« Coma stade 1 » ou « coma vigil » : c'est le stade de l'obnubilation.
Il s'agit en général d'un état transitoire, durant au maximum quelques semaines. Dans les cas les plus graves son évolution peut conduire au décès. Dans les cas les plus favorables, le retour à la conscience est rapide, se produisant au bout de quelques jours.
Stade 1 ou "coma vigil" : le patient est capable de parler en faisant des phrases +/- compréhensibles ou des grognements lors des stimulations sonores ou douloureuses. Il a des mouvements de défense adaptés contre la douleur (retire une main qui le pince par exemple).
Lorsque la personne est à ce point affaiblie, elle entre généralement dans un état de profond sommeil appelé «coma» ou «semi-coma» et peut rester dans ce coma de quelques heures à quelques jours sans manger, ni boire car elle est incapable d'avaler quoi que ce soit avant de mourir.
« Coma stade 3 » ou « coma carus » : c'est le coma profond. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Le coma correspond à un état de non-réponse dont le patient ne peut pas être éveillé et chez lequel les yeux du patient restent fermés. Les troubles de la conscience correspondent à des perturbations de la conscience similaires et moins graves; ces perturbations ne sont pas considérées comme étant un coma.
Les personnes dans le coma sont inconscientes, les yeux fermés, et ne peuvent pas en être tirées. Les lésions cérébrales ou le dysfonctionnement que provoquent la stupeur et le coma affectent d'autres parties du corps. La respiration est en général anormale.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Le coma vigile (état végétatif) et l'état de conscience minimal (minimally conscious state) sont de graves pertes de la conscience qui peuvent survenir à la suite d'un traumatisme craniocérébral sévère ou d'un manque d'oxygénation du cerveau.
Au stade I, on parle de coma léger, de torpeur profonde. Le patient est réactif, il somnole. On dit qu'il est "obnubilé". Ce coma est facilement réversible si la cause du coma est supprimée.
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
Il est tout à fait possible de sortir du coma. Ce réveil se fait avec plus ou moins de séquelles. Qu'il ait eu lieu suite à un arrêt cardiaque, un traumatisme crânien ou encore un accident vasculaire cérébral, le coma nécessite souvent une rééducation pluridisciplinaire qui débute dès la réanimation.
Quelle que soit sa forme, le coma peut être provoqué par diverses causes parmi lesquelles un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral, une tumeur au cerveau, l'épilepsie ou encore un surdosage médicamenteux.
La mort cérébrale correspond à l'arrêt des fonctions cérébrales, et donc de la respiration et du cœur, alors que ces fonctions peuvent être conservées dans le coma. La mort cérébrale est un stade, autrefois qualifié de « coma dépassé », dans lequel le cerveau ne fonctionne plus.
D'après les médecins, c'est lors de la phase de réveil du coma, qui peut durer plusieurs semaines, que les patients sont capables de rêver. Jusqu'à capter des moments du réel et les intégrer dans les rêves.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
une perte de la masse musculaire très rapide (puisque les sédatifs paralysent l'activité musculaire) ; une exposition aux infections nosocomiales à cause d'un déficit en défenses immunitaires (des antibiotiques peuvent être administrés de façon préventive).
État de mort cérébrale caractérisé par l'arrêt définitif de toutes les fonctions du cerveau et du tronc cérébral, avec persistance de l'activité cardiaque.
Comment sortir du coma artificiel ? En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle.
Cela signifie qu'une personne en état de mort cérébrale n'a pas la capacité de maintenir les fonctions vitales de son corps, comme la respiration, ou de répondre à des stimuli. Il n'est donc pas possible de revenir d'une mort cérébrale.
En association avec cette stimulation, la stimulation gustative : La bouche n'étant pas encombrée de tuyaux, il y aura possibilité de stimuler les récepteurs gustatifs situés sur la langue. Pour cela, les infirmières passeraient sur la langue du patient un coton-tige imbibé d'arômes alimentaires liquides .
Le coma peut avoir de multiples origines, très diverses. D'une manière générale, il est possible de différencier les causes traumatiques, des causes non traumatiques. Tout traumatisme susceptible d'affecter le cerveau ou le tronc cérébral peut entraîner un coma.