Les contentions orthopédiques sont nécessaires pour favoriser la consolidation osseuse après une fracture. Elles sont de plusieurs types et dépendent de la localisation et de l'indication :
La contention a pour objectif de limiter les capacités de mobilisation d'un individu de manière à la sécuriser ou protéger son environnement. Recouvrant différents aspects, elle doit néanmoins rester exceptionnelle et s'associer à d'autres prises en charges thérapeutiques.
La contention médicale n'est pas sans risque. Elle peut par exemple conduire à des blessures chez le patient, en cas d'agitation, de chutes si le patient se détache, ou bien à des escarres, une constipation et des phlébites, lorsque cette contention est utilisée trop longtemps.
Quand évoquer la pose d'une contention physique passive? Généralement, lors d'un risque de chute chez une personne ou d'agitation mettant en danger le patient ou autrui. Une contention se met en place sur prescription médicale, après étude du bénéfice/risque en équipe et après échec des solutions alternatives.
La phase de contention orthodontique est une phase obligatoire du traitement qui suit la phase de traitement actif. Les techniques de contention sont multiples et le choix incombe au praticien en fonction de la pathologie traitée.
Les principales indications de la contention physique citées par les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) de février 2017 [4, 5] sont l'hétéro- et/ou l'auto-agressivité majeures et non maîtrisables par d'autres moyens thérapeutiques.
3222-5-1 du Code de la santé publique : ''L'isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours. Il ne peut y être procédé que pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, sur décision d'un psychiatre, prise pour une durée limitée.
En plus d'une hygiène de vie adaptée, votre médecin peut vous prescrire le port de chaussettes (mi-bas), de bas ou d'un collant de contention ou compression.
Votre médecin généraliste, médecin traiant est également habilité à prescrire des dispositifs de contention pour les problèmes de retour veineux. En fonction de votre historique médical et de votre état de santé actuel, votre médecin peut recommander le port de chaussettes, bas ou collants de compression.
Une surveillance régulière du patient soumis à des mesures de contention est essentielle. Cela doit être clairement énoncé dans les politiques de l'établissement et appliqué en pratique. Les infirmières et infirmiers doivent connaître et appliquer les normes professionnelles relatives au recours à la contention.
Comment agissent les bas de contention ? Les bas de contention exercent une pression dégressive de la cheville en remontant vers le haut de la jambe (pression plus forte au niveau de la cheville qui diminue en remontant le long de la jambe). En comprimant la jambe, ils diminuent le calibre des veines.
Les bas, mi-bas ou collants de compression (ou de contention) sont composés d'une matière très élastique. Ils compriment fortement les membres inférieurs, contribuant à une meilleure circulation du sang dans les veines. Leur port peut être prescrit en cas de varices des jambes ou de jambes lourdes, par exemple.
Le sommeil sur le dos est idéal pour les personnes qui portent des bas de contention pendant la nuit, car cette position favorise la circulation sanguine dans les jambes. Si vous préférez dormir sur le côté, assurez-vous de placer un oreiller entre vos jambes pour éviter une pression excessive sur vos jambes.
Pour ne pas utiliser de contention et limiter le risque de chute, il faut évidemment aussi bien aménager la chambre. Souvent, en particulier en milieu hospitalier, la personne a devant elle une petite table sur roulettes.
Synonyme : application, attention, concentration, effort. Contraire : distraction.
Pour être remboursés, les bas ou collants de contention doivent être prescrit par son médecin traitant ou un spécialiste, par une sage-femme ou par un kiné.
La contention élastique est un élément essentiel de la prévention et du traitement de la thrombose veineuse. Elle consiste à porter des chaussettes, mi-bas, bas et collants qui exercent une pression sur la jambe ce qui, avec les mouvements, favorise la circulation du sang dans les veines et sa remontée vers le cœur.
Si les jambes du patient commencent à gonfler, il est temps de retirer les bas de contention. Cela peut être le signe d'un mauvais retour veineux ou d'un état de santé sous-jacent, qui nécessite une consultation médicale.
Assurez-vous que la pointe du pied et le talon sont bien en place. Saisissez le bas avec les deux mains, puis déroulez-le progressivement le long de votre jambe sans tirer sur la bande. Positionnez la bande et masser le produit pour bien répartir la compression et tirez sur la pointe du pied pour libérer les orteils.
Une mesure de contention est une mesure qui limite la liberté de mouvement d'un patient et qui est appliquée sans son consentement libre et éclairé. Elle restreint la liberté individuelle du patient et peut porter atteinte à sa dignité.
1. Procédé thérapeutique permettant d'immobiliser un membre, de comprimer des tissus ou de protéger un malade agité. 2. Procédé employé pour immobiliser les animaux domestiques afin d'effectuer un diagnostic, de mettre en œuvre un traitement ou de pratiquer une intervention chirurgicale.
L. 3222-5-1. -L'isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours. Il ne peut y être procédé que pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, sur décision d'un psychiatre, prise pour une durée limitée.
Dans ses recommandations de bonne pratique (2017), la HAS a indiqué que la contention peut être utilisée dans le cadre de la prévention d'une violence imminente du patient ou la réponse à une violence immédiate, non maîtrisable, sous-tendue par des troubles mentaux, avec un risque grave pour l'intégrité du patient ou ...
Les attaches doivent permettre de limiter les amplitudes de mouvements des membres, pour limiter au maximum le risque que le patient se détache lui- même.