Le baptême chrétien change fondamentalement la situation religieuse de l'homme par le pardon qu'il médiatise. Accomplissant le « baptême pour la rémission des péchés » de Jean, il fait entrer dans une communion si étroite avec Dieu que celui-ci s'y révèle comme un Père pour les croyants.
Pourquoi se faire baptiser
Le baptême étant un sacrement, il est le premier engagement pris par les hommes qui souhaitent suivre la voie du Seigneur. Sans le baptême, il n'est pas possible de pouvoir accéder à certains rites religieux. C'est le cas notamment du mariage.
Le baptême peut être ainsi défini : une imitation rituelle de la mort et de la résurrection du Christ, qui en opère l'effet réel. Le symbole de l'eau constitue l'imitation rituelle et la puissance de l'Esprit opère l'effet réel (cf. Basile de Césarée, Sur l'Esprit saint).
Effets du baptême
Les deux effets principaux sont donc la purification des péchés et la nouvelle naissance dans l'Esprit Saint (Ac 2, 38 ; Jn 3, 5).
Le signe principal, celui sans lequel il n'y a pas de baptême, est le signe de l'eau, accompagné des paroles : "je te baptise, au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit". Mais il y en a d'autres, comme le signe de la croix, symbole de la mort et de la résurrection du Christ.
Dans la religion catholique et orthodoxe, le baptême est un sacrement de la foi envers Jésus-Christ. L'enfant baptisé devient alors Enfant de Dieu, il est lavé et purifié du péché originel. Le baptême marque l'entrée de l'enfant dans la famille catholique qu'est l'Église.
Le baptême est un rite partagé par la quasi-totalité des Églises chrétiennes, étant donné son importance dans les textes bibliques. L'eau du baptême symbolise à la fois la mort par immersion de l'ancienne vie du croyant, livrée au péché, et sa naissance dans une dimension divine et éternelle.
L'un d'entre vous est baptisé
Que la personne non chrétienne soit athée ou appartienne à une autre religion n'est pas un frein à un mariage catholique. Il est cependant nécessaire de s'acquitter de certaines démarches.
Le baptême a le plus souvent lieu dans les premiers mois de la vie, mais ce n'est pas obligatoire.
Les chrétiens n'ont pas inventé le baptême. Des rites similaires existaient déjà dans le judaïsme. Le mikvé était un bain rituel utilisé pour l'ablution nécessaire aux rites de pureté. L'immersion totale du corps dans l'eau du mikvé faisait partie du processus de conversion au judaïsme.
Jésus a institué le baptême chrétien en disant à ses Apôtres : « Allez, enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matth., xxviii, 19).
L'eau du baptême lave des pêchés et représente une mort allégorique pour une renaissance dans une nouvelle vie. Le vêtement blanc porté par les baptisés, enfants ou adultes, devient alors le symbole de la pureté de l'âme et du renouveau de la vie.
LE BAPTÊME EST LE PREMIER DES SACREMENTS C'est celui qui nous "ouvre la porte", c'est le signe de l'entrée dans l'Eglise. Demander le baptême, c'est vouloir affirmer son désir de suivre Jésus. Le baptême efface le péché originel et nous fait chrétien, enfant de Dieu et de l'Eglise.
Les adultes demandant le baptême traduisent toute la force du libre arbitre ». Pour Xavier Gouet, ces demandes sont même « en augmentation ». « On peut se demander, s'interroge-t-il, si dans certaines conversions à d'autres religions, on ne reste pas en partie dans quelque chose de culturel ».
A quel âge doit-on baptiser ? Le plus souvent, on baptise les enfants avant leur 1 an. D'abord, par crainte qu'il ne leur arrive quelque chose, mais aussi parce que traditionnellement, c'est au plus tôt que le baptême doit se faire.
Ils doivent être eux-mêmes catholiques, baptisés et être âgés d'au moins 16 ans. Si le parrain et la marraine choisis par les parents sont baptisés mais non catholiques, ils peuvent néanmoins être « témoin du baptême », au même titre qu'un témoin d'un mariage, et pourront ainsi signer le registre religieux du baptême.
Techniquement, le baptême laïc n'a donc rien d'un « baptême », mais s'apparente plus à un « parrainage ». Il n'a aucune valeur légale, ni de valeur juridique. C'est un simple engagement moral des parrains et marraines vis à vis de leur filleul.
Le baptême religieux est un sacrement et symbolise l'entrée d'un enfant ou d'un adulte dans la religion chrétienne. Il est privilégié par les familles croyantes. Le parrain et la marraine ont ainsi le rôle d'accompagner le baptisé sur le chemin de la foi. À l'inverse, le baptême civil n'est pas sacré.
Pour Augustin d'Hippone, il n'existe aucune possibilité de destin intermédiaire entre le paradis et l'enfer : les âmes des enfants non baptisés sont vouées à l'enfer, ce qui explique l'insistance d'Augustin en faveur d'un baptême immédiat des enfants.
L'HOMMAGE EST PARFOIS FAIT DIRECTEMENT AU CIMETIÈRE
Si la mise en bière se fait dans la plus grande intimité et qu'il n'a pas de cérémonie au funérarium ou au crématorium, l'hommage au défunt peut avoir lieu directement au cimetière.
Le mariage à l'église n'est pas possible pour un couple dont aucun des membres n'a reçu le sacrement du baptême. En revanche, il est autorisé si l'un des deux futurs époux est baptisé. Le non-baptisé peut être athée ou croyant d'une autre religion. On parle alors de « mariage avec disparité de culte ».
45Ainsi donc le baptême implique un acte de foi explicite en Jésus reconnu comme Christ (et Fils de Dieu) et source de la puissance messianique de purification et de salut. Cette invocation du nom de Jésus est confession de foi et engagement sans réserve à son service ; elle est aussi une prière.
Bénédiction. De l'air ou du feu.
Le baptême à l'église, pour laver votre bébé du péché originel. Comme nous l'avons dit précédemment, le baptême permet de laver votre bébé du péché originel et de le reconnaître comme une créature de Dieu. En d'autres termes, il s'agit d'une seconde naissance religieuse pour votre enfant.