La pièce est dominée par les thèmes de la mort et de la difficulté de communication entre les membres de la famille. Enfin, face à la mort inéluctable, le personnage cherche à rassembler des éléments de sa vie et à donner de la cohésion à son existence.
La pièce nous offre à voir des mondes en crise.
Jean-Luc Lagarce meurt du sida à 38 ans, en 1995, et Juste la fin du monde raconte son rapport à la famille, à soi et à la mort. C'est bien, comme l'indique le parcours, une “crise personnelle” qui rencontre une “crise familiale”.
Il est très ironique. "La fin du monde" est un événement dramatique, terrible, terrifiant. "Juste" implique que cela n'est rien du tout. Il y a à la fois une affirmation tragique, c'est la fin du monde, c'est la mort, et en même temps sa réfutation, c'est "juste" la fin du monde.
Cette pièce comporte trois thèmes principaux : le renouvellement du théâtre, le drame familial et le texte testamentaire.
D'ailleurs, la pièce est d'abord refusée par tous les comités de lecture et elle ne sera montée qu'en 1999. L'intrigue prend donc place dans ce contexte de non-dits et, justement, la parole n'est pas encore libérée comme elle peut sembler l'être aujourd'hui.
Juste la fin du monde raconte l'histoire d'un écrivain de retour dans sa famille après 12 ans d'absence pour annoncer sa mort prochaine due à une maladie. En résumé, alors que Jean-Luc Lagarce apprend qu'il est atteint du sida en 1988, il se sent inopinément condamné. Au printemps 1990, il rédige Juste la fin du monde.
Dans Juste la fin du monde, le prologue rappelle la tragédie puisqu'il annonce une fatalité dont le héros est « l'unique messager ». Or, la tragédie classique, celle de Racine par exemple, met en scène un destin connu d'avance, décidé par les dieux, et qui ne pourra pas être modifié.
La Mère n'est pas désignée par son prénom mais en sa qualité de génitrice. Louis est le prénom du personnage central mais aussi du père (absent) et du fils d'Antoine. C'est aussi le prénom des « rois de France » (on fera référence à la couronne introduite dans la mise en scène de Berreur).
Louis annonce dans le Prologue qu'il va mourir et que cette mort est irrémédiable : « Plus tard, l'année d'après – j'allais mourir à mon tour - ».
Personnages. Louis : À trente-quatre ans, Louis est très malade. Il revient une dernière fois dans sa famille, après une absence de plusieurs années, pour annoncer à tout le monde sa mort prochaine.
le mot doit être précis et juste pour ne pas troubler l'équilibre instable des vies en présence…. de la mort toute proche. « Et il repart sans avoir rien dit d'autre que les choses ordinaires qu'on se dit dans les familles quand on ne sait pas quoi se dire. »
SPOILERS ! J'ai apprécié la lecture de cette pièce assez profonde. Il fait écho à la situation familiale de beaucoup de personnes dans le monde. J'ai encore plus apprécié le livre quand nous l'avons analysé en classe: chaque personnage a un problème, et cela se répercute dans leurs difficultés de communication.
Louis, Bruno Marchand, acteur
Silencieux ; ce sentiment qu'il a cultivé avec élégance jusqu'à aujourd'hui, jusqu'au jour de son retour, est le mal qui le ronge, qu'il pressent indélébile, c'est sa maladie de mort ; il aime sa maladie de mort. il représente le monde d'aujourd'hui et de maintenant.
Kate Middleton, une mère impliquée
Comme le révèle le « Daily Mail », la princesse de Galles l'a en effet appelé son petit « Lou bug » (comprenez « ma puce Lou ») durant l'exercice. « Bon travail Lou », s'est-elle exclamée en observant sa progéniture.
En 1990, il part pendant trois mois à Berlin pour imaginer un double de lui-même, un malade devant annoncer à sa famille qu'il va bientôt mourir. C'est le sujet de Juste la fin du monde !
Le style : ce qui caractérise également les pièces de Jean-Luc Lagarce, c'est une volonté de parler juste. Les dialogues sont précis, minutieux, les personnages reprennent souvent des bouts de phrases qu'ils développent, ce qui donne un effet très oral.
La structure de la pièce s'apparente à une « pièce-paysage », selon la définition de Vinaver par « la juxtaposition d'éléments discontinus à caractère contingent ».
Xavier Dolan adapte la pièce au cinéma dans le film franco-canadien Juste la fin du monde, sorti le 21 septembre 2016 en France et au Québec avec la distribution suivante : Gaspard Ulliel (Louis), Nathalie Baye (Martine, la mère), Léa Seydoux (Suzanne), Vincent Cassel (Antoine) et Marion Cotillard (Catherine, la femme ...
Antoine. 32 ans, marié à Catherine, 2 enfants : Louis 6 ans et une fille 8 ans.
Qu'est-ce que je dois répondre, je dois répondre quelque chose? Louis. Je ne sais pas, non, je te dis ça, je voulais que tu le saches, ce n'est pas important, je te le dis parce que c'est vrai et je voulais te le dire.
Bonne pièce
J'ai apprécié la lecture de cette pièce assez profonde. Il fait écho à la situation familiale de beaucoup de personnes dans le monde. J'ai encore plus apprécié le livre quand nous l'avons analysé en classe: chaque personnage a un problème, et cela se répercute dans leurs difficultés de communication.
Le style : ce qui caractérise également les pièces de Jean-Luc Lagarce, c'est une volonté de parler juste. Les dialogues sont précis, minutieux, les personnages reprennent souvent des bouts de phrases qu'ils développent, ce qui donne un effet très oral.
Personnages. Louis : À trente-quatre ans, Louis est très malade. Il revient une dernière fois dans sa famille, après une absence de plusieurs années, pour annoncer à tout le monde sa mort prochaine.
Qu'est-ce que je dois répondre, je dois répondre quelque chose? Louis. Je ne sais pas, non, je te dis ça, je voulais que tu le saches, ce n'est pas important, je te le dis parce que c'est vrai et je voulais te le dire.