 10 % par rapport au prix médian de juillet 2021, mais en baisse de 5 %, depuis le sommet de 580 000 $ en avril-mai. Ailleurs au Québec, l'histoire est semblable. L'ampleur du ralentissement varie selon les régions.
La meilleure estimation. Les prix continueront probablement de grimper en 2022.
Alors qu'en 2019, le marché de l'ancien battait un record exceptionnel (plus d'un million de ventes en un an), l'année 2020 n'a pas su détrôner ce chiffre. En 2021 en revanche, après un premier semestre très dynamique, on s'attend à atteindre 1,1 million de transactions d'ici à la fin de l'année.
Alors que le nombre de logements neufs disponibles à l'achat ne cesse de croître, et que les transactions dans l'ancien sont en chute libre, les prix ne baissent pas.