Qu'il se questionne ou non, l'homme cherche à procréer, travaille à la protection et l'éducation de sa descendance, veut se sentir utile, cherche à repousser la souffrance et la mort, et à accéder à une existence supérieure (sociale ou religieuse).
Selon Freud, la question d'une finalité de l'existence humaine est solidaire d'une approche religieuse de l'existence. Aussi, il récuse cette question et constate que l'existence humaine n'a pas de finalité, pas plus que celle de n'importe quelle espèce animale.
La question de l'utilité de l'homme évolue selon les cultures, mais on peut globalement en tirer ces réponses : l'homme se considère comme une fin en soi, comme l'apothéose de l'évolution terrestre - le séparant par là-même de la nature et du monde animal duquel il fait partie.
Le but de l'existence n'est pas de trouver le bonheur : c'est de trouver son utilité
(1895-1985) : « L'homme, créé à l'image de Dieu, a été placé sur la terre pour faire l'expérience de la condition mortelle, état intermédiaire entre la vie prémortelle et l'immortalité. « Nos premiers parents, Adam et Ève, ont désobéi à Dieu.
Le but de notre vie est de faire la volonté de celui qui nous a sauvé, et d'accomplir son oeuvre ! Tant que nous n'agirons pas selon sa volonté et que nous ne l'accomplirons pas dans le concret de notre vie, nous nous tromperons nous-mêmes.
Ainsi, le but ultime de la vie humaine est de se réjouir en Dieu et de lui donner toute la gloire qui lui revient. Et si Dieu est le but ultime de ma vie, tout ce que je fais dépend de Lui. Que je nomme les animaux ou que je cultive le jardin, tout ce que je fais, je le fais pour Sa gloire.
Thomas d'Aquin a déjà découvert le bonheur comme but ultime de la vie humaine : « comme on appelle la fin dernière le bonheur, il s'ensuit que le bonheur de l'homme [...] si on le considère dans son essence [...] est quelque chose d'incréé ».
Votre vie sur terre vous fournit des occasions d'apprendre et de progresser. Elle vous permet : D'avoir un corps physique. D'utiliser votre libre arbitre et d'apprendre à choisir entre le bien et le mal.
"Parmi les corps naturels [i.e non fabriqués par l'homme] certains ont la vie et certains ne l'ont pas. Nous entendons par vie le fait de se nourrir, de croître, et de dépérir par soi-même" (De l'âme, II, 1). Et, plus loin, Aristote dit que la vie est ce par quoi le corps animé diffère de l'inanimé. »
« On croit traditionnellement que les besoins humains tendent à être infinis, qu'ils changent tout le temps, qu'ils sont différents dans chaque culture ou environnement et qu'ils sont différents à chaque période historique.
Dans la définition métaphysique traditionnelle, « l'homme est présenté d'emblée comme un certain être qui, à la différence des autres animaux, serait doué d'une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner ».
Ainsi, lorsque l'on dit de l'homme qu'il est conscient, cela signifie deux choses : Qu'il se sait en relation avec une réalité extérieure : par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent.
Si l'homme veut être heureux, il doit tenter de retrouver une certaine simplicité dans son existence. Le bonheur, pensé comme un état durable, ne peut donc pas être atteint par la satisfaction de tous les désirs, inventés par la société humaine.
Si les hommes cherchent à être heureux, c'est faute de l'être, mais s'ils peuvent chercher à l'être, c'est parce qu'ils savent ce qu'ils cherchent. Autrement dit, les hommes ne peuvent désirer le bonheur que parce qu'ils l'ont déjà connu.
Le bonheur, même subjectivement appréhendé comme un état d'esprit, coïncide avec le degré auquel une personne évalue positivement la qualité de sa vie dans son ensemble. Ainsi le sentiment de satisfaction, éprouvé par l'individu, ne peut être dissocié de l'évaluation de ce à quoi il se rapporte.
Il est évident que le but essentiel de la vie est de réconcilier l'homme avec Dieu. Le Saint-Esprit guide une personne à travers tout un processus d'abandon total à Dieu et au Sauveur, Jésus-Christ. Par l'Esprit, une personne croît dans la grâce et la connaissance, dans le caractère de Jésus-Christ (2 Pierre 3 :18).
Puisque la mission de Jésus consistait essentiellement, ainsi leur disait-on, à sauver par sa mort les hommes de leurs péchés, il leur paraissait bien évident, non seulement que Jésus prévoyait sa mort, mais encore que celle-ci lui apparaissait d'entrée de jeu comme le but même de sa venue sur terre.
Si la vie a un sens, c'est que nous sommes habités par ce désir viscéral de sens. Voilà pourquoi il importe de se fixer un grand idéal à atteindre. Comme le dit le Père Boulad : « ce n'est pas le chemin qui est impossible, c'est l'impossible qui est le chemin. »
Quelle est la finalité de l'existence ? Difficile de se dérober à cette question vertigineuse. Les réponses possibles sont légion : le sens de la vie, c'est se connaître soi-même, trouver le bonheur, aimer (Dieu, son prochain), faire des enfants, posséder une Rolex avant d'atteindre 50 ans…
Son but ultime n'est autre que de mettre en exergue la différence avantageuse qu'il peut y avoir entre notre âge subjectif et celui mentionné sur notre état civil.
Le bonheur est un concept central dans l'éthique d'Aristote. Dans son Éthique à Nicomaque, le philosophe soutient que le bonheur est le but ultime de la vie humaine.
Parce qu'il voulait nous donner la possibilité de progresser et de devenir comme lui, notre Père céleste a créé notre esprit et il a fourni un plan de salut et de bonheur qui inclut nécessairement cette expérience terrestre.
L'esprit est la totalité des phénomènes et des facultés mentales : perception, affectivité, intuition, pensée, jugement, morale, etc. Dans de nombreuses traditions religieuses, il s'agit d'un principe de la vie incorporelle de l'être humain.
La volonté salvifique de Dieu, expression théologique, évoque une réalité fondamentale pour la foi chrétienne ; elle signifie que tout homme, s'il accepte, peut être sauvé. (Jean 6; 40), car la volonté de Dieu est que tous les hommes soient sauvés (1 Timothée 2, 4).